Concepts thérapeutiques pour la Péri-implantite

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Concepts thérapeutiques pour la
PÉRI-IMPLANTITE
Sommaire
Définition, diagnostic et prévalence
3
Facteurs de risque et mesures de prévention
5
Quelles sont les preuves les plus récentes ?
6
Cas cliniques
Thérapeutique régénératrice péri-implantaire (Heitz-Mayfield, Australie)
10
Traitement esthétique et fonctionnel péri-implantaire (Lee, Corée)
12
Traitement de la péri-implantite – secteur postérieur mandibulaire (Stein/Hammächer, Allemagne)
14
Maintien de l’implant – mandibule (McAllister, États-Unis)
16
Remplacement d’une dent manquante – région postérieure (Norton, Royaume-Uni)
18
Traitement esthétique et fonctionnel péri-implantaire – maxillaire (Ramel, Suisse)
20
Régénération d’un défaut osseux profond induit par une péri-implantite (Roccuzzo, Italie)
22
Thérapeutique régénératrice d’un défaut dû à une péri-implantite – mandibule (Salvi, Suisse)
24
Thérapeutique régénératrice associée à une chirurgie plastique avec implant (Schwarz, Allemagne)
26
Thérapeutique régénératrice péri-implantaire – région postérieure (Giovannoli, France)
28
Gamme de produits
30
Références31
Illustration en première page avec l’aimable autorisation du Professeur Andrea Mombelli
2 – Concepts thérapeutiques pour la péri-implantite
DÉFINITION, DIAGNOSTIC ET
PRÉVALENCE
Définition
La maladie péri-implantaire est une pathologie qui affecte les tissus
autour des implants dentaires. Cette maladie va de la mucosite
­réversible (réponse de l’hôte à une infection bactérienne) à la péri-­
implantite irréversible lorsque la perte de l’os alvéolaire est signifi­
cative1.
Mucosite péri-implantaire
Lésion inflammatoire de la muqueuse péri-implantaire avec saignement au sondage et/ou suppuration mais sans perte osseuse.
Péri-implantite
Lésions inflammatoires avec perte osseuse progressive.
Fig. 1 : Illustration de la mucosite péri-implantaire et de la
péri-implantite.
Diagnostic
Les symptômes types de la mucosite et de la péri-implantite ont fait
l’objet de discussions détaillées dans le cadre de plusieurs conférences de consensus2–8 et peuvent être résumés comme suit :
Mucosite
Péri-implantite
Signes et symptômes
Signes et symptômes
> Rougeur et tuméfaction
> Saignement au sondage (BOP)
> Pas de perte osseuse
> Rougeur et tuméfaction
> Saignement et/ou suppuration au
sondage
> Défaut osseux en forme de cratère
> Perte osseuse progressive
Fig. 2 : Signes et symptômes de la mucosite péri-implantaire et de la péri-implantite.
(Photo avec l’aimable autorisation du Dr Giovannoli, photos de droite avec l’aimable autorisation du Prof. Mombelli)
3
Le sondage autour de l’implant joue un rôle clé dans le diagnostic
de la maladie péri-implantaire. Une augmentation de la profondeur
de poche au sondage est un indicateur possible de début d’une
maladie péri-implantaire ; il convient par conséquent de faire un
examen radiographique pour identifier une éventuelle perte osseuse. Les variations osseuses doivent être comparées aux clichés
initiaux réalisés au début du traitement. La formation de poches,
le saignement au sondage, la suppuration et la perte osseuse progressive sont les signes cliniques définissant la péri-implantite2,9.
Prévalence et épidémiologie
À ce jour, aucune étude épidémiologique spécifiquement conçue
n’a été publiée pour calculer la prévalence de la péri-implantite.
La prévalence (survenue dans une population) et l’incidence (taux
de survenue d’une maladie) peuvent seulement être calculées à
partir des études de cohortes rétrospectives, et la prévalence calculée dépend de la définition de la maladie. Les études actuelles
utilisent des définitions hétérogènes de la péri-implantite et les
résultats ne sont par conséquent pas toujours comparables.
Néanmoins, d’après un article récent, la prévalence de la péri-implantite à 5–10 ans serait de 10 % des implants et 20 % des patients
(Fig. 3)2. La mucosite péri-implantaire semble toucher environ 50 %
des sites implantaires et 80 % des patients8,10. Un autre article indique
que des méta-analyses ont estimé les prévalences moyennes de la
mucosite péri-implantaire et de la péri-implantite à 43 % et 22 %,
respectivement51.
ANTÉCÉDENTS DE
PARODONTITE
Les taux de survie et de réussite des implants chez les patients ayant déjà eu
une parodontite sont plus faibles que
chez les patients n’ayant pas de problèmes parodontaux13.
Conclusion : il est fortement recommandé de faire un examen pour déceler une
éventuelle infection parodontale avant
la mise en place des implants. Des poches résiduelles > 5 mm avec saignement
au sondage compromettent le taux de
réussite des implants14, 15.
RUGOSITÉ DE SURFACE
10 %
Sur une période d’observation de 13 ans,
l’incidence de péri-implantite est comparable que les implants aient une surface
lisse ou microrugueuse27.
MUCOSITE
20 %
Une mucosite diagnostiquée mais non
traitée est plus susceptible d’évoluer
vers une péri-implantite qu’une mucosite traitée26.
Conclusion : il faut traiter rapidement la
mucosite.
Fig. 3 : En moyenne, la péri-implantite peut survenir pour un implant sur dix et
chez un patient sur cinq après une période de cinq à dix ans.
4 – Concepts thérapeutiques pour la péri-implantite
FACTEURS DE RISQUE ET
MESURES DE PRÉVENTION
Facteurs de risque
Mesures de prévention
Plusieurs facteurs de risque pouvant être à l’origine de l’apparition
et l’évolution de la mucosite péri-implantaire et de la péri-implantite
ont été identifiés11,12. Les facteurs de risque et les considérations thérapeutiques résumés par le professeur Giovanni Salvi sont répertoriés en figure 4.
> Personnaliser la surveillance du patient selon ses besoins et surveiller le niveau de plaque et les signes d’inflammation.
> Réduire les facteurs de risque modifiables comme cela est décrit
en figure 428.
> Pour une survie élevée à long terme des implants dentaires et de
leurs prothèses, il convient de mettre en place un traitement parodontal de soutien régulier qui inclura des mesures anti-infectieuses préventives52.
SUIVI
Les taux de survie et de réussite à 10 ans
des implants chez les patients ayant
une parodontite traitée sont moins
bons en cas d’hygiène bucco-dentaire
irrégulière16.
Conclusion : un intervalle de suivi régulier
de 3–6 mois adapté au profil de risque
du patient est recommandé17.
TABAC
Le tabac a des conséquences négatives
sur les tissus mous et peut provoquer une
alvéolyse péri-implantaire importante
allant jusqu’à la perte de l’implant28–29.
Conclusion : l’arrêt du tabac favorise la
survie des implants20.
NETTOYAGE
Les reconstructions difficilement accessibles présentent plus souvent une péri-­
implantite que celles facilement accessibles21.
Conclusion : les éléments prothétiques
doivent être choisis et conçus afin de faciliter l’accès des outils d’hygiène bucco-­
dentaire.
