Société pharmaceutique
(GLAXOSMITHKLINE)
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
SEROXAT 20 mg comprimés pelliculés
SEROXAT 30 mg comprimés pelliculés
SEROXAT 2 mg/ml suspension buvable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé pelliculé contient 20 mg/30 mg de paroxétine (sous forme de chlorhydrate de paroxétine hémihydratée).
10 ml de suspension buvable contiennent 20 mg de paroxétine (sous forme de chlorhydrate de paroxétine hémihydratée).
Excipients à effet notoire10 ml de suspension buvable contiennent :
- 20 mg de parahydroxybenzoate de méthyle
- 6 mg de parahydroxybenzoate de propyle
- 0,9 mg de colorant jaune orangé S (E110)
- 4 g de sorbitol (E420)
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé.
Suspension buvable.
Comprimé à 20 mg
Comprimé blanc, pelliculé, de forme ovale biconvexe, gravé ‘SEROXAT 20’ ou20’ d’un côté et barre de cassure de lautre.
Le comprimé à 20 mg peut être divisé en doses égales si nécessaire.
Comprimé à 30 mg
Comprimé bleu, pelliculé, de forme ovale biconvexe, gravéSEROXAT 30’ ou30 dun côté et barre de cassure de lautre. La barre
de cassure nest là que pour faciliter la prise du comprimé, elle ne le divise pas en doses égales.
Suspension buvable
Suspension orange vif assez visqueuse ayant une odeur d’oranges et exempte de substances étrangères.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Traitement de :
- Episode dépressif majeur
- Troubles obsessionnels compulsifs
- Trouble panique avec ou sans agoraphobie
- Trouble d’anxiété sociale / Phobie sociale
- Trouble d’anxiété généralisée
- trouble de stress post-traumatique
4.2 Posologie et mode d’administration
Posologie
EPISODE DEPRESSIF MAJEUR
La posologie recommane est de 20 mg par jour. En général, lamélioration du patient débute après une semaine de traitement mais
peut ne devenir manifeste qu’à partir de la deuxième semaine.
Comme avec tous les médicaments antidépresseurs, la posologie doit être revue et ajustée si nécessaire dans les 3 à 4 semaines après
linitiation du traitement et par la suite si cela est jugé cliniquement justifié. Chez certains patients, ayant une réponse insuffisante à 20
mg, la posologie peut être augmentée graduellement par paliers de 10 mg en fonction de la ponse thérapeutique, jusquà un maximum
de 50 mg par jour
Les patients souffrant depression doivent être traités pendant une période suffisante dau moins 6 mois afin de garantir labsence de
symptômes résiduels.
TROUBLES OBSESSIONNELS COMPULSIFS
La posologie recommane est de 40 mg par jour. Les patients devront commencer leur traitement avec 20 mg par jour et cette dose
peut être augmentée progressivement par paliers de 10 mg jusquà la dose recommane. Dans le cas où une réponse insuffisante
serait observée après plusieurs semaines de traitement avec la dose recommandée, certains patients peuvent néficier d’une
augmentation progressive de dose jusquà un maximum de 60 mg par jour.
Les patients souffrant de troubles obsessionnels compulsifs doivent être traités pendant une période suffisante afin de garantir labsence
de symptômes résiduels. Cette période peut durer plusieurs mois voire même plus longtemps (voir rubrique 5.1 Propriétés
pharmacodynamiques).
TROUBLE PANIQUE
La posologie recommane est de 40 mg par jour. Les patients devront commencer leur traitement avec 10 mg par jour et cette dose
peut être augmentée progressivement par paliers de 10 mg en fonction de la ponse thérapeutique jusquà la dose recommane.
Une faible dose initiale est recommandée afin de minimiser l’aggravation potentielle des symptômes du trouble panique, qui survient
généralement précocement dans le traitement de ce trouble. Dans le cas où une réponse insuffisante serait observée après plusieurs
semaines de traitement avec la dose recommane, certains patients peuventnéficier d’une augmentation progressive de dose
jusquà un maximum de 60 mg par jour.
Les patients atteints de trouble panique doivent être traités pendant une période suffisante afin de garantir labsence de symptômes
résiduels. Cette riode peut durer plusieurs mois voire même plus longtemps (voir rubrique 5.1 Propriétés pharmacodynamiques).
