Moreggia PCSI 2011/2012
TP n°15 – Mesures d’impédance
Objectifs :
Mesurer l’impédance d’entrée de l’oscilloscope (méthode pont diviseur de tension)
Mesurer l’impédance d’une bobine (méthode graphique)
1. Mesure d’impédance par pont diviseur de tension
Cette méthode est particulièrement adaptée à des mesures d’impédances réelles ou imaginaires pures.
1.1. Principe de mesure d’une résistance par pont diviseur de tension (rappels TP 4)
Dans le TP 4 « Mesure de résistance », on avait appliqué la méthode du pont diviseur de tension pour mesurer des
résistances. On rappelle qu’une résistance n’est rien d’autre qu’une impédance réelle. On avait mesuré ainsi la
résistance interne du GBF, ainsi que la résistance d’entrée de l’oscilloscope.
On considère la mesure d’une résistance inconnue . On se place alors naturellement en régime continu. Cette
résistance est mise en série avec un GBF (dont on mesure la tension ) et une résistance variable connue. On
mesure la tension aux bornes de .
Dessiner le schéma, et montrer que lorsque la tension aux bornes de vaut
alors
.
1.2. Mesure de la résistance d’entrée de l’oscilloscope (TP 4)
On modélise la voie d’entrée n°2 de l’oscilloscope par une résistance comprise entre les deux bornes de cette
voie (la masse du circuit et la borne + de CH2).
Brancher le GBF (mode continu) aux bornes d’une résistance variable en série avec la voie 2 de
l’oscilloscope : la voie CH2 mesure alors !
Brancher la voie CH1 aux bornes du GBF pour visualiser la tension .
Faire varier autour de valeurs de l’ordre de . En déduire la résistance interne de l’oscilloscope.
La mesure est-elle compatible avec la valeur attendue (inscrite parfois sur l’oscilloscope) ?
1.3. Mesure de l’impédance d’entrée de l’oscilloscope
En régime sinusoïdal, l’impédance d’entrée n’est plus une simple résistance. On peut modéliser l’impédance
d’entrée de chaque voie de l’oscilloscope par une résistance (« » ci-dessus) en parallèle avec une
capacité .
Etablir l’expression de l’impédance d’entrée d’une voie de l’oscilloscope en fonction de et .
Déterminer l’expression de l’impédance à basse et haute fréquence. Expliquer alors pourquoi la modélisation
de l’entrée de l’oscilloscope proposée au paragraphe précédent est compatible avec la présente modélisation.
La mesure effectuée au paragraphe précédent est une mesure à basse fréquence, puisque réalisée à fréquence
nulle. On souhaite maintenant mesurer la capacité d’entrée de l’oscilloscope, à l’aide du même montage qu’au
paragraphe précédent, mais en se plaçant à haute fréquence.