Hygiène buccale
Une hygiène buccale insuffisante augmente le risque de péri-implantite22.
Conclusion : une hygiène buccale optimale est la clé pour une bonne santé
péri-implantaire non inflammatoire.
CIMENT RESIDUEL
MUQUEUSE KÉRATINISÉE
Les résidus de ciment sont responsables
de mucosite et de péri-implantite23.
Une muqueuse kératinisée insuffisamment large (< 2 mm) est liée à une
accumulation de plaque, une inflammation et une récession importantes25.
Conclusion : il convient d’accorder une
attention particulière au scellement ;
­sinon, préférer une reconstruction vissée.
Conclusion : il convient de veiller, lors de
l’implantation et à la réouverture, à ce
que la muqueuse kératinisée soit suffisante (≥ 2 mm).
CONTRAINTE SUR L’IMPLANT
Malgré le fait que les études sur l’animal
n’aient pas mis en évidence la relation de
causalité entre la contrainte et la perte
d’ostéointégration24, sans preuves d’infections, cette dernière ne peut pas être
écartée chez l’être humain12.
Fig. 4 : Facteurs de risque et mesures de prévention.
5
Quelles sont les preuves
les plus récentes ?
Le principe du traitement péri-implantaire suit une approche analogue
à celle du traitement de la parodontite et comprend trois phases (Fig. 5) :
> phase systémique
> phase corrective
> phase de maintenance9
1
Anamnèse/Observations
2
Habituellement, le traitement n’est initié qu’après avoir identifié
les facteurs responsables, tels que le desserrement d’une vis, un
excès de ciment, un mauvais ajustement de la partie secondaire ou
un surcontour de prothèse. Parmi les facteurs de risque supplémentaires à envisager avant toute intervention active figurent29, 30 :
>une mauvaise hygiène buccale
>les prothèses mal adaptées gênant le contrôle de la plaque
>le tabagisme et la consommation d’alcool
>une pathologie parodontale encore active
>une maladie systémique (p. ex. diabète)
Phase systémique – Phase hygiène
Le but de la phase Hygiène est de parvenir à un contrôle approprié
de la plaque. Il convient de donner au patient des instructions pour
une bonne hygiène orale30. Dans la mesure où il est souvent difficile
de gérer correctement l’hygiène buccale dans la région péri-implantaire en raison des superstructures prothétiques, il est particulièrement important de personnaliser l’hygiène selon les besoins de
chaque patient9. Il est en outre impératif de réduire la flore pathogène pour empêcher l’évolution de la maladie. Selon l’accès et
l’étendue de la maladie, le détartrage et le surfaçage radiculaire peuvent efficacement éliminer les biofilms bactériens et le tartre9.
Généralement, la phase corrective du traitement des infections péri-­
implantaires ne doit pas commencer avant l’obtention d’une hygiène
buccale stable et d’un indice de plaque (IP) < 19.
Anamnèse
Observations
1
Phase systémique
Diagnostic
Phase Hygiène
Pronostic
Explantation
7
2
Phase corrective
RÉÉVALUATION
PEROPÉRATOIRE
Traitement initial
non chirurgical
3
Phase corrective
Phase de suivi
Maintenance
6
RÉÉVALUATION
4
Traitement chirurgical
5a > Résection
Fig. 5 : Arbre de décision. Adapté à partir de Schwarz F & Becker J, Peri-implant Infection: Etiology, Diagnosis and Treatment.
6 – Concepts thérapeutiques pour la péri-implantite
5b
> Régénération
Prof. Heitz-Mayfield
3
« Bien qu’il n’y ait pas, à l’heure actuelle, d’essais comparatifs randomisés évaluant l’effet des antimicrobiens systémiques, ces derniers
sont fréquemment prescrits en pério-opératoire pour éliminer la
charge microbienne. »
Phase corrective – Traitement non chirurgical
Le débridement non chirurgical avec des instruments appropriés, tels
que des curettes en plastique, carbone ou titane, des aéro-polisseurs,
des appareils à ultrasons, un traitement photodynamique ou le laser
Er:YAG, peut être entrepris avant l’intervention chirurgicale9,30. Un
traitement concomitant avec des antibiotiques systémiques, des
­antibiotiques à administration locale ou l’utilisation d’antiseptiques
topiques (p. ex. la chlorhexidine) peut être bénéfique pour réduire le
saignement au sondage comme la profondeur de poche31,32.
4
Réévaluation
Une réévaluation précoce de la santé péri-implantaire est recommandée dans le mois ou les deux mois suivant le débridement30.
Certains cas de péri-implantite mineure pourraient être résolus avec
une prise en charge non chirurgicale, mais dans la plupart des cas,
la phase corrective permet seulement de ralentir l’évolution de la
maladie ou mieux de la stabiliser. Selon le défaut osseux et l’ostéointégration résiduelle de l’implant, les patients peuvent poursuivre le
traitement de maintenance, être éligibles pour le traitement chirurgical ou l’explantation.
5
Phase corrective – Traitement chirurgical
Si la péri-implantite n’a pas été résolue lors de la réévaluation, il
est recommandé d’opter pour une approche chirurgicale. De plus,
Curettes* ou
aéro-polissage**
TRAITEMENT
­ANTIBIOTIQUE
dans la mesure où le traitement non chirurgical n’a pas pu favoriser
l’ostéointégration sur les sites implantaires exposés, d’autres interventions chirurgicales peuvent être nécessaires. Ces interventions
ont pour but de minimiser le risque de réinfection de la poche péri-­
implantaire, ce qui peut être obtenu au moyen d’une résection ou
d’une augmentation osseuse régénératrice9.
Le résultat de la phase de traitement initial devrait être une réduction
significative des scores de saignement au sondage ainsi que l’absence
de suppuration et de formation de pus. Par conséquent, une intervention chirurgicale peut être déconseillée tant que ce premier objectif thérapeutique n’est pas atteint9.
L’un des principaux objectifs de la chirurgie est d’ouvrir un accès
pour le débridement et la décontamination de la surface d’implant
infectée. La prise en charge chirurgicale implique le décollement
d’un lambeau mucopériosté et l’élimination du tissu de granulation
inflammatoire pour permettre une décontamination efficace de la
surface de l’implant30. Il est impératif d’éliminer le biofilm et le tartre
pour permettre la cicatrisation et réduire le risque d’évolution de la
maladie ou de réinfection33. Les techniques suivantes ont été proposées pour la décontamination de la surface de l’implant : produits
chimiques à application locale, gaze imbibée de solution saline ou
antiseptique, instruments manuels, aéro-polissage, lasers Er:YAG,
traitement photodynamique et modifications de la surface de l’implant (Fig. 6) 30.
À ce jour, aucune méthode de décontamination de surface ne s’est
révélée supérieure aux autres34, 35.