TROUBLE DANXIETE SOCIALE/PHOBIE SOCIALE
La posologie recommane est de 20 mg par jour. Dans le cas où une réponse insuffisante serait observée après plusieurs semaines de
traitement avec la dose recommane, certains patients peuventnéficier d’une augmentation progressive de dose par paliers de 10
mg jusquà un maximum de 50 mg par jour. L’utilisation à long terme doit être régulièrement évaluée (voir rubrique 5.1 Propriétés
pharmacodynamiques).
TROUBLE DANXIETE GENERALISEE
La posologie recommane est de 20 mg par jour. Dans le cas où une réponse insuffisante serait observée après plusieurs semaines de
traitement avec la dose recommane, certains patients peuventnéficier d’une augmentation progressive de dose par paliers de 10
mg jusquà un maximum de 50 mg par jour. L’utilisation à long terme doit être régulièrement évaluée (voir section 5.1 Propriétés
pharmacodynamiques).
TROUBLE DE STRESS POST-TRAUMATIQUE
La posologie recommane est de 20 mg par jour. Dans le cas où une réponse insuffisante serait observée après plusieurs semaines de
traitement avec la dose recommane, certains patients peuventnéficier d’une augmentation progressive de dose par palier de 10
mg par semaine jusquà un maximum de 50 mg par jour. L’utilisation à long terme doit être régulièrement évaluée (voir rubrique 5.1
Propriétés pharmacodynamiques).
INFORMATIONS GENERALES
SYMPTOMES DE SEVRAGE OBSERVES LORS DE LARRET DE LA PAROXETINE
Un art brutal du traitement doit être évité (voir rubriques 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi et 4.8 Effets
indésirables). Le schéma dégressif de la paroxétine utilisé au cours des essais cliniques prévoyait une interruption progressive de
traitement avec diminution de la dose journalière par palier de 10 mg chaque semaine.
Si des symptômes entrnant une gêne insupportable pour le patient devaient survenir lors de la diminution de la dose ou à larrêt du
traitement, la reprise de la dose prédemment prescrite pourra être envisagée. Le médecin pourra ensuite continuer à diminuer la dose
à un rythme plus progressif.
Populations particulières
- Sujets âgés :
Une augmentation des concentrations plasmatiques peut survenir chez les sujets âgés mais elles demeurent cependant dans les limites
de celles observées chez les patients plus jeunes. La dose initiale sera celle utilie chez ladulte. Une augmentation de dose pourra être
utile chez certains patients, mais la dose maximale ne devra pas exder 40 mg par jour.
- Enfants et adolescents (7-17 ans) :
La paroxétine nest pas indiquée chez lenfant et ladolescent ; en effet, des études cliniques contrôlées ont mont que la paroxétine
était associée à un risque accru de comportement suicidaire et d’hostilité. De plus, lefficacité de la paroxétine na pas été suffisamment
démonte dans ces essais (voir rubriques 4.4 Mises en garde sciales et précautions d’emploi et 4.8 Effets insirables).
- Enfants âgés de moins de 7 ans :
Lutilisation de la paroxétine na pas é étudiée chez lenfant de moins de 7 ans. La paroxétine ne doit pas être utilie tant que son
efficacité et sa curité d’emploi n’ont pas été démontes dans cette tranche d’âge.
- Insuffisance hépatique/rénale :
Une augmentation des concentrations plasmatiques de la paroxétine est observée chez l'insuffisant rénal sévère (clairance de la
catinine < 30 ml/min) ainsi que chez l'insuffisant hépatique. De ce fait, la posologie doit être limitée à l'utilisation des doses les plus
faibles dans la fourchette thérapeutique.
Mode dadministration
Il est recommandé dadministrer la paroxétine en une prise journalière, le matin au cours du petitjeuner.
Les comprimés doivent être avalés plut que croqués.
Bien agiter le flacon avant toute utilisation.
4.3 Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à lun des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
La paroxétine est contre-indiquée en association aux Inhibiteurs de la Monoamine Oxydase (IMAO).
Dans des situations exceptionnelles, le linézolide (un antibiotique et un inhibiteur réversible et non sélectif de la IMAO) peut être
administ en association avec la paroxétine à condition de disposer des moyens nécessaires pour surveiller étroitement les sympmes
du syndrome sérotoninergique et pour suivre la tension artérielle (voir rubrique 4.5).
Le traitement avec la paroxétine pourra être initié :
- 2 semaines après l’art d’un traitement par un IMAO non réversible, ou
- au moins 24 heures aps arrêt d’un IMAO réversible (ex : moclomide, linézolide, chlorure de méthylthioninium (bleu de
méthylène, un agent de visualisation préopératoire qui est un IMAO réversible et non-sélectif.))
