La dépression saisonnière La dépression saisonnière (trouble affectif saisonnier) fut reconnue pour la première fois en 1984. C’est une dépression liée au manque de lumière naturelle qui survient au même moment chaque année en automne, pendant au moins 2 années consécutives et qui dure jusqu’au printemps suivant. Il peut aussi arriver que certaines personnes souffrent de dépression saisonnière en été, celle-ci serait alors associée à la chaleur, mais aussi à une trop forte luminosité. Quelques statistiques : Au Canada, 18 % de la population souffre de la dépression saisonnière. 80 % des personnes atteintes sont des femmes âgées entre 18 et 45 ans. En Alaska, 9 % de la population en est touchée. Les symptômes Humeur dépressive Fatigue Manque d’énergie Besoin exagéré de sommeil Perte de motivation et d’intérêt Baisse d’estime de soi Sentiment de tristesse Sentiment d’angoisse Apparition de pensées négatives Augmentation de l’appétit avec un goût marqué pour le sucre Diminution de la libido Gain de poids et irritabilité Les causes Parmi les causes de la dépression saisonnière, on note le manque de luminosité qui entraine un déséquilibre biochimique de la mélatonine, une hormone produite par le cerveau qui contribue à régulariser l’humeur et nos équilibres biologiques. Types de traitements La luminothérapie : Exposition à une lumière intense fournie par une lampe spécialement conçue à cet effet. Elle permet une réduction de la production de la mélatonine. Des expositions variant de 30 à 60 minutes par jour. Le taux de succès de la luminothérapie serait de 70 %. Le tryptophane : C’est un acide aminé qu’on retrouve dans l’alimentation et qui permet d’augmenter le taux de sérotonine dans le cerveau. La dose nécessaire est d’un gramme, trois fois par jour. Les antidépresseurs : Ils diminuent les symptômes qui empêchent l’individu de fonctionner normalement. Ils donnent des résultats au bout de 4 à 6 semaines. Souvent combinés avec la luminothérapie. La psychothérapie : On peut diminuer les symptômes en travaillant notamment sur les attitudes négatives et les comportements. Soulager la dépression saisonnière par l’alimentation Notre alimentation ainsi que l’ensemble de nos habitudes de vie ont également un impact direct et majeur sur notre équilibre mental. Une alimentation très riche en nutriments nous redonnera la force et l’énergie pour nous soutenir dans cette période difficile et nous aider à sortir plus rapidement de cet état. Une bonne digestion, un signe d’une bonne santé Saviez-vous que le tube digestif a aussi des fonctions immunitaires? Par exemple, la sérotonine est une molécule impliquée dans la régulation de plusieurs fonctions biologiques telles que le sommeil, l’agressivité, les comportements sexuels et alimentaires, et la dépression. 90 % de la sérotonine présente dans le corps est localisée dans nos intestins! Si nos intestins sont congestionnés, notre humeur et notre état d’esprit seront directement affectés d’où l’expression « Un esprit sain dans un corps sain ». La priorité dans votre régime alimentaire devrait être donnée aux légumes et aux fruits frais pour faire le plein de vitamines et de minéraux. Les légumes de saison en janvier sont les betteraves, les carottes, les choux (blanc, chinois, de Bruxelles, fleur, rouge frisé ou vert pommé), les courges, les endives, les navets, les panais, les poireaux, les potirons, les radis noirs et le topinambour. Ça tombe bien puisque durant l’hiver nous voulons des légumes plus consistants et compacts tels que les courges et les potirons. Ces aliments sont riches en minéraux et en antioxydants pour notre système immunitaire et ils contribuent à réduire la glycémie. N’oubliez pas l’ail, l’échalote, le laurier, l’oignon rouge et jaune pour assaisonner les plats et pour les salades. Naturellement en janvier l’offre pour les agrumes est à point. Juste à temps pour faire le plein de vitamine C, cette vitamine qui protège notre système immunitaire. La vitamine C a directement été mise en cause dans les cas de dépression, alors n’hésitez pas à prendre un supplément de vitamine C naturelle. L’hydratation est aussi un facteur très important pour notre corps et même pour notre niveau d’énergie. Même une faible déshydratation peut nous donner un sentiment de fatigue et de faim. Nous devrions boire 8 verres d’eau (2 litres) par jour. L’eau contenue dans les autres boissons, telles que le café et les jus, devrait être un supplément et non compris dans vos 8 verres d’eau nécessaires. Il n’y a rien de mieux que de l’eau claire pour faire un bon nettoyage et bien s’hydrater sans ajouter de sucre ou d’autres ingrédients. En parlant de boisson, il faut diminuer l’alcool puisqu’en plus de déprimer le système nerveux central, il fait baisser la glycémie donc augmente le sentiment de fatigue et engorge notre système de filtration (le foie et les reins). Les oméga-3 sont aussi reconnus pour leur soutien à un équilibre mental et émotionnel. On appelle ses acides gras essentiels le carburant du cerveau. Les meilleures sources d’oméga-3 sont : les poissons d'eau froide (maquereau, anchois, sardine, hareng, morue, thon, haddock, truite, saumon). Il existe aussi des sources végétales dont les graines de lin, de l'huile de colza, de l'huile de chanvre, des noix. Les sources végétales n’agissent pas de la même façon que les sources de poisson, il est donc suggéré de varier notre alimentation et d’y inclure les deux sources. Des suppléments? La prise de suppléments nutritionnels naturels et de qualité peut aider à combler certaines carences et nous aider à traverser cette période difficile. La vitamine D et les oméga-3 sont souvent considérées durant cette période. Parlez-en à votre nutritionniste ou votre médecin pour être bien conseillé. Jessica Mackey, tech. dt. Via L’Attitude www.vialattitude.com CRESS PAE www.cresspae.com Sources de références : www.moietcie.ca/articles/sante/depression-saisonniere-symptomes-et-traitements www.passeportsante.net.fr/maux/problemes/print.aspx?doc=depression_saisonnier