Brossette oscillante en titane
LASER ER:YAG
IMPLANTO­
PLASTIE
Avec l’aimable autorisation
du Prof. F. Schwarz
Avec l’aimable autorisation du Prof. F. Schwarz
Avec l’aimable autorisation du Prof. F. Schwarz
Avec l’aimable autorisation
du Prof. A. Sculean
Avec l’aimable autorisation
du Dr J.-L. Giovannoli
Avec l’aimable autorisation
du Prof. F. Schwarz
Fig. 6 : Techniques de décontamination de la surface de l’implant
* (p. ex. en plastique ou fibre de carbone)
** (p. ex. poudre de bicarbonate de sodium ou de glycine)
7
5a
Résection
Le concept de traitement par résection consiste en la réduction ou
l’élimination des poches péri-implantaires hyperplasiques ou pathologiques qui ont résisté au traitement initial et/ou sont trop difficiles
d’accès pour permettre au patient d’avoir une bonne hygiène buccale9. Le traitement par résection est réalisé au moyen d’une ostéoplastie visant à réduire le défaut intra-osseux et en repositionnant
apicalement le bord muqueux, réduisant ainsi la surface non accessible36. En outre, certains cliniciens réalisent une implantoplastie, en
lissant et en polissant toutes les surfaces supra-crestales ou transmuqueuses de l’implant. Cette procédure réduit l’accumulation de
plaque et facilite l’hygiène buccale pour le patient. Deux études ont
montré que l’association de la résection et de l’implantoplastie se
traduit par des améliorations cliniques et radiologiques sur une période de 3 ans37, 38.
Profondeur de poche (DP), suivi sur le long terme
Geistlich Bio-Oss® +
Geistlich Bio-Gide®
8
HAN (hydroxyapatite nanocristalline)
La résection entraînant un déplacement significatif de la gencive en
direction apicale et l’exposition de la racine implantaire, il est préférable de limiter son application à la zone non esthétique9. Il faut en
outre garder à l’esprit que toute manipulation des implants pourrait
annuler la garantie du fabricant et il est donc préférable de ne l’envisager qu’en dernier recours pour éviter la perte totale de l’implant.
5b
Régénération
Comme pour le traitement parodontal systématique, le traitement
régénérateur de la péri-implantite ne doit pas être envisagé avant la
réduction des signes d’inflammation aiguë par le traitement initial9.
Les deux principaux objectifs du traitement régénérateur sont la
régénération de l’os péri-implantaire et la ré-ostéointégration de
Gain de CAL (mm)
Greffons ou substituts osseux
Greffons + Membranes
7
3,0
2,5
2,0
5
1,5
1,0
4
0,5
0
3
Inclusion
6 mois
2 ans
4 ans
Fig. 7 : Le traitement chirurgical régénérateur avec Geistlich
Bio-Oss® et Geistlich Bio-Gide® a entraîné une réduction de la DP
et des gains de CAL supérieurs à ceux obtenus avec la HAN sur
une période de 4 ans53.
8 – Concepts thérapeutiques pour la péri-implantite
Fig. 8 : Une évaluation récente indique qu’une approche de régénération est
peut-être plus efficace avec des membranes 46. Les preuves scientifiques relatives
à la péri-implantite sont encore limitées. 21 études (dont 8 essais comparatifs
randomisés) ont été évaluées.
Gain de CAL (mm)
DP (mm)
6
Prof. Mombelli
« Parfois, vous trouvez sur un implant une flore où les staphylocoques prédominent, ce qui est inhabituel sur les dents naturelles.
­Aujourd’hui, nous utilisons généralement une association d’amoxi­
cilline et de métronidazole, et uniquement le métronidazole en ­­
cas d
­ ’allergie, mais ce dernier n’est pas efficace contre tous les pathogènes incriminés. »
l’implant. Les études précliniques ont montré que la ré-ostéointégration de la surface de l’implant est possible après l’approche régénératrice, mais la ré-ostéointégration réelle (histologique) doit encore être démontrée chez l’être humain39. Néanmoins, d’après une
revue systématique de la littérature, il est possible de combler les
défauts dus à la péri-implantite, après le traitement chirurgical, au
moyen d’une mise en place concomitante de substituts osseux40.
Lorsque le comblement des défauts dus à une péri-implantite est
nécessaire, l’utilisation d’os minéral naturel avec ou sans membrane
collagénique s’est traduite par des améliorations cliniques marquées
sur le long terme (Fig. 7)41–44. De plus, il est apparu que Geistlich
Bio-Oss® assure un comblement osseux plus stable à la radiographie
par rapport à l’os autogène45, et une évaluation récente indique que
l’utilisation de membranes assure une plus grande efficacité (Fig.
8)46. Cependant, le résultat thérapeutique est fortement influencé
par l’état de santé systémique du patient, les caractéristiques du
défaut, les surfaces de l’implant et les biomatériaux utilisés46. Certains cliniciens associent les deux approches, régénération et résection. Matarasso et al. ont montré qu’une approche associant régénération et résection donne des résultats positifs à 12 mois en
termes de réduction de la profondeur de sondage et de comblement
du défaut à la radiographie36. Le positionnement apical de la gencive
peut être compensé par une augmentation tissulaire simultanée
avec un greffon de tissu conjonctif50 ou une matrice de collagène
porcin – Geistlich Mucograft®51 – pour obtenir un résultat esthétique dans la zone antérieure.
Les défauts intra-osseux contenus, en présence de parois osseuses
résiduelles pour soutenir le greffon, sont plus adaptés pour une approche régénératrice que les défauts non contenus47.
6
Phase de soutien – Traitement d’entretien
La dernière phase du traitement implique un programme d’entretien
et de soins personnalisé. Il est recommandé de mettre en place une
surveillance clinique régulière, complétée le cas échéant par une évaluation radiographique appropriée. Le traitement d’entretien et de
soutien, incluant un renforcement de l’hygiène buccale efficace et
l’élimination professionnelle du biofilm, doit être régulier – généralement tous les 3 à 6 mois, selon la santé buccale et le profil de risque.
Les considérations les plus pertinentes sont les habitudes tabagiques, l’état parodontal, le diabète et les antécédents d’hygiène
­buccale30.
7
Explantation
Le clinicien peut envisager le retrait de l’implant comme option
­thérapeutique au cours de tous les stades du traitement de la péri-­
implantite30. La décision de retirer un implant doit reposer sur les
symptômes absolus ou relatifs (Fig. 9)9.
SYMPTÔMES ABSOLUS
SYMPTÔMES RELATIFS
Mobilité clinique de l’implant
en raison d’une résorption
avancée de l’os alvéolaire de
soutien.
> Perte osseuse supérieure aux
deux tiers de la longueur de
l’implant
> Implants cylindriques creux
> Infections péri-implantaires
résistantes au traitement
> Implants chez les patients
médicalement fragiles
(p. ex. tumeurs, ostéonécrose
de la mâchoire associée aux
bisphosphonates, etc.).
Fig. 9 : Symptômes absolus et relatifs pour le retrait ou non d’un implant.
Une fois la décision d’explantation prise, il convient de tenir compte
de plusieurs autres facteurs supplémentaires, tels que la géométrie,
le diamètre, la longueur de l’implant et le degré d’ostéointégration
résiduelle. Il est possible de dévisser les implants selon la forme
géométrique et le degré d’ostéointégration résiduelle. Dans les
autres cas, il est impératif d’utiliser les instruments d’explantation
spécifiques. Il convient de prendre le soin de préserver l’os alvéolaire
résiduel9.
L’explantation peut s’accompagner d’une augmentation osseuse
pour préparer la crête alvéolaire à la mise en place d’un nouvel implant9.
