Faut-il être optimiste ou péssimiste ?

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Faut-il être optimiste ou
péssimiste ?
• Le déclin de la production pétrolière est annoncé mais la
notion de réserve a peu de sens.
• Les moyens de retarder ce déclin sont
• - l’exploration de zones inconnues (pôles, fonds sous
marins, marges profondes)
• - améliorer les techniques d’extraction
• - exploiter le pétrole lourd et le bitume
• - exploiter le «!méthane de la mer!»
• Bref, des raisons de rester optimiste…ou péssimiste…
Exploitation profonde
P. la Science, mai 2003
Marge de
l’Angola
Exploitation des schistes
bitumineux…rentable dès que le
baril dépassera 40 dollars
• (Ajourd’hui, le prix du baril est de 23 dollars).
• Dans la seule province de l’Alberta au Canada, on récupèrerait
plus que les réserves de l’Arabie Saoudite
• Mondialement, on estime à plusieurs centaines de milliards de
tonnes de pétrole.
• On développe des techniques pour solubiliser cette matière
organique peu évoluée.
Black shales
Le méthane de la mer
Le méthane de la mer (1996)
• Piégé dans les clathrates, pression élevée et T faible.
• Deux fois plus de carbone sous la forme de méthane
hydraté au fond des océans que dans les réserves connues
de gaz et de pétrole.
• C’est un carbone difficile à exploiter et potentiellement
catastrophique pour l’environnement s’il dégazait
• De nombreuses compagnies
travaillent à leur exploitation.
Des gaz piégés dans la glace
Bilan sur les modèles climatiques
• Le terme d’entrée présente une ghrande incertitude
(il dépend des modèles de développement
économique)
• Les feed back ne sont pas bien connus.
• Les modèles sont des tests de sensibilité, rien de
plus.
• Ils montrent qu’à des échelles de temps courtes,
l’homme doit apprendre à gérer les déchets de la
combustion des hydrocarbures.
La séquestration géologique du
carbone
Le 21°siècle verra la fin du
pétrole
Changement climatique du au CO2 ou pas, il
faut ralentir voire stopper les émissions de
CO2 dans l’atmosphère.
Au taux de croissance actuelle et au vu de la
démographie, la seule solution est le
stockage : in situ (océan, charbons, aquifère,
roches basiques) ; ex situ.
Un exemple de stockage en mer
du Nord
Expériences sur roches totales
à 90°C et 280 bars de CO2
Pression = 280 bars
Température = 90°C
Durée ! 3 mois
Péridotite
dans l’eau saturée
en CO2
Couche riche
en SiO2
-cœur d’ankérites zonées
-enveloppe de magnésite
Ol
Basalte
dans l’eau saturée
en CO2
CaSiO3 + CO2 = CaCO3 + SiO2
Conclusions
• Imiter la nature = mieux la connaître
• Une nouvelle ère technologique «!quel
climat ferons-nous!»?
• Du point de vue enseignement : de
l’appliqué et du fondamental
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