Déprime hivernale et dépression

publicité
Déprime hivernale et dépression
Avec l’arrivée de l’automne, de nombreuses personnes vivent des changements sur les plans de l’humeur, de l’énergie, du sommeil, de l’appétit et
du poids. Des études indiquent que 15 à 25 % de la population des pays
nordiques ressentiraient ces symptômes à un niveau variable pendant les
mois d’automne et d’hiver, selon leur degré d’ensoleillement. Au Canada,
environ 18 % des gens vivraient cette «déprime hivernale» caractérisée par
un manque d’énergie et un moral plus fragile.
Si ce phénomène est, pour la majorité des personnes, de courte durée
et non inquiétant (ne les empêchant pas de vaquer à leurs activités régulières), pour 3 à 10 % de la population adulte, des symptômes plus sévères
prendront la forme d’une véritable dépression, affectant la vie courante, le
travail et les relations avec les autres. Pour conclure à un diagnostic de dépression saisonnière, ces symptômes doivent avoir été présents au moins
deux hivers consécutifs, avec, à chaque fois, rémission et guérison complète à l’été.
Le lien entre la lumière et la dépression menant au concept de dépression saisonnière a été formellement établi dans les années 1980. Au creux
de l’hiver, la quantité de lumière à l’extérieur peut n’atteindre que 2000 lux
(unité de mesure de la luminosité) comparativement à plus de 100 000 lux
un jour d’été ensoleillé. Chez certaines personnes, le manque de lumière
naturelle affecte suffisamment la régulation de l’horloge biologique interne
et la production d’hormones (dont la mélatonine et la sérotonine qui agissent sur l’humeur) pour causer la dépression. Les femmes seraient 3 à 4
fois plus touchées que les hommes, les enfants et les adolescents étant,
pour leur part, plus rarement atteints.
Plusieurs symptômes du trouble affectif saisonnier sont les mêmes que
ceux de la dépression majeure, c’est-à-dire : diminution de l’intérêt et du
plaisir, fatigue extrême, diminution des activités, troubles du sommeil, isolement, dévalorisation, isolement et désespoir. Dans certains cas, comme
c’est le cas pour la dépression classique, les symptômes peuvent s’aggraver au point de conduire à des idéations suicidaires. À ces symptômes
s’ajoutent, de façon plus spécifique, un besoin excessif de sommeil, une
augmentation de l’appétit avec un goût prononcé pour les féculents et les
sucreries, ainsi qu’une prise de poids.
Pour prévenir la dépression saisonnière, il est recommandé d’aller dehors pour profiter de la lumière naturelle au moins 1 heure par jour, de laisser pénétrer le maximum de lumière solaire à l’intérieur de la maison ainsi
que de pratiquer une activité physique, idéalement à l’extérieur. On croit
également que la consommation de poissons riches en oméga-3 (saumon,
maquereau, sardines, etc.) pourrait contribuer à prévenir.
En terme de traitements, puisque la dépression saisonnière résulte d’un
manque de lumière, il suffit souvent d’avoir recours à des séances de luminothérapie pour retrouver son énergie (exposition de 30 minutes par jour,
de préférence le matin, à une lampe conçue à cet effet dont l’intensité lumineuse est de 10 000 lux). Comme dans tous les types de dépression,
l’exercice physique peut également aider à améliorer l’humeur. Si cela ne
donne pas de résultat satisfaisant, les antidépresseurs et la psychothérapie
s’avèrent habituellement efficaces.
Enfin, si vous croyez souffrir de dépression ou de dépression
saisonnière, il est fortement recommandé de consulter un médecin. Vous êtes inquiets pour vous ou un proche? Composez le
1 866 277-3553.
1.
2.
3.
4.
5.
Au Canada, environ 18 % des gens vivent
une «déprime hivernale».
Pour 3 à 10 % de la population adulte, des symptômes
plus sévères de la «déprime hivernale» prennent la
forme d’une véritable dépression.
La dépression saisonnière est une forme de dépression
majeure dont la principale caractéristique est de
survenir durant la même période à chaque année.
Pour prévenir la dépression saisonnière, il est
recommandé d’aller dehors pour profiter de la lumière
naturelle au moins 1 heure par jour et de faire de
l’exercice.
La luminothérapie, la psychothérapie et au besoin les
antidépresseurs sont des outils efficaces pour traiter
la dépression saisonnière.
VRAI
FAUX
VRAI
FAUX
VRAI
FAUX
VRAI
FAUX
VRAI
FAUX
RÉPONSES : Toutes ces affirmations sont vraies!
Po u r l e s p e rs o n n e s s u i c i d a i re s ,
l e u rs p ro ch e s e t l e s p e rs o n n e s
e n d e u i l à l a s u i te d ’ u n s u i c i d e :
Jour et nuit - 7 jours
(direct - sans frais - confidentiel)
1-866-APPELLE
(277-3553)
www.cps02.org
2808086
Téléchargement