9
Thérapeutique régénératrice
péri-implantaire
Santé buccale du patient
Au moment du diagnostic
de péri-implantite
Après le traitement
chirurgical
Santé bucco-dentaire
Bonne
Bonne
Etat parodontal
Sain
Sain
Saignement au sondage au niveau de l’implant
Oui
Non
Suppuration
Oui
Non
Indice gingival
3
0
Indice de plaque
1
0
Profondeur de sondage
9 mm
4 mm
État de santé dentaire / parodontal
Santé péri-implantaire
Facteurs de risque
Autres
Excès de ciment sous la muqueuse.
Les soins postopératoires incluaient un bain de bouche à la chlorhexidine (0,2 %) deux fois par jour pendant 1 minute sur une période
de 4 semaines. Maintenance professionnelle tous les 6 mois.
Implant
Site 21 ; Straumann tissue level, diamètre : 4,1 mm,
longueur : 10 mm, col Standard Plus 1,8 mm.
Traitement médicamenteux
Amoxicilline 500 mg et Métronidazole 400 mg trois fois par jour
pendant 7 jours.
Quintessence
Objectifs
Conclusion
1. Maintenir l’implant fonctionnel. 2. Résoudre l’infection péri-­
implantaire. 3. Régénérer le défaut intra-osseux péri-implantaire.
4. Prévenir la récurrence de l’infection péri-implantaire ; un accès
chirurgical a été planifié pour éliminer l’excédent de ciment clairement visible à la radiographie.
La guérison a été obtenue 3 mois après le traitement régénérateur.
La fistule de drainage visible avant le traitement sur la muqueuse
péri-implantaire du plan sagittal a disparu. L’examen clinique à
12 mois a laissé voir une réduction des profondeurs de sondage
­péri-implantaires avec résolution de l’infection péri-implantaire.
Avant extraction.
Avant
Avantextraction.
traitement.
10 – Concepts thérapeutiques pour la péri-implantite
1 an
1 an
après
après extraction.
traitement.
Matériaux utilisés
Geistlich Bio-Oss® granules S (0,25–1 mm)
Geistlich Bio-Gide® 13 mm × 25 mm
Prof. Lisa J.A. Heitz-Mayfield
Perth (Australie)
1
2
3
4
5
6
7
8
9
1
Situation clinique lors de l’examen initial. Grande profondeur
de sondage péri-implantaire de 9 mm avec saignement au
sondage. Une fistule de drainage est visible sur la muqueuse
péri-implantaire faciale.
Une restauration scellée avait été placée sur cet implant
Straumann tissue level environ 4 ans avant le diagnostic de
péri-implantite.
2 Cliché radiographique du niveau osseux sur le site de l’implant avant traitement. Une perte osseuse mésiale et distale
est visible jusqu’à la deuxième spire de l’implant. À noter,
le matériau radio-opaque (ciment en excès) sur la surface
distale de l’implant. À noter également, le tartre sur la surface
mésiale de la 11.
3 Vue palatine du défaut intra-osseux. À noter, la paroi palatine
intacte qui rend la régénération de ce défaut possible.
4 Vue peropératoire de l’implant et du défaut osseux après
élévation du lambeau et avant élimination du ciment en excès
sur la surface de l’implant et la couronne.
5 A
près élimination du tissu de granulation et décontamination
de la surface de l’implant, la partie intra-osseuse du défaut
est comblée avec Geistlich Bio-Oss®. À noter, le contour et
l’ajustement marginal de la couronne ne sont pas parfaits ;
le patient ne souhaitait toutefois pas son retrait.
6 L e site augmenté est recouvert avec la membrane de collagène naturel Geistlich Bio-Gide®.
7 Vue postopératoire après suture. Le lambeau mucopériosté
est fermé pour recouvrir la membrane et des sutures sont
réalisées.
8 S ituation clinique 4 mois après le traitement chirurgical régénérateur au niveau de l’implant.
9 L a radiographie de suivi 12 mois après l’intervention laisse
voir des niveaux osseux stables, avec un défaut totalement
comblé.
11
Traitement esthétique et
fonctionnel péri-implantaire
Santé buccale du patient
Au moment du diagnostic
de péri-implantite
Après le traitement
chirurgical
Santé bucco-dentaire
Moyenne
Bonne
Etat parodontal
Parodontite
Sain
Saignement au sondage au niveau de l’implant
Oui
Non
Suppuration
Oui
Non
Indice gingival
2
0
Indice de plaque
3
0
Profondeur de sondage
7 mm
3,5 mm
État de santé dentaire / parodontal
Santé péri-implantaire
Facteurs de risque
Traitement non chirurgical
Aucun facteur de risque général. Implant placé trop près de la paroi
vestibulaire. Il aurait dû être placé après une ROG ou avoir un
diamètre plus étroit.
Le traitement non chirurgical a consisté en un détartrage et un nettoyage de routine. Le patient a pris de l’amoxicilline 250 mg 3 fois
par jour pendant 3 jours.
Implant
Traitement médicamenteux pendant la phase
chirurgicale
Implant de type Brånemark avec hexagone interne. Mise en place
de l’implant 3 ans avant le diagnostic de péri-implantite.
Amoxicilline 250 mg et Tylenol 25 mg 3 fois par jour pendant 3 jours.
Bain de bouche à la chlorhexidine 5 fois par jour pendant une
s­ emaine.
Quintessence
Objectifs
Conclusion
>A
mélioration esthétique : le patient se plaint du fait que l’implant
soit visible au niveau de la péri-implantite.
> Régénérer le défaut osseux horizontal pour conserver l’implant.
>A
mélioration de l’esthétique avec suffisamment de tissu mou
kératinisé.
> Conservation de l’implant avec une ostéointégration stable.
Avant extraction.
Avant
Avantextraction.
traitement.
12 – Concepts thérapeutiques pour la péri-implantite
1 an
1 an
après
après extraction.
traitement.
Matériaux utilisés
Geistlich Bio-Oss® Collagen 100 mg
Geistlich Bio-Gide® 13 × 25 mm
Greffon de tissu conjonctif
Dr Dalho Lee
Séoul (Corée du Sud)
1
2a
4
5
6
7
8
9
10
11
12
1
Situation clinique avant l’intervention indiquant la perte d’os
et de tissu mou.
2 Trois mois avant la régénération osseuse, une augmentation
tissulaire a été réalisée avec un greffon de tissu conjonctif.
3 Le jour de la deuxième intervention, l’état des tissus mous
péri-implantaire est satisfaisant.
4 Situation peropératoire laissant voir le défaut. Une décortication osseuse est réalisée pour favoriser la régénération.
5 Pour la décontamination, la surface de l’implant est nettoyée/
abrasée avec du bêta-phosphate de calcium puis rincée avec
une solution saline.
6 G
eistlich Bio-Gide® est découpé aux dimensions du défaut
puis placé par-dessus.
2b
3
7 G
eistlich Bio-Oss® Collagen est est placé dans une solution
saline puis mis en forme pour recouvrir le défaut.
8 Geistlich Bio-Oss® Collagen est adapté au défaut.
Il est ensuite complètement recouvert avec la membrane
­Geistlich Bio-Gide®.
9 La membrane Geistlich Bio-Gide® est suturée pour assurer
une plus grande stabilité de la zone augmentée.
10 Vue clinique après suture.
11 C
liché CT post-opératoire. laissant voir la zone augmentée
sur la surface de l’implant.
