- tempêtes, ouragans, cyclones,
- vagues de chaleur ou de froid, tempêtes de neige,
- sécheresses et inondations,
- El Niño, La Niña, super El Niño,
- arrêt possible du Gulf-Stream (phénomène du tapis roulant dû aux eaux polaires froides) et
principalement de la "Dérive Nord-Atlantique" (une des composantes du Gulf-Stream), il y a
déjà un ralentissement (d’après la NASA 20% en 10 ans), il s’est déjà arrêté dans le passé à
plusieurs reprises, ce qui entraîne un risque de refroidissement de l’Europe et une plus grande
sécheresse en Europe (l’air plus froid contient moins de vapeur d’eau, et l’eau de l’océan
moins chaude génère moins d’évaporation),
- maladies tropicales,
- troubles des moussons,
- acidification des océans par absorption de CO2, elle a déjà commencé et entraîne des
problèmes pour les massifs coralliens et pour les animaux marins,
- modification des courants marins,
- effets climatiques extrêmes,
- anomalies climatiques.
Le réchauffement risque d'entraîner le relâchement d'encore plus de CO2 et de CH4 (par
exemple à partir des hydrates de méthane).
Certains puits de carbone (océans, sol, etc) absorbent beaucoup moins de CO2 quand la
température augmente ou même deviennent des émetteurs de CO2 et de CH4 (à cause de la
plus grande activité des bactéries, etc).
Ce qui est confirmé par quelques découvertes relativement récentes et inquiétantes :
- la fonte du permafrost (Sibérie, Canada) qui a déjà commencée entraîne une libération de
méthane et de CO2 piégés dans le sol gelé,
- les sols relâchent du CO2,
- la destruction du corail, donc des protections autour de nombreuses îles,
- la fonte de la banquise au pôle nord est beaucoup plus importante que prévu (la neige et la
glace renvoient les rayons solaires, l'eau et le sol absorbent les rayons solaires).
L’effet de serre est très complexe si on l’analyse en détail, par exemple :
- plus la température augmente plus l’évaporation augmente, la vapeur d’eau (sous forme de
nuage ou non) est la principale molécule au niveau de l’effet de serre, mais d’un autre coté elle
empêche aussi les rayons solaires d’atteindre la surface terrestre, donc le fonctionnement est
dans les deux sens,
- plus la température augmente et moins les sols et surtout les océans stockent du CO2,
- les glaciers fondent, mais l’épaisseur de glace en Antarctique augmente,
- la durée de vie des différents gaz est différente suivant l’altitude à laquelle ils se trouvent, ainsi
que leur comportement (par exemple l’eau dans la troposphère où dans la stratosphère),
- l’ozone est mauvais pour la respiration en bas de la troposphère, mais il est bon en haute
altitude pour arrêter les rayons ultraviolets, mais c’est aussi un gaz à effet de serre.
Il y a une très grande inertie du système :
Les gaz à effet de serre restent très longtemps dans l'atmosphère :
- la durée de vie moyenne du dioxyde de carbone (CO2) est d'environ 100 ans, donc même si
on cessait les émissions de CO2 maintenant les effets se feraient ressentir encore à très long
terme,
- la durée de vie moyenne du méthane (CH4) est d'environ 12 ans,
- la durée de vie moyenne de l'oxyde nitreux (NO2) est d'environ 120 ans,
- et beaucoup d’énergie thermique est accumulée dans les océans (inertie thermique des
océans),
- on voit déjà les premières conséquences,
- même si on agit maintenant il y aura des problèmes qui coûteront chers,