TRAVAILLEUR DEVANT ECRAN

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RAVAILLEUR DEVANT ECRAN
1. LES ACTIVITES DES TRAVAILLEURS
DEVANT ECRAN
o Encodage de diverses données,
o Secrétariat,
o Programmation,
o Dactylographie,
o Gestion de processus, poste de commande, de contrôle,
o …
2. EVALUATION DES RISQUES
Cette évaluation comporte un inventaire des risques identifiés dans chaque unité de travail de l’entreprise.
La mise à jour doit être effectuée lors de toute décision d’aménagement important modifiant les conditions de travail.
3. RISQUES PROFESSIONNELS
3.1. La fatigue visuelle
L’œil est continuellement sollicité :
- L’œil passe de la vision de loin, de près à la vision intermédiaire (accomodation) ;
- L’œil passe d’une surface claire à une surface plus sombre (adaptation) ;
Le travail sur écran n’engendre pas d’altération visuelle irréversible mais peut entraîner une sécheresse des globes oculaires, une
rougeur des conjonctives, des picotements des yeux, … Cependant, les symptômes disparaissent après un repos suffisant.
Il existe aussi des facteurs favorisant cette fatigue visuelle :
- la rareté du clignement des paupières,
- un air sec ambiant (climatisation, …),
- l’émission d’ozone par des imprimantes laser dans des locaux mal aérés,
- de mauvaises conditions d’éclairement, des éblouissements …
- …
3.2. Les troubles musculo-squelettiques = TMS
La posture statique, les gestes répétitifs peuvent provoquer des tensions musculo-tendineuses, notamment au niveau des muscles,
de la nuque, des épaules, des coudes, des poignets, des mains et du dos.
Les TMS sont influencés principalement :
- par l’aménagement du poste de travail (écran trop bas, trop haut, souris inadéquate …),
- par le contenu de la tâche (monotonie, tâche de contrôle, tâche d’encodage),
- par une mauvaise correction oculaire,
- par le stress.
3.3. Le stress
Le travail sur écran peut être un facteur de stress en cas :
- de formations / informations insuffisantes,
- d’usage de logiciels non adaptés aux tâches, sans flexibilité, sans possibilité de corrections,
- de risque d’erreurs « inacceptables » dont les conséquences peuvent être dommageables,
- de pression du temps (exigence de vigilance, surcharge de travail),
- de dysfonctionnement au niveau de l’organisation du travail,
- de manque de communication.
Sommaire :
1. Les activités des travailleurs devant écran
2. Evaluation des risques
3. Risques professionnels
3.1. La fatigue visuelle
3.2. Les troubles musculo-squelettiques
3.3. Le stress
4. Actions préventives
5. Surveillance médicale
FM – N°3 - 2010

2
Cellule scientifique
Commission scientifique
Le 14
j
anvier 2010
- Le SPMT veille à la fiabilité des informations publiées, lesquelles ne peuvent toutefois en
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4. ACTIONS PREVENTIVES
L’attention doit porter sur :
• l’architecture :
Les dimensions, l’orientation des locaux, le revêtement mural, la qualité de l’éclairage seront considérées dans cette rubrique
ainsi que l’emplacement des postes informatiques par rapport aux sources lumineuses, à la climatisation, aux arrivées
électriques, … ;
• l’ambiance de travail :
Normes de confort – recommandations :
- niveau sonore (< 55 dBA),
- courants d’air (maximum 0,15m/sec en hiver et 0,25m/sec en été),
- renouvellement de l’air,
- température (20-22°C).
• l’espace de travail,
• l’ergonomie des différents matériels (siège, accessoires, plans de travail, écran, …),
• l’utilisation d’ordinateurs portables et la nécessité d’aménagements spécifiques,
• l’interface ordinateur / utilisateur,
• l’optimisation de l’organisation du travail,
• l’entretien du matériel.
Pour le travailleur, il faut veiller à :
• alterner les activités,
• bouger,
• prendre des pauses,
• porter des corrections oculaires adéquates.
5. SURVEILLANCE MEDICALE
Pour les travailleurs qui utilisent de façon habituelle et pendant un minimum de 4 h / jour les équipements à écran de visualisation, il
est prévu un examen orienté sur la vision à l’embauche, ensuite tous les 5 ans, puis tous les 3 ans à partir de 50 ans.
Un avis ophtalmologique peut être demandé si nécessaire.
Dépistage des effets des contraintes comme les TMS, …
Dr Dominique PARENT,
Conseiller en prévention – Médecin du travail
Le 29 avril 2010
Référence : FM - N°3 - 2010
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