12 S ituation clinique 4 mois après l’intervention illustrant
la ­stabilité.
13
Traitement de la péri-implantite –
secteur postérieur mandibulaire
Santé buccale du patient
Au moment du diagnostic
de péri-implantite
Après le traitement
chirurgical
Santé bucco-dentaire
Moyenne
Bonne
Etat parodontal
Parodontite chronique
Parodontite chronique
Saignement au sondage au niveau de l’implant
Oui
Non
Suppuration
Oui
Non
Indice gingival
2
1
Indice de plaque
1
0
Profondeur de sondage
PS maxi. 7 mm
PS maxi. 3 mm
État de santé dentaire / parodontal
Santé péri-implantaire
Facteurs de risque
Implant
Tabagisme (5 cigarettes par jour).
Nobel Biocare Replace Straight Groovy. Mise en place de l’implant
5 ans avant le diagnostic de péri-implantite.
Traitement non chirurgical
La première étape du traitement non chirurgical inclut le débridement mécanique avec des curettes. Après rinçage du site, ce dernier
est nettoyé aux ultrasons et par aéro-polissage (glycine). La dernière
étape comprend l’application d’un antiseptique : Chlorhexamed (1 %)
3 fois pendant 10 minutes.
Traitement médicamenteux pendant la phase
chirurgicale
Isocillin 1,2 Mega 3 fois par jour pendant 7 jours.
Quintessence
Objectifs
Conclusion
>Maintien fonctionnel de l’implant dans la région non esthétique.
>Régénération de la lésion circonférentielle au niveau de l’implant
en position 47.
>Des améliorations de la santé buccale du patient ont été
obtenues.
>L’implant est intégré de manière stable un an après le traitement
de la péri-implantite.
Avant extraction.
Avant
Avantextraction.
traitement.
14 – Concepts thérapeutiques pour la péri-implantite
1 an
1 an
après
après extraction.
traitement.
Matériaux utilisés
Geistlich Bio-Oss® granules S (0,25–1 mm)
Geistlich Bio-Gide® 25 × 25 mm
Dr J.M. Stein / Dr C. Hammächer
Aachen (Allemagne)
1
2
3a
4
5
6
7
8
9
10
11
12
1
Situation avant le traitement non-chirurgical avec sondage
parodontal.
2 Cliché radiographique avant le traitement non chirurgical.
3 T raitement non chirurgical – ultrasons (a) et aéro-polissage
avec une poudre à base de glycine (b).
4 S ituation 3 mois après le traitement non chirurgical après
retrait des couronnes et insertion des vis de couverture.
5 T raitement chirurgical : décontamination peropératoire de
l’implant par aéro-polissage.
3b
7 A
près décontamination, le défaut est comblé avec les granules
Geistlich Bio-Oss®.
8 R
ecouvrement avec Geistlich Bio-Gide® pour stabiliser la
zone augmentée.
9 Vue clinique postopératoire après suture.
10 Cliché radiographique de suivi à 6 mois – vue panoramique.
11 Photo de suivi clinique à 6 mois – remise en place des couronnes implanto-portées.
12 Cliché radiographique de suivi à 12 mois.
6 V
ue peropératoire du défaut péri-implantaire décontaminé.
15
Maintien de l’implant –
mandibule
Santé buccale du patient
Au moment du diagnostic
de péri-implantite
Après le traitement
chirurgical
Santé bucco-dentaire
Moyenne
Sain
Etat parodontal
Sain
Sain
Saignement au sondage au niveau de l’implant
Oui
Non
Suppuration
Non
Non
Indice gingival
1
0
Indice de plaque
2
0
Profondeur de sondage
6–8 mm
3–4 mm
État de santé dentaire / parodontal
Santé péri-implantaire
Facteurs de risque
Traitement non chirurgical
Patient diabétique (valeur HbA1c : 7,2 %) et tissu kératinisé insuffisant
autour de l’implant.
Traitement non chirurgical car l’implant n’a été placé que 3 mois
avant le diagnostic de péri-implantite.
Implant
Traitement médicamenteux pendant la phase
chirurgicale
Implant Nobel Biocare de type Brånemark, mis en place 3 mois avant
le diagnostic de péri-implantite.
Amoxicilline 500 mg 3 fois par jour pendant 7 jours. Détoxification
par application locale de tétracycline pendant 2 min.
Quintessence
Objectifs
Conclusion
>Maintien de l’implant sur le site 31.
>Régénération de la lésion circonférentielle et gain de tissu
kératinisé.
>Amélioration de la situation des tissus mous.
>6 mois après la chirurgie régénératrice, l’implant est intégré de
manière stable dans l’os environnant.
Avant extraction.
Avant
Avantextraction.
traitement.
16 – Concepts thérapeutiques pour la péri-implantite
1 an
6 mois
après
après extraction.
traitement.
Matériaux utilisés
Geistlich Bio-Oss® granules S (0,25–1 mm)
Geistlich Bio-Gide® 25 × 25 mm
Greffe gingivale libre
Dr Brad McAllister
Portland (États-Unis d’Amérique)
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
1
adiographie après insertion de l’implant révélant une situaR
tion osseuse stable.
2 Le cliché radiographique à 3 mois post-opératoire laisse voir,
par rapport à la situation initiale, la perte osseuse progressive
due à la péri-implantite.
3 Situation clinique du site de péri-implantite. Le déficit en tissu
kératinisé est notable.
7 T oute la zone augmentée est recouverte d’une membrane
­Geistlich Bio-Gide®.
8 Vue clinique après fermeture du défaut avec des sutures
sans tension.
9 Radiographie réalisée immédiatement après l’intervention
chirurgicale.
4 V
ue peropératoire laissant voir le défaut en forme de cratère
autour de l’implant.
10 5 mois après l’augmentation osseuse régénératrice, une greffe
épithélio-conjonctive est utilisé pour amélior la situation des
tissus mous comme le laisse voir la photo 3.
5 L a surface de l’implant est nettoyée avec de la tétracycline
liquide appliquée avec des pelets de coton.
11 S ituation clinique avec la restauration finale 6 mois après
la procédure d’augmentation osseuse.
6 L e défaut osseux est comblé avec Geistlich Bio-Oss® en
granules.
12 L e cliché radiographique à 6 mois laisse voir un comblement
stable du défaut autour de l’implant.
17
Remplacement d’une dent manquante –
région postérieure
Santé buccale du patient
Au moment du diagnostic
de péri-implantite
Après le traitement
chirurgical
Santé bucco-dentaire
Bonne
Bonne
Etat parodontal
Sain
Sain
Saignement au sondage au niveau de l’implant
Oui
Oui (en mésial uniquement)
Suppuration
Oui
Non
Indice gingival
2
1
Indice de plaque
1
2
Profondeur de sondage
> 10 mm b/m/d/l
2 mm b/d/l ; 4 mm m
État de santé dentaire / parodontal
Santé péri-implantaire
Facteurs de risque
Traitement médicamenteux pendant la phase
chirurgicale
Aucun facteur de risque.
Implant
Implant Astra Tech 4,5 mm × 13 mm TioBlast mis en place 10 ans avant
le diagnostic de péri-implantite.
Traitement non chirurgical
Irrigation profonde avec de la chlorhexidine et application topique
de gel à base de minocycline 2 %.