Respecter un délai dau moins une semaine entre larrêt de la paroxétine et le but du traitement par un IMAO.
La paroxétine ne doit pas être utilisée en association avec la thioridazine. En effet, comme les autres inhibiteurs du CYP450 2D6, elle
est susceptible d’augmenter les concentrations plasmatiques de thioridazine (voir rubrique 4.5 Interactions avec d’autres médicaments
et autres formes dinteractions). L’administration de thioridazine seule peut conduire à un allongement de l’intervalle QTc associé à des
arythmies ventriculaires graves telles que des torsades de pointe et une mort subite.
La paroxétine ne doit pas être utilisée en association avec du pimozide (voir rubrique 4.5 Interactions avec d'autres médicaments et
autres formes d'interaction).
4.4 Mises en garde sciales et précautions d’emploi
Le traitement par la paroxétine doit être initié avec prudence 2 semaines après l’arrêt d’un traitement par IMAO non réversible ou 24
heures aps larrêt dun IMAO réversible. La dose de paroxétine doit être augmentée progressivement jusqu’à ce quune réponse
thérapeutique optimale soit obtenue (voir rubriques 4.3 Contre-indications et 4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres
formes d’interactions).
Population pédiatrique
Lutilisation de la paroxétine est déconseillée chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans. Des comportements de type
suicidaires (tentatives de suicide et pensées suicidaires) et de type hostile (principalement agressivité, comportement dopposition et
colère) ont été plus fréquemment observés au cours des études cliniques chez les enfants et adolescents traités par des antidépresseurs
par rapport à ceux traités par placebo. Si, en cas de nécessité clinique, la cision de traiter est néanmoins prise, le patient devra faire
lobjet d’une surveillance attentive pourtecter l'apparition de symptômes suicidaires. De plus, on ne dispose d’aucune donnée de
tolérance à long terme chez lenfant et l’adolescent concernant la croissance, la maturation, et le veloppement cognitif et
comportemental.
Suicide/pensées suicidaires ou aggravation clinique
La dépression est associée à une augmentation du risque de pensées suicidaires, d’autodestruction et de suicide vènements en
relation avec le suicide). Ce risque persiste jusqu’à la survenue dune rémission significative. Lamélioration pouvant ne survenir
qu’après les premières semaines de traitement ou plus, les patients doivent être étroitement surveillés jusquà cette amélioration.
Lexpérience clinique montre que le risque suicidaire peut augmenter au stade précoce de la guérison.
Les autres troubles psychiatriques dans lesquels la paroxétine est prescrite peuvent également être associés à un risque accru
dévènements en relation avec le suicide. De plus, ces troubles peuvent être associés à un épisode dépressif majeur. Les mêmes
précautions demploi prises pour les patients souffrant d’épisodespressifs majeurs devront donc être appliquées aux patients
souffrant dautres troubles psychiatriques.
On sait que le risque de tentative de suicide ou de pene suicidaire est accru chez les patients ayant des antécédents dévènements en
relation avec le suicide ou des pensées suicidaires, ou chez ceux manifestant un niveau dies suicidaires significatif avant debuter le
traitement. Ces patients devront être étroitement surveillés pendant le traitement. Une méta-analyse d’études cliniques contlées par
placebo sur l’administration d’antipresseurs à des patients adultes souffrant de troubles psychiatriques a montré une augmentation du
risque de comportement suicidaire sous antipresseur par rapport au placebo chez les patients en dessous de 25 ans (voir également
la rubrique 5.1).
Les patients, en particulier les patients à risque élevé, doivent être étroitement surveillés lors dun traitement médicamenteux, surtout au
début du traitement et après des modifications de la dose. Les patients (et les personnes qui soccupent deux) doivent être avertis de
la nécessité d’une surveillance en cas d’aggravation clinique, de comportements suicidaires et de modifications inhabituelles du
comportement. Dans ce cas, un avis médical doit être deman sans délais.
Akathisie/ agitation psychomotrice
Lutilisation de la paroxétine a été associée à l’apparition d’akathisie, caractérisée par une sensation inrieure dimpatience et
dagitation psychomotrice, telle quune impossibilité de sasseoir ou de se tenir debout calmement associée en général avec une
détresse subjective. Ces symptômes surviennent plutôt dans les premières semaines de traitement. Chez les patients veloppant ces
symptômes, une augmentation de posologie peut être préjudiciable.
