Les codes du chapitre 18 sont assignés comme diagnostic secondaire uniquement si le signe
ou le symptôme ne fait pas partie intégrante de la pathologie sous-jacente à moins que la
classification ne propose d’autres instructions ou que la présence du symptôme n’apporte une
différence dans la sévérité de la pathologie du patient ou dans les soins donnés. Par exemple,
beaucoup de patients atteints de cirrhose hépatique ont de l’ascite, mais pas tous. En présence
d’ascite, il y a une différence dans les soins donnés, donc le code du chapitre 18 pour l’ascite
(R18.8) doit être assigné comme diagnostic secondaire. Les codes du chapitre 18 ne sont pas
assignés quand ils sont implicites au diagnostic ou quand le symptôme est inclus dans le code
de la pathologie. Un codage redondant est inapproprié. Par exemple :
Douleur abdominale due à un ulcère gastrique – aucun code de symptôme n’est ajouté car la
douleur abdominale fait partie intégrante de l’ulcère.
Coma dû à un diabète sucré – le code de symptôme pour le coma n’est pas assigné car il
existe un code combiné proposé pour l’association du coma et du diabète.
Un patient est admis avec douleur thoracique, considérée initialement comme angoreuse; la
mise au point ne confirme pas ce diagnostic et le médecin pose le diagnostic de douleur
thoracique sur chondrite costale probable (M94.0). La douleur thoracique n’est pas codée car
elle est implicite dans le diagnostic de chondrite costale.
Traduction de la p142)
Résultats anormaux
Les codes des catégories R70 à R97 dans le chapitre 18 sont proposés pour le codage de
résultats anormaux non spécifiques mais il est rarement approprié d’attribuer un de ces codes
pour des patients hospitalisés en soins aigus. Ils sont assignés uniquement (1) quand le
médecin ne peut arriver à un diagnostic définitif et mentionne le résultat anormal dans la liste
des diagnostics et (2) quand ce résultat anormal répond aux critères de l’UHDDS pour
l’enregistrement des diagnostics secondaires.
Par exemple, si le médecin mentionne un diagnostic de résultat électrocardiographique
anormal sans mention de pathologie associée, assigner le code R94.31 Electrocardiogramme
anormal [ECG] [EKG] est approprié si la mise au point complémentaire ne met pas en
évidence de pathologie cardiaque probable. D’autre part, le codeur pourrait relever une
pression artérielle élevée dans le dossier médical, mais le médecin ne la mentionne pas dans la
liste des diagnostics et il n’y a pas trace de mise au point ou de traitement. Dans ce cas,
attribuer le code de ce résultat anormal serait inapproprié.
Si le codeur relève des résultats cliniques en dehors des valeurs normales mais qu’aucun
diagnostic n’est posé, le codeur doit revoir le dossier médical pour déterminer si des tests ou
consultations complémentaires ont été réalisés en lien avec ce résultat ou si un traitement
spécifique a été donné. Si une telle documentation est présente, il est approprié de demander
au médecin si un code doit être assigné.
Par exemple, un patient ayant un taux de potassium bas et traité par potassium intraveineux ou
oral a une pathologie clinique significative qui devrait probablement être rapportée ; il
faudrait demander au médecin s’il faut ajouter un diagnostic. D’autre part, un résultat