Amoxicilline 3 g (prophylactique), Tétracycline 1 g dans 20 ml de
­solution saline stérile en application locale, Amoxicilline 250 mg
trois fois par jour pendant 1 semaine post-opératoire. Co-codamol
500/8 mg toutes les 4 à 6 heures pendant 2 jours, dexaméthasone
à dose décroissante 8 mg, 6 mg, 4 mg, 2 mg sur 4 jours.
Bain de bouche à base de chlorhexidine deux fois par jour pendant
1 semaine.
Quintessence
Objectifs
Conclusion
>Restaurer les dents manquantes sur les 4 quadrants.
>Régénérer un défaut osseux à 3 parois.
>Les dents postérieures ont pu être conservées.
>La situation à deux ans est stable.
Avant extraction.
Avant
Avant extraction.
traitement.
18 – Concepts thérapeutiques pour la péri-implantite
1 an
2 ans
après
après extraction.
traitement.
Matériaux utilisés
Geistlich Bio-Oss® granules S (0,25–1 mm)
Geistlich Bio-Gide® 25 × 25 mm
Michael R. Norton
Londres (Royaume-Uni)
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
1
2 Vue clinique pré-opératoire. du site de péri-implantite au
niveau de la 35.
Vue globale 10 ans après la pose des implants.
7 L e défaut osseux péri-implantaire est comblé avec Geistlich
Bio‑Oss® en granules (réhydratés dans une solution contenant
de la tétracycline).
3 La radiographie révèle un défaut profond en forme de cratère
autour de l’implant.
8 Une membrane Geistlich Bio-Gide® prédécoupée est appliquée en double couche pour stabiliser le défaut.
4 Un lambeau permet l’accès à la surface de l’implant concerné.
9 Vue clinique postopératoire après suture.
5 S ituation peropératoire laissant voir la perte osseuse étendue
autour de l’implant.
10 V
ue globale deux ans après le traitement de la péri-implantite.
6 L a surface de l’implant est nettoyée puis décontaminée avec
de la chlorhexidine à 0,2 % pendant 3 à 5 minutes suivie d’un
rinçage à base de tétracycline (1 g dans 20 ml de solution
saline).
11 V
ue clinique de la péri-implantite. L’implant a pu être
­conservé grâce au traitement de la péri-implantite.
12 L a radiographie de suivi à deux ans objective l’intégration
de l’implant dans l’os nouvellement formé.
19
Traitement esthétique et fonctionnel
péri-implantaire – maxillaire
Santé buccale du patient
Au moment du diagnostic
de péri-implantite
Après le traitement
chirurgical
Santé bucco-dentaire
Bonne
Bonne
Etat parodontal
Sain
Sain
Saignement au sondage au niveau de l’implant
Oui
Non
Suppuration
Oui
Non
Indice gingival
3
1
Indice de plaque
1
0
Profondeur de sondage (en mm)
4/9/3/10
Tout < 3 mm
État de santé dentaire / parodontal
Santé péri-implantaire
Facteurs de risque
Traitement non chirurgical
Aucun facteur de risque. Le patient souffrait de fortes douleurs après
la mise en place de la couronne. Les douleurs ont cessé au bout de
deux semaines.
Retrait de la couronne, rinçage avec un gel à base de chlorhexidine
et mise en place d’une vis d’obturation.
Traitement médicamenteux pendant la phase
chirurgicale
Implant
Ankylos, diamètre 3,5 mm, longueur 11 mm ; mise en place de l’implant 4 ans avant le diagnostic de péri-implantite.
Amoxicilline 750 mg 3 fois par jour pendant une semaine, gel à base
de chlorhexidine à 0,2 % 3 fois par jour. Antalgique : acide méfénamique.
Quintessence
Objectifs
Conclusion
>Restaurer la santé péri-implantaire, préserver l’esthétique et
la fonction.
>Traiter le défaut intra-osseux circonférentiel, principalement
vertical, pour reconstruire le tissu dur perdu et préserver le
volume de tissu mou.
>Une esthétique satisfaisante des tissus mous a été obtenue suite
au traitement.
>3 ans après la chirurgie régénératrice, l’implant est toujours
intégré de manière stable dans l’os régénéré.
Avant extraction.
Avant extraction.
Avant traitement.
20 – Concepts thérapeutiques pour la péri-implantite
1 an après extraction.
3 ans après traitement.
Matériaux utilisés
Geistlich Bio-Oss® granules L (1–2 mm)
Geistlich Bio-Gide® 25 × 25 mm
Greffon de tissu conjonctif
Christan Ramel
Zurich (Suisse)
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
1
Situation clinique 4 ans après la mise en place de l’implant.
2 La radiographie laisse voir le défaut osseux péri-implantaire.
Le bord de la couronne va trop loin sous la muqueuse. Un
écart est visible entre la partie secondaire et la couronne.
3 Lors du retrait de la couronne, un excédent important de
ciment était visible au niveau du bord de la couronne retirée.
Le tissu mou montre des signes importants d’inflammation.
Le site est décontaminé avec de la chlorhexidine. Une vis
d’obturation est placée et laissée sous la muqueuse pour
cicatrisation.
4 U
n lambeau, réalisée 3 mois après le retrait de la couronne,
met en évidence un défaut osseux circonférentiel.
5 G
eistlich Bio-Gide® recouvre Geistlich Bio-Oss® au-dessus de
la zone du défaut.
6 G
eistlich Bio-Gide® recouvre complètement la zone augmentée qui est fermée sans tension.
7 Radiographie immédiatement après la chirurgie régénératrice.
8 A
près 2 mois de cicatrisation, un greffon de tissu conjonctif est
utilisé pour améliorer la situation des tissus mous.
9 L a prothèse d’usage est posée 6 mois après la chirurgie régénératrice. La situation clinique laisse voir une bonne cicatrisation
des tissus mous.
10 L a radiographie au moment de la pose de la couronne définitive révèle une situation osseuse stable.
11 L a situation clinique 3 ans après la chirurgie régénératrice
révèle un résultat esthétique stable.
12 L a radiographie à 3 ans révèle une situation osseuse stable à
long terme.
21
Régénération d’un défaut osseux
profond induit par une péri-implantite
Santé buccale du patient
Au moment du diagnostic
de péri-implantite
Après le traitement
chirurgical
Santé bucco-dentaire
Bonne
Bonne
Etat parodontal
Parodontite chronique
Parodontite chronique traitée
Saignement au sondage au niveau de l’implant
Oui
Non
Suppuration
Oui
Non
Indice gingival
2
0
Indice de plaque
0
0
Profondeur de sondage (en mm)
9/11/8/11
3/3/2/3
État de santé dentaire / parodontal
Santé péri-implantaire
Facteurs de risque
Traitement non chirurgical
Aucun facteur de risque.
Détartrage et surfaçage radiculaire.
Implant
Traitement médicamenteux pendant la phase
chirurgicale
Implant SP Ø4,1 RN 12 mm mis en place 6 ans avant le diagnostic de
péri-implantite.
Augmentin 1 g deux fois par jour pendant 6 jours.
Quintessence
Objectifs
Conclusion
>Restauration fonctionnelle de l’implant.
>Régénération de la lésion circonférentielle au niveau de l’implant
en position 44.