Syndromerotoninergique/syndrome malin des neuroleptiques
Dans de rares cas, un syndrome sérotoninergique ou des événements de type syndrome malin des neuroleptiques peuvent survenir lors
du traitement par la paroxétine, en particulier lorsque celle-ci est associée à des médicaments rotoninergiques et/ou des
neuroleptiques. Ces syndromes pouvant menacer le pronostic vital, le traitement par la paroxétine devra être arrêté si de tels
événements surviennent (caractérisés par un ensemble de symptômes comme hyperthermie, rigidité, myoclonies, instabilité du sysme
nerveux autonome accompagnée de possibles fluctuations rapides des signes vitaux, modification de l’état psychique incluant confusion,
irritabili, agitation extrême évoluant vers un délire et un coma). Un traitement symptomatique de support devra être instau. La
paroxétine ne doit pas être utilie en association avec les précurseurs de la sérotonine (comme le L-tryptophane, loxitriptan) en raison
du risque de syndrome sérotoninergique (voir rubriques 4.3 Contre-indications et 4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres
formes d’interactions).
Episode maniaque
Comme pour tous les antipresseurs, la paroxétine doit être utilie avec précaution chez les patients ayant des andents d’épisode
maniaque. En cas de virage maniaque, le traitement par la paroxétine devra être ar.
Insuffisance rénale/hépatique
Une attention particulière est recommandée chez les patients ayant une insuffisance rénale sévère ou une insuffisance hépatique (voir
rubrique 4.2 Posologie et mode dadministration).
Diabète
Chez les patients diatiques, le traitement par ISRS (Inhibiteurs lectifs de la Recapture de larotonine) peut altérer le contrôle de
la glycémie. Il peut être nécessaire dajuster la posologie de linsuline et/ou de lhypoglycémiant oral. En outre, certaines études
suggèrent que ladministration concomitante de paroxétine et de pravastatine pourrait augmenter les taux de glymie (voir rubrique
4.5).
Epilepsie
Comme d’autres antipresseurs, la paroxétine doit être utilie avec précaution chez les patients épileptiques.
Convulsions
Lincidence globale des crises convulsives est inférieure à 0,1% chez les patients traités par la paroxétine. La survenue de crises
convulsives impose l’arrêt du traitement.
Electroconvulsivothérapie
Il existe peu de données cliniques sur ladministration concomitante de la paroxétine avec lélectroconvulsivothérapie.
Glaucome
Comme d’autres ISRS, la paroxétine peut provoquer une mydriase et devra être utilisée avec prudence chez les patients ayant un
glaucome à angle étroit ou un antécédent de glaucome.
Pathologies cardiaques
Les précautions d’usage doivent être observées chez les patients souffrant de pathologies cardiaques.
Hyponatrémie
Une hyponatrémie a été rarement rappore, principalement chez le sujet âgé. Une attention particulière devra être portée aux patients
présentant un risque dhyponatrémie ex : associations médicamenteuses et cirrhose. Lhyponatrémie est généralement réversible à
larrêt de la paroxétine.
Hémorragies
Des saignements cutanés tels des ecchymoses et des purpuras ont été rapportés avec les ISRS. D’autres manifestations
hémorragiques, telles que des hémorragies gastro-intestinales et gynécologiques, ont é rapportées.
Les patients âgés peuvent présenter un risque accru dévénements hémorragiques non liés à des menstruations.
La prudence est conseillée chez les patients traités simultanément par des ISRS et des anticoagulants oraux, des médicaments agissant
sur la fonction plaquettaire ou d'autres médicaments susceptibles d'augmenter le risque de saignement (ex : antipsychotiques atypiques
tels que la clozapine, les phénothiazines, la plupart des antipresseurs tricycliques, l'acide atylsalicylique, les AINS et les inhibiteurs
de la COX-2) ainsi que chez les patients ayant des antécédents d'anomalies de l'hémostase ou souffrant de pathologies qui les
prédisposent à des saignements (voir rubrique 4.8).
Interaction avec le tamoxifène
La paroxétine, un inhibiteur puissant du CYP2D6, peut entraîner une diminution des concentrations dendoxifène, lun des principaux
métabolites actifs du tamoxifène. Cest pourquoi la paroxétine sera, si possible, évitée au cours dun traitement par le tamoxifène (voir
rubrique 4.5).
Substances affectant le pH gastrique
Chez les personnes recevant la suspension orale, la concentration plasmatique de paroxétine peut être influencée par le pH gastrique.