>Le défaut osseux profond a pu être régénéré.
>La santé des tissus péri-implantaires a pu être rétablie 8 ans après
la mise en place.
Avant extraction.
Avant
Avantextraction.
traitement.
22 – Concepts thérapeutiques pour la péri-implantite
2,5 ans
1 an après
après extraction.
traitement.
Matériaux utilisés
Geistlich Bio-Oss® Collagen 100 mg
Geistlich Bio-Gide® 25 × 25 mm
Mario Roccuzzo
Turin (Italie)
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11a
1
L a radiographie panoramique 4 ans après la pose de l’implant
laisse voir un os interproximal stable autour de l’implant
en 44.
2 D
eux ans plus tard (6 ans après la mise en place de l’implant),
une perte osseuse péri-implantaire est visible autour de
l’implant.
3 P
oche profonde et saignement au sondage en mésial et distal
par rapport à l’implant.
11b
12a
12b
7 G
eistlich Bio-Oss® Collagen est utilisé pour combler le défaut
dû à la péri-implantite.
8 G
eistlich Bio-Gide® est découpée pour recouvrir la zone du
défaut.
9 L a membrane Geistlich Bio-Gide® est placée de manière à recouvrir Geistlich Bio-Oss® et stabiliser ainsi la zone augmentée.
10 Suture 4-0 Vycril non enfouie du lambeau.
4 A
près élévation d’un lambeau de pleine épaisseur, la surface
de l’implant est nettoyée avec une brossette en titane.
11 R
adiographie et situation clinique à 1 an post-opératoire. Une
profondeur de sondage minime en mésial et en distal indique
l’élimination du défaut au niveau du site de la péri-implantite.
5 L ésion péri-implantaire après le retrait du tissu de granulation
et avant décontamination de la surface de l’implant.
12 L a situation clinique et radiographique 2,5 ans post-opératoires. révèle des conditions stables.
6 D
e l’EDTA est appliqué sur la surface de l’implant pour la
décontaminer.
23
Thérapeutique régénératrice d’un défaut
dû à une péri-implantite – mandibule
Santé buccale du patient
Au moment du diagnostic
de péri-implantite
Après le traitement
chirurgical
Santé bucco-dentaire
Dentition saine
Dentition saine
Etat parodontal
Pas d’antécédents de parodontite traitée
Pas d’antécédents de parodontite traitée
Saignement au sondage au niveau de l’implant
Oui
Non
Suppuration
Oui
Non
Indice gingival
2
0
Indice de plaque
0
0
Profondeur de sondage (en mm)
7/6/6/7
3/3/2/3
État de santé dentaire / parodontal
Santé péri-implantaire
Facteurs de risque
Traitement médicamenteux après la phase chirurgicale
Patient en bonne santé systémique et non fumeur.
> Bains de bouche à la chlorhexidine à 0,2 %.
> Voltarène Rapide 50 mg.
> Antibiotique systémique (amoxicilline).
Implant
Excédent de ciment en mésial et en distal.
Traitement non chirurgical
La couronne scellée n’a pas été retirée. L’excédent de ciment en
­mésial et en distal a été éliminé au cours du traitement non chirur­
gical de la péri-implantite en 45.
Quintessence
Objectifs
Conclusion
>Lambeau d’accès et élimination du tissu de granulation.
>Décontamination de la surface d’implant exposée.
>Traitement régénérateur pour améliorer la situation osseuse.
>L’inflammation péri-implantaire est résolue (c’est-à-dire absence
de saignement et de suppuration).
>Faibles profondeurs de poche au sondage résiduelles.
>Réduction de la profondeur du défaut intra-osseux.
Avant extraction.
Avant
Avantextraction.
traitement.
24 – Concepts thérapeutiques pour la péri-implantite
1 an
2 ans
après
après extraction.
traitement.
Matériaux utilisés
Geistlich Bio-Oss® granules S (0,25–1 mm)
Geistlich Bio-Gide® 25 × 25 mm
Prof. Giovanni E. Salvi
Berne (Suisse)
1
2
3
4
5
6
7
8a
10a
1
10b
11
R
adiographie au moment de la mise en place de la restauration
laissant voir l’excédent de ciment sur les faces mésiale et distale
de l’implant en 45.
2 T rois ans après le scellement de la couronne, des signes d’inflammation de la muqueuse sont visibles autour de l’implant
en 45. Sur la demande du patient, la couronne scellée n’a pas
été retirée.
3 R
adiographie révélant le défaut osseux en forme de cratère.
L’excédent de ciment a été au préalable éliminé au cours de la
phase non chirurgicale.
4 L e défaut osseux en forme de cratère est visible après l’élévation du lambeau muco-périosté. Après l’élimination du tissu de
granulation, la décontamination de la surface de l’implant a été
effectuée avec de la chlorhexidine à 0,2 % et une solution saline.
5 L e défaut péri-implantaire en 45 a été comblé avec Geistlich
­Bio-Oss®. Une membrane Geistlich Bio-Gide® a été adaptée
par-­dessus les granules de Geistlich Bio-Oss® autour du
col de l’implant (non illustré).
8b
9
12a
12b
6 Cicatrisation transmuqueuse de l’implant en 45 après le traitement régénérateur.
7 Radiographie postopératoire du défaut péri-implantaire comblé
avec Geistlich Bio-Oss® en granules.
8 V
ue clinique de l’implant en 45 deux ans après le traitement
régénérateur montrant un tissu mou sain. La radio montre le
comblement osseux en mésial et en distal de l’implant en 45.
9 Photo clinique occlusale 6 ans après le traitement régénérateur.
10 P
hoto clinique vestibulaire 6 ans après le traitement régénérateur laissant voir un tissu mou sain. Le patient a une excellente hygiène buccale. La radio montre le comblement osseux
l’implant en 45.
11 P
hoto clinique linguale de l’implant en 45 neuf ans après le
traitement régénérateur.
12 S ituation clinique vestibulaire de l’implant en 45 neuf ans après
le traitement régénérateur. La stabilité est clairement visible sur
les plans clinique et radiographique.
25
Thérapeutique régénératrice associé
à une chirurgie plastique avec implant
Santé buccale du patient
Au moment du diagnostic
de péri-implantite
Après le traitement
chirurgical
Sain
Sain
Saignement au sondage au niveau de l’implant
100 %
0 %
Suppuration
Oui
Non
Indice gingival
Non évalué
Non évalué
Indice de plaque
<1
<1
Profondeur de sondage
> 8 mm
< 5 mm
État de santé dentaire / parodontal
Etat parodontal
Santé péri-implantaire
Traitement médicamenteux pendant la phase
chirurgicale
Facteurs de risque
Aucun facteur de risque systémique.
Amoxicilline 1 000 mg en péri- et postopératoire (5 jours).
Implant
Implants Straumann Tissue Level.
Traitement non chirurgical
Débridement mécanique et traitement antiseptique local avec de
la chlorhexidine.
Quintessence
Objectifs
Conclusion
>Régénération du défaut osseux dû à la péri-implantite.
>Restauration de l’implant dans la mandibule.
> S ituation stable des tissus mou et osseux après le traitement
régénérateur.
>R
ésolution de la maladie et comblement du défaut à la radio­
graphie.
Avant extraction.
Avant
Avantextraction.
traitement.
26 – Concepts thérapeutiques pour la péri-implantite
18 mois
1 an après
après extraction.
traitement.
Matériaux utilisés
Geistlich Bio-Oss® granules S (0,25–1 mm)
Geistlich Bio-Gide® 25 × 25 mm
Prof. Frank Schwarz
Düsseldorf (Allemagne)
1
2
3
4
5
6
7
8
9
1
S aignement et suppuration sur deux implants en régions 33
et 34.
près décontamination, le défaut intra-osseux est comblé
5 A
avec Geistlich Bio-Oss®.
2 L a radiographie laisse voir des défauts supracrestaux et
intra-osseux combinés.
6 La membrane de collagène Geistlich Bio-Gide® est découpée
aux bonnes dimensions in situ.
3 A
près la chirurgie d’accès par lambeau, le tissu de granulation
a été totalement éliminé du défaut au moyen de curettes
classiques.
7 L es bords de la plaie sont bien positionnées autour
des ­implants.
4 S ituation après implantoplastie. Lissage des parties exposées
des filets sur les faces supracrestales et vestibulaires.
9 R
adiographie à 12 mois – les spires sont bien intégrées
dans l’os.
8 Situation clinique exempte d’inflammation à 18 mois.
27
Thérapeutique régénératrice
péri-implantaire – région postérieure
Santé buccale du patient
Au moment du diagnostic
de péri-implantite
Après le traitement
chirurgical
Santé bucco-dentaire
Bonne
Bonne
Etat parodontal
Sain
Sain
Saignement au sondage au niveau de l’implant
Oui
Non
Suppuration
Oui
Non
Indice gingival
2
1
Indice de plaque
0
0
Profondeur de sondage
7 mm
2 mm
État de santé dentaire / parodontal
Santé péri-implantaire
Facteurs de risque
Traitement médicamenteux pendant la phase
chirurgicale
Risque faible.
Implant
Implant Astra 4,0 mm × 11 mm TioBlast mis en place 10 ans avant le
diagnostic de péri-implantite.
> Amoxicilline 2 g (prophylactique).
> Bain de bouche à base de chlorhexidine 0,12 % sans alcool deux fois
par jour pendant 1 semaine.
> Antalgique Ibuprofène 400 mg à la demande.
Traitement non chirurgical
> Bétadine.
> Antibiotique systémique (amoxicilline 1,5 deux fois par jour pendant
6 jours).
Quintessence
Objectifs
Conclusion
> Conserver l’implant.
>Régénérer un défaut osseux à 3 parois.
>L’implant et la prothèse postérieurs ont pu être conservés.
>La situation à 12 mois est stable.
Avant extraction.
Avant traitement.
28 – Concepts thérapeutiques pour la péri-implantite
1 an après traitement.
Matériaux utilisés
Geistlich Bio-Oss® granules S (0,25–1 mm)
Geistlich Bio-Gide® 25 × 25 mm
Clous en titane Dentsply Frios®
Jean-Louis Giovannoli
Paris (France)
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
1
2
3
4
5
6
Vue clinique initiale.
Radiographie révélant un défaut en forme de cratère autour
de l’implant en région 25.
Vue pré-opératoire après retrait du bridge. L’utilisation d’une
sonde parodontale révèle une profondeur de poche de 7 mm.
Vue du défaut après le débridement et la décontamination
de la surface d’implant exposée.
Comblement avec Geistlich Bio-Oss® mélangé avec une
solution saline.
Une membrane Geistlich Bio-Gide® découpée est appliquée
pour couvrir Geistlich Bio-Oss® puis stabilisée avec 2 clous
en titane.
7/8 Vues vestibulaire/palatine de la technique de suture.
9Technique de suture avec le bridge vissé en place.
10 Radiographie de suivi après 11 mois de cicatrisation.
11 Défaut comblé avec un tissu néoformé (à 11 mois).
12 Les 2 pins en titane sont retirés.
13 Vue vestibulaire de la technique de suture.
14 Radiographie de suivi à 12 mois (1 mois après la réentrée).
15. Vue clinique finale.
29
Gamme de produits
Geistlich Bio-Oss®
Petits granules (0,25–1 mm) | Quantités : 0,25 g, 0,5 g, 2,0 g (1 g ≈ 2,05 cm³)
Les petites particules de Geistlich Bio-Oss® permettent un contact étroit
avec la paroi osseuse environnante. Elles sont recommandées pour les
défauts alvéolaires à 1–2 paroi(s) peu importants et pour le modelage des
contours des greffons autogènes en blocs.
Geistlich Bio-Oss®
Granules de gros calibre (1–2 mm) | Quantités : 0,5 g, 2,0 g (1 g ≈ 3,13 cm³)
Les grandes particules de Geistlich Bio-Oss® se caractérisent par des granules plus espacés. Cela permet, notamment dans les défauts importants,
une meilleure régénération sur des surfaces étendues et laisse suffisamment
d’espace à l’os pour se développer.
Geistlich Bio-Oss® Collagen
Geistlich Bio-Oss® (petits granules) + 10 % collagène (porcin)
Tailles : 100 mg (0,2–0,3 cm³), 250 mg (0,4–0,5 cm³), 500 mg (0,9–1,1 cm³)
Geistlich Bio-Oss® Collagen est indiqué dans le traitement des défauts
parodontaux et des alvéoles après avulsion. Les conditionnements 250 mg
et 500 mg sont indiqués pour le traitement des défauts de grande taille.
Grâce à l’ajout de collagène, Geistlich Bio-Oss® Collagen est particulièrement simple d’application et s’adapte à la morphologie du défaut.
Geistlich Bio-Gide®
Membrane bicouche résorbable | Dimensions : 25 × 25 mm, 30 × 40 mm
Geistlich Bio-Gide® contient du collagène d’origine porcine et présente une
structure bicouche, composée d’une face rugueuse à apposer contre les
tissus osseux à régénérer et d’une face lisse adaptée aux tissus mous.
­Geistlich Bio-Gide® est simple à appliquer : la membrane adhère parfaitement au défaut et résiste aux tensions sans se déchirer.
Geistlich Combi-Kit Collagen
Geistlich Bio-Oss® Collagen, 100 mg ; membrane Geistlich Bio-Gide®, 16 × 22 mm
Utilisés en association, ces deux produits ont les propriétés optimales pour
la préservation de la crête et les augmentations osseuses modérées selon
le principe de la ROG.
Geistlich Mucograft®
Matrice de collagène | Dimensions : 15 × 20 mm, 20 × 30 mm
Geistlich Mucograft® est une matrice de collagène 3D, conçue spécifiquement pour la régénération des tissus mous dans la cavité buccale. Elle est
indiquée pour le gain de tissu kératinisé et pour couvrir une récession.
­Geistlich Mucograft® est une alternative aux greffons de tissus mous autologues.
30 – Concepts thérapeutiques pour la péri-implantite
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Le contenu de cette brochure a pour autre source les articles publiés dans « Geistlich News, Volume 7, numéro 2, 2014 ». Articles cités avec l’aimable
autorisation du Prof. Niklaus P. Lang, du Prof. Giovanni E. Salvi, du Prof. Lisa J. A. Heitz-Mayfield, du Prof. Frank Schwarz et du Prof. Andrea Mombelli.
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