Des données in vitro ont mont quun environnement acide est nécessaire pour la libération du principe actif de la suspension, et par
conquent labsorption pourrait être réduite chez les patients ayant une achlorhydrie ou un pH gastrique élevé, par exemple après
lutilisation de certaines substances (antiacides, antagonistes des récepteurs histaminiques H2, inhibiteurs de la pompe à protons), à
certains stades de maladies (par exemple gastrite atrophique, anémie pernicieuse, infection chronique à Helicobacter pylori) et après
chirurgie (vagotomie, gastrectomie). Il faut tenir compte de l’influence du pH lors d’un changement de formulation de paroxétine (par
exemple, la concentration plasmatique de paroxétine peut diminuer chez les patients avec un pH gastrique élevé et qui remplacent les
comprimés par la suspension orale). La prudence est recommandée lors de l’initiation ou à larrêt du traitement avec les substances
augmentant le pH gastrique. Des ajustements de doses peuvent être nécessaires dans de telles situations.
Symptôme de sevrage à l’arrêt du traitement par paroxétine
Les symptômes de sevrage à lart du traitement sont fréquents particulièrement si lart est brutal (voir rubrique 4.8 Effets
indésirables). Dans les essais cliniques, les effets insirables observés lors de larrêt du traitement sont survenus chez 30 % des
patients traités par la paroxétine contre 20 % des patients recevant un placebo. La survenue de sympmes de sevrage doit être
distinguée de laddiction ou de la dépendance.
Le risque de symptômes de sevrage peut être fonction de plusieurs facteurs incluant la durée du traitement, la posologie et le rythme de
la duction de la dose.
Des sensations vertigineuses, troubles sensoriels (incluant paresthésies, sensations à type de charge électrique et acouphène),
troubles du sommeil (incluant rêves intenses), agitation ou anxiété, nausées, tremblement, confusion, hypersudation, céphalées,
diarrhée, palpitations, instabilité émotionnelle, irritabili et troubles visuels ont é rapportés. Généralement, ces symptômes sont
dintensité légère à modérée ; cependant ils peuvent être d’intensité sévère chez certains patients. Ils surviennent généralement dans les
premiers jours suivant l’art du traitement, mais quelques ts rares cas ont été rapportés chez des patients ayant accidentellement
omis de prendre une dose. Généralement, ces symptômes sont spontanément résolutifs en deux semaines même si, chez certaines
personnes, ils peuvent se prolonger (deux - trois mois voir plus). Il est donc conseillé de diminuer progressivement la dose de
paroxétine sur une période de plusieurs semaines ou mois, selon les besoins des patients (voir Symptômes de sevrage observés lors de
larrêt de la paroxétine, rubrique 4.2 Posologie et mode dadministration).
Mise en garde avec les excipients
Parabènes
La suspension buvable de paroxétine contient des parahydroxybenzoates de méthyle (E218) et du parahydroxybenzoate de propyle
(E216) (paranes), connus pour entraîner des urticaires, généralement des réactions de type retar comme des dermatites de
contact, mais rarement des réactions immédiates comme un bronchospasme.
Colorant jaune orangé S
La suspension buvable de paroxétine contient le colorant jaune orangé S (E110) qui peut causer des réactions allergiques.
Sorbitol E420
La suspension buvable de paroxétine contient du sorbitol (E420). Ce médicament est contre-indiqué chez les patients présentant une
intolérance au fructose (maladie héréditaire rare).
4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Médicamentsrotoninergiques
Comme avec les autres ISRS, lassociation de la paroxétine à des médicaments sérotoninergiques peut entrner une majoration des
effets de la sérotonine (syndrome sérotoninergique : voir rubrique 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi). En cas
dassociation de médicaments sérotoninergiques (tels que L-tryptophane, triptans, tramadol, linézolide, chlorure de méthylthioninium
(bleu de méthylène)), ISRS, lithium, pethidine et préparations à base de millepertuis (hypericum perforatum) et de paroxétine, la
prudence est recommandée et un suivi clinique plus étroit est nécessaire. Des précautions sont recommanes avec le fentanyl, utilisé
en anesthésie générale ou comme traitement de la douleur chronique. L’utilisation concomitante de paroxétine et d’inhibiteurs de la
IMAO est contre-indiquée en raison du risque de syndrome sérotoninergique (voir rubrique 4.3 Contre-indications).
Pimozide
1 / 14 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !