1. DENOMINATION DU MEDICAMENT HEXABRIX 320 mg I

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Résumé des caractéristiques du produit
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
HEXABRIX 320 mg I/ml, solution injectable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Ioxaglate de méglumine
39,30 g
Ioxaglate de sodium
19,65 g
pour 100 ml de solution.
HEXABRIX est une solution transparente à jaune pâle
L’Osmolalité de la solution est de 600 mOsm/kg H2O.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Solution injectable.
4. DONNÉES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Ce médicament est à usage diagnostique uniquement.
Opacifiant qui s’utilise dans les explorations radiologiques suivantes :
− Angiographie (artériographie et phlébographie) de tous les territoires (y compris cérébral et
cardiaque).
− Urographie I.V.
− Radiopédiatrie (angiographie, urographie, radiologie digestive).
− Arthrographie.
− Tomodensitométrie computérisée.
4.2 Posologie et mode d’administration
Les doses doivent être adaptées à l'examen et aux territoires à opacifier ainsi qu'au poids et à la
fonction rénale du sujet, notamment chez l'enfant.
Valeurs indicatives
Adultes (patient 70 kg)
Population pédiatrique
Remarque :
En doses itératives, éviter d'injecter des doses supérieures à 4 - 5 ml/kg et de dépasser
100 ml par injection
Artériographie carotidienne
7 - 20 ml/injection
4 - 12 ml/injection
en 2 - 4 sec
en 2 - 4 sec
Aortographie
Coronarographie
40 - 75 ml
en 5 - 15 sec
15 - 40 ml
en 3 - 10 sec
5 - 12 ml/injection
en 2 - 5 sec
4 - 6 ml/injection
en 1 - 3 sec
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Résumé des caractéristiques du produit
Valeurs indicatives
Ventriculographie
Adultes (patient 70 kg)
30 - 50 ml/injection
en 3 - 10 sec
Population pédiatrique
7 - 20 ml/injection
en 2 - 5 sec
Artériographie des
membres inférieurs
60 - 100 ml/membre
en 5 - 25 sec
20 - 40 ml/injection
en 10 - 20 sec
Angiographie numérisée
- par voie veineuse
30 - 50 ml/injection
en 2 - 5 sec
-
- par voie artérielle
20 - 40 ml/injection
-
4 - 8 ml en double contraste
8 - 14 ml en simple contraste
2 - 4 ml/kg
50 - 70 ml/injection
en 10 - 20 sec
-
1,5 - 3 ml/kg
2 - 4 ml/kg
-
dilution 1/1 avec
de l'eau 5 ml/kg
Arthrographie
Urographie
Tomodensitométrie
computérisée
Radiopédiatrie digestive
Populations particulières
Sujet âgé
En raison d'un déclin des fonctions physiologiques fréquemment observé chez le sujet âgé, l'état
clinique du patient doit être surveillé attentivement. HEXABRIX doit être administré avec précaution,
chez des patients suffisamment hydratés, et la dose administrée doit être réduite au minimum
nécessaire.
Population pédiatrique
Les sites d'injection du nouveau-né et du nourrisson doivent faire l'objet d'une attention particulière.
La dose administrée doit être réduite au minimum nécessaire.
Insuffisants rénaux
En cas d'insuffisance rénale sévère ou de diabète, HEXABRIX doit être administré avec précaution,
chez des patients suffisamment hydratés, et la dose administrée doit être réduite au minimum
nécessaire.
4.3 Contre-indications
− Hypersensibilité à la substance active (l’acide ioxaglique) ou à l’un des excipients mentionnés à la
rubrique 6.1.
− Hyperthyroïdie ou thyrotoxicose manifeste.
− Administration péridurale et intrathécale (peut entraîner des convulsions et le décès).
4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
− Quelles que soient la voie d’administration et la dose, un risque allergique existe.
− Le risque d’intolérance n’est pas univoque quand il s'agit de spécialités administrées localement
pour l'opacification de cavités corporelles :
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Résumé des caractéristiques du produit
 L’administration par certaines voies particulières (articulaire, biliaire, intra-utérine...) entraîne
une absorption systémique non négligeable : des effets systémiques peuvent être observés.
 L’administration per os ou par voie rectale entraîne normalement une diffusion systémique très
limitée. Si la muqueuse intestinale est normale, on ne retrouve pas plus de 5 % de la dose
administrée dans l’urine, le reste étant éliminé par les fèces. Par contre, l’absorption est
augmentée en cas d’altération de la muqueuse. En cas de perforation, elle est totale et rapide
avec diffusion dans la cavité péritonéale et le produit est éliminé par voie urinaire. Par
conséquent, la survenue d’effets systémiques dose-dépendants est fonction de l’état de la
muqueuse intestinale.
 Le mécanisme immuno-allergique est en revanche non dose-dépendant et toujours susceptible
d’être observé, quelle que soit la voie d’administration.
Donc, du point de vue de la fréquence et de l’intensité des effets indésirables, s’opposent :
− les spécialités administrées par voie intra-vasculaire et par certaines voies locales,
− les spécialités administrées per os et peu absorbées chez le sujet sain.
Mentions générales correspondant à l’ensemble des produits de contraste iodés
Mises en garde
La myélographie n’est pas une indication d’HEXABRIX.
L'examen ne doit être initié qu'après l'insertion d'un cathéter veineux à demeure.
Tous les produits de contraste iodés peuvent être à l’origine de réactions mineures ou majeures
pouvant mettre en jeu le pronostic vital, voire même entraîner le décès. Elles peuvent être immédiates
(dans un délai de 60 minutes) ou retardées (jusqu'à 7 jours). Elles sont souvent imprévisibles mais
surviennent plus fréquemment chez les patients ayant déjà présenté des réactions d'hypersensibilité
lors de l'administration d’un produit de contraste iodé. Une prémédication est recommandée chez ces
patients.
Le risque de réaction majeure implique d’avoir à disposition immédiate les moyens nécessaires à une
réanimation d’urgence, en particulier pour les patients sous bêtabloquants chez lesquels l'adrénaline et
la perfusion vasculaire ne seraient pas assez efficaces.
Il est nécessaire d'assurer un apport liquidien suffisant (pas de déshydratation) et de maintenir
l'équilibre électrolytique chez les patients âgés, les nourrissons, les jeunes enfants, les patients
présentant une atteinte rénale (oligurie, polyurie) ou de l'hyperuricémie, et les patients atteints d'un
myélome multiple, d'un plasmocytome ou de diabète sucré, surtout s'il est ancien.
Produits de contraste iodés et thyroïde (voir aussi la rubrique Précautions d'emploi - Dysthyroïdie).
Avant l’administration d'un produit de contraste iodé, il convient de s’assurer que le patient ne va pas
faire l'objet d’une exploration scintigraphique ou biologique de la thyroïde, ni d’une administration
d’iode radioactif à visée thérapeutique.
L’administration de produits de contraste, quelle qu’en soit la voie, perturbe les dosages hormonaux
et la fixation d’iode par la thyroïde ou par les métastases de cancer thyroïdien jusqu’à la normalisation
de l’iodurie.
Précautions d’emploi
Intolérance aux produits de contraste iodés
Avant l’examen :
- Identifier les sujets à risque par un interrogatoire précis sur les antécédents.
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Résumé des caractéristiques du produit
Les corticostéroïdes et les antihistaminiques H 1 ont été proposés comme prémédication chez les
patients présentant le plus grand risque de réaction d’intolérance (intolérants connus à un produit de
contraste iodé). Toutefois, ils n’empêchent pas la survenue d’un choc anaphylactique grave ou mortel.
Pendant la durée de l’examen, il convient d’assurer :
- une surveillance médicale,
Durant l'examen, le pouls et la tension artérielle du patient doivent tout particulièrement être
surveillés et l'examen réalisé sous surveillance médicale constante.
- le maintien d'un cathéter intraveineux à demeure.
La perméabilité de la veine doit être assurée pendant la durée de l'examen afin de permettre un
traitement immédiat en cas d'effets indésirables.
Après l’examen :
- après l’administration d’un produit de contraste, le patient doit rester en observation pendant au
moins 30 minutes,
- le patient doit être prévenu de la possibilité de réactions retardées (jusqu’à 7 jours) (voir rubrique
4.8. Effets indésirables).
Insuffisance rénale
Les produits de contraste iodés peuvent provoquer une altération transitoire de la fonction rénale ou
aggraver une insuffisance rénale préexistante. Les mesures préventives sont les suivantes :
- Identifier les patients à risque : patients déshydratés, insuffisants rénaux, diabétiques, insuffisants
cardiaques sévères, atteints d’une gammapathie monoclonale (myélome multiple, maladie de
Waldenström), hyperuricémiques, sujets ayant des antécédents d’insuffisance rénale après
administration de produits de contraste iodés, enfants de moins d’un an et sujets âgés
athéromateux.
- Hydrater par un apport hydrosodé approprié le cas échéant.
- Éviter d’associer des médicaments néphrotoxiques, (si une telle association est nécessaire, il faut
renforcer la surveillance biologique rénale. Les médicaments concernés sont notamment les
aminosides, les organoplatines, le méthotrexate à fortes doses, la pentamidine, le foscarnet et
certains antiviraux [aciclovir, ganciclovir, valaciclovir, adéfovir, cidofovir, ténofovir], la
vancomycine, l’amphotéricine B, les immunosuppresseurs tels que la ciclosporine ou le
tacrolimus, l’ifosfamide).
- Respecter un intervalle d’au moins 48 heures entre deux explorations radiologiques avec injection
de produit de contraste, ou différer tout nouvel examen jusqu’à la restauration de la fonction rénale
initiale.
- Prévenir une acidose lactique chez le diabétique traité par la metformine en surveillant la
créatininémie. Fonction rénale normale : arrêter l’administration de metformine dès
l’administration du produit de contraste pour une période d’au moins 48 heures ou jusqu’au retour
d’une fonction rénale normale. Fonction rénale anormale : la metformine est contre-indiquée. En
cas d'urgence, si l’examen s'avère nécessaire, les précautions suivantes s'imposent : arrêt de la
metformine, hydratation du patient, suivi de la fonction rénale et recherche des signes d’acidose
lactique.
Les patients hémodialysés peuvent recevoir des produits de contraste iodés car ces derniers sont
dialysables. Le service d’hémodialyse doit avoir préalablement donné son accord.
Insuffisance hépatique
Une attention particulière est nécessaire lorsqu’une insuffisance hépatique s’ajoute à une insuffisance
rénale chez un patient, situation qui majore le risque de rétention du produit de contraste.
Asthme
L’équilibration de l’asthme est recommandée avant injection d’un produit de contraste iodé.
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Résumé des caractéristiques du produit
Une attention particulière est nécessaire en cas de crise d’asthme déclarée dans les 8 jours précédant
l’examen, en raison du risque accru de survenue d’un bronchospasme.
Dysthyroïdie
Après une injection de produit de contraste iodé, en particulier chez les patients porteurs de goître ou
ayant des antécédents de dysthyroïdie, il existe un risque, soit de poussée d’hyperthyroïdie, soit
d’induction d’une hypothyroïdie. Il existe également un risque d’hypothyroïdie chez le nouveau-né
qui a reçu, ou dont la mère a reçu, un produit de contraste iodé. Chez une telle population, un
dépistage de l'hypothyroïdie doit être réalisé systématiquement après administration du produit par
dosage de la TSH et, si possible, de la T4 libre, 7 à 10 jours et 1 mois après la surcharge en iode.
Maladies cardiovasculaires sévères
En cas d’insuffisance cardiaque avérée ou débutante, de coronaropathie, d’hypertension artérielle
pulmonaire ou de valvulopathie, les risques d’œdème pulmonaire, d’ischémie myocardique et
d'arythmie, ainsi que de troubles hémodynamiques sévères sont augmentés après administration d'un
produit de contraste iodé.
Des cas de Torsades de Pointes ont été rapportés en pharmacovigilance chez des patients ayant reçu
de l’ioxaglate de sodium et de méglumine. Par conséquent, HEXABRIX doit être utilisé avec
précaution chez les patients qui présentent ou seraient susceptibles de présenter des prolongations
d’intervalle QT, ceci incluant les patients prenant des médicaments connus pour induire des
prolongations de l’intervalle QT.
Troubles du système nerveux central
Le rapport bénéfice/risque doit être évalué au cas par cas :
- en raison du risque d’aggravation de la symptomatologie neurologique chez les patients présentant
un accident ischémique transitoire, un accident vasculaire cérébral, une hémorragie intracrânienne
récente, un œdème cérébral ou une épilepsie idiopathique ou secondaire (tumeur, cicatrice).
- en cas d’administration par voie intra-artérielle chez l'éthylique (éthylisme aigu ou chronique) ou
le toxicomane.
Phéochromocytome
Les patients atteints de phéochromocytome peuvent développer une crise hypertensive après
l'administration intravasculaire d'un produit de contraste et nécessitent une prise en charge adaptée
avant l’examen.
Myasthénie grave
L’administration d'un produit de contraste peut aggraver les symptômes d'une myasthénie grave.
Majoration des effets secondaires
Les réactions indésirables liées à l’administration de produits de contraste iodés peuvent être majorées
par un état d'agitation, d'anxiété ou par la douleur. Une prise en charge adaptée pouvant aller jusqu’à
la sédation peut s’avérer nécessaire.
Autres
HEXABRIX contient 352 mg de sodium pour 100 ml. En tenir compte chez les patients suivant un
régime hyposodé strict.
Mises en garde et précautions d’emploi propres à certaines voies d’administration avec
diffusion systémique notable
Spécialité administrable per os ou par voir intra rectale
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Mises en garde
Si la muqueuse digestive est normale, la diffusion systémique du produit de contraste iodé est en
principe trop faible pour provoquer des effets systémiques dose dépendants. Il n’en est pas de même si
la paroi digestive est lésée, et en cas de perforation, le risque d’effets indésirables est alors le même
que celui d’une administration par voie générale.
Une faible diffusion systémique n’exclut pas la possibilité de survenue de réaction allergique. Ces
réactions sont imprévisibles, mais plus fréquentes chez les patients qui ont présenté une sensibilité
particulière lors d’un examen antérieur à l’aide d’un produit iodé.
Les explorations thyroïdiennes étant perturbées par les produits iodés, il convient de les réaliser avant
l’exploration radiologique.
4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Médicaments
Metformine chez le diabétique (voir rubrique 4.4 Précautions d’emploi - Insuffisance rénale).
Produits radiopharmaceutiques (voir rubrique 4.4 Mises en garde)
Les produits de contraste iodés peuvent perturber la capture de l’iode radioactif par le tissu thyroïdien
pendant plusieurs semaines, ce qui peut entraîner d’une part un défaut de fixation dans la
scintigraphie thyroïdienne et d’autre part une baisse d’efficacité du traitement par l’iode 131.
Lorsqu’une scintigraphie rénale nécessitant l'injection d'un produit radiopharmaceutique excrété par
les tubules rénaux est prévue, il est préférable de l’effectuer avant l’injection du produit de contraste
iodé.
Bêtabloquants, substances vasoactives, inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine,
antagonistes des récepteurs de l'angiotensine.
L'utilisation de bêtabloquants doit être interrompue dès que possible avant une exploration
radiologique. Si le traitement ne peut être interrompu, les équipements nécessaires à une réanimation
d'urgence doivent être à disposition.
Ces médicaments réduisent l'efficacité des mécanismes de compensation cardiovasculaire des troubles
tensionnels. Le médecin doit en être informé avant l’injection du produit de contraste iodé et disposer
des moyens nécessaires à une réanimation d’urgence.
Diurétiques
En raison du risque de déshydratation induit par les diurétiques, une réhydratation hydroélectrolytique préalable à l'injection du produit de contraste est nécessaire afin de limiter le risque
d’insuffisance rénale aiguë, surtout si des doses élevées de produit de contraste iodé sont utilisées.
Interleukine-2
Le risque de réaction aux produits de contraste peut être majoré en cas de traitement récent par
l’interleukine-2 (voie intraveineuse) : éruption cutanée ou plus rarement hypotension, oligurie, voire
insuffisance rénale.
Autres formes d’interaction
Des concentrations élevées de produit de contraste iodé dans le plasma et l’urine peuvent interférer
avec les dosages in vitro de bilirubine, de protéines et de substances inorganiques (fer, cuivre, calcium
et phosphate). Il est recommandé de ne pas faire pratiquer ces dosages dans les 24 heures qui suivent
l’examen.
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Résumé des caractéristiques du produit
Les explorations thyroïdiennes (PBI, iode radioactif) sont perturbées pendant plusieurs semaines
après l'administration de produits de contraste iodés. Afin d'éviter toute confusion, les concentrations
d'hormones thyroïdiennes (thyroxine, triiodothyronine) doivent être déterminées par dosage direct.
4.6 Fertilité, grossesse et allaitement
Fertilité
Les études de toxicologie sur la fonction de reproduction n’ont pas montré d’effet sur la reproduction
et la fertilité.
Grossesse
Il est préférable d'éviter toute exposition aux rayons X durant la grossesse.
Il n’existe pas de données suffisamment pertinentes sur l'utilisation de l'acide ioxaglique chez la
femme enceinte.
Les études toxicologiques effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d'effets délétères directs
ou indirects sur la reproduction.
HEXABRIX ne doit pas être utilisé pendant la grossesse à moins que la situation clinique de la femme
ne justifie l’administration d'acide ioxaglique.
La surcharge iodée ponctuelle consécutive à l’administration du produit à la mère peut entraîner une
dysthyroïdie fœtale si l’examen a lieu après 14 semaines d’aménorrhée.
Allaitement
L'acide ioxaglique est excrété dans le lait maternel et un risque pour le nouveau-né/nourrisson n'est
pas à exclure. L’allaitement maternel doit être suspendu pendant 24 heures après l’administration
d'HEXABRIX.
4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés.
4.8 Effets indésirables
Lors d’essais cliniques menés sur 3791 patients, les effets indésirables rapportés étaient généralement
transitoires et d’intensité légère ou modérée. Les effets indésirables les plus souvent rapportés étaient
une sensation de chaleur et des nausées.
Depuis sa commercialisation, les effets indésirables les plus fréquemment rapportés à la suite de
l’administration d’HEXABRIX sont les suivants : nausées, vomissements, urticaire, sensation de
chaleur et douleur au site de l’administration.
Les réactions d’hypersensibilité les plus souvent observées sont des réactions cutanées et sont
localisées, étendues ou généralisées.
Ces réactions sont le plus souvent immédiates (pendant l’injection ou dans l’heure suivant le début de
l’injection) mais sont parfois retardées (une heure à plusieurs jours après l’injection), se présentant
dans ce cas sous forme de réactions cutanées.
Les réactions immédiates se composent d’un ou plusieurs effets qui apparaissent simultanément ou
successivement et qui sont le plus souvent des réactions cutanées, respiratoires et/ou
cardiovasculaires. Chaque signe peut être un signal d’alerte d’un début de choc et aboutit très
rarement au décès.
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Résumé des caractéristiques du produit
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Le schéma thérapeutique suivant est proposé en cas de choc anaphylactisue (voir Répertoire
commenté des médicaments) :
L’adrénaline est la base du traitement. L’ adrénaline est administrée par voie intramusculaire, la
voie intramusculaire est à préférer à la voie sous-cutanée en raison de la meilleure résorption en
cas d’hypotension. L’injection intraveineuse ne se fera de préférence que lorsqu’une surveillance
étroite du patient est possible, et par une équipe spécialisée, la solution d’ adrénaline doit d’abord
être diluée et l’injection doit se faire lentement ;
La dose d’adrénaline est
 pour l’adulte : 0,3 à 0,5 ml d’une solution aqueuse à 1/1.000 (1 mg/ml) par voie
intramusculaire,
 pour l’enfant : 0,01 ml/kg d’une solution aqueuse à 1/1.000 (1 mg/ml) par voie intramusculaire
(max. 0,5 ml) ;
En l’absence d’amélioration, une deuxième dose peut être administrée après 5 minutes.
En présence d’une urticaire, d’un œdème et/ou de démangeaisons, il est également recommandé
d’administrer un antihistaminique H1 par voie parentérale.
L’injection intraveineuse ou, si celle-ci est difficile, intramusculaire d’un corticostéroïde tel
l’hydrocortisone ou la méthylprednisolone permet de raccourcir la durée de la réaction
anaphylactique et d’éviter une aggravation ultérieure. L’effet n’apparaît cependant qu’après
plusieurs heures.
Des β 2-mimétiques en inhalation peuvent être utiles en cas de bronchospasme.
Les effets indésirables sont mentionnés au tableau ci-dessous par classe de système d’organe (CSO) et
par fréquence selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu
fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100), rare (≥ 1/10000 à < 1/1000), très rare (< 1/10000), fréquence
indéterminée (ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles). Les données présentées
proviennent des essais cliniques ou d’une étude observationnelle incluant 4995 patients.
Classe de système
d’organe
Affections du système
immunitaire
Affections endocriniennes
Affections psychiatriques
Affections du système
nerveux
Affections oculaires
Affections de l’oreille et
du labyrinthe
Affections cardiaques
Affections vasculaires
Affections respiratoires,
thoraciques et
médiastinales
Affections gastrointestinales
Affections de la peau et
du tissu sous-cutané
Fréquence : effet indésirable
Fréquence indéterminée : Hypersensibilité, réactions anaphylactiques
(dont choc anaphylactique), réactions anaphylactoïdes
Très rare : Troubles thyroïdiens
Très rare : Agitation*, état confusionnel*, hallucinations*
Très rare : Céphalées, amnésie*, troubles de l’élocution*, tremblements*,
paresthésies*, parésies*, convulsions*, somnolence*, coma*°
Fréquence indéterminée : présyncope
Très rare : Altération visuelle*, photophobie, cécité transitoire
Très rare : altération de l’audition*, vertiges
Très rare : Troubles du rythme, tachycardie, arrêt cardiaque, angor,
infarctus du myocarde
Fréquence indéterminée : Fibrillation ventriculaire, Torsades de Pointes
Très rare : Collapsus circulatoire, thrombophlébite, hypotension
Très rares : Éternuements, toux, constriction pharyngée, dyspnée,
bronchospasme, œdème du larynx, laryngospasme, œdème pulmonaire,
insuffisance respiratoire
Très rare : Nausées, vomissements, douleurs abdominales, augmentation
du volume des glandes parotides, hypersalivation, diarrhée
Très rare
- Immédiat : Prurit, érythème, urticaire, angiœdème
- Retardé: Eczéma, éruption maculopapuleuse, syndrome de StevensJohnson, syndrome de Lyell
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Résumé des caractéristiques du produit
Classe de système
d’organe
Affections musculosquelettiques et du tissu
conjonctif
Affections du rein et des
voies urinaires
Troubles généraux et
anomalies au site
d’administration
Fréquence : effet indésirable
Très rare : Épanchement articulaire**, arthralgies
Très rare : Insuffisance rénale aiguë, anurie
Très rare : malaise, sensation de chaleur, douleur au site de l’injection,
extravasation au site de l’injection, inflammation au site de l’injection,
nécrose au site de l’injection
Fréquence indéterminée : Fièvre, frissons, bouffées congestives,
inconfort
Investigations
Très rare : Augmentation de la créatininémie
* Au cours d’examens durant lesquels des concentrations élevées de produit de contraste iodé sont
présentes dans le sang artériel
** Arthrographie
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via l’Agence fédérale des médicaments et des produits
de santé, Division Vigilance, EUROSTATION II, Place Victor Horta, 40/ 40, B-1060 Bruxelles
Site internet: www.afmps.be
e-mail: [email protected]
4.9 Surdosage
L'administration de volumes trop importants de produits de contraste uro-angiographiques peut
donner lieu à des symptômes de surdosage de différents types.
Quoique moins importantes avec les produits faiblement hyperosmolaires, comme HEXABRIX,
qu'avec les opacifiants classiques, des perturbations hémodynamiques et électrophysiologiques
consécutives au surdosage, peuvent survenir chez des patients prédisposés. Tous les risques sont
majorés chez les patients présentant une insuffisance rénale, cardiaque ou hépatique sévère, les
diabétiques, les myélomateux, les hyperuricémiques, les très jeunes enfants et les sujets âgés.
La notion de surdosage est indépendante des risques d'intolérance par phénomènes allergoïdes.
Un traitement approprié doit viser à maintenir les fonctions vitales et à instaurer rapidement un
traitement symptomatique. En cas de très forte dose, la perte hydrique et électrolytique doit être
compensée par une réhydratation appropriée. La fonction rénale doit être surveillée pendant au moins
trois jours. Si nécessaire, une hémodialyse peut être réalisée.
5. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1 Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : produit de contraste iodé, code ATC : V08AB03
HEXABRIX est un produit de contraste uro-angiographique faiblement hyperosmolaire se présentant
sous la forme d'un sel double de sodium (concentration équivalente à celle du sang) et de méglumine
de l'acide ioxaglique.
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Résumé des caractéristiques du produit
Viscosité à 37 °C: 7,5 mPa.s
HEXABRIX appartient au groupe des produits de contraste faiblement osmolaires. Chez ces produits
dits de seconde génération, la réduction de l'osmolalité est à la base d'un gain de tolérance par rapport
aux produits classiques très fortement osmolaires. Il en résulte pour le patient une diminution des
effets indésirables (douleur, chaleur, perturbations hémodynamiques et électrophysiologiques).
Il a été démontré que les produits de contraste non-ioniques ont un effet pro-thrombotique qui n’est
pas observé avec l’HEXABRIX. Plusieurs études cliniques en angioplastie coronaire transluminaire
percutanée (PTCA) démontrent que l’HEXABRIX est associé avec moins de complications postPTCA qu’avec des produits de contraste non-ioniques.
5.2 Propriétés pharmacocinétiques
HEXABRIX injecté par voie vasculaire se répartit dans l'espace intravasculaire et dans l'espace
interstitiel. En raison de sa très forte hydrophilie, il ne se lie pas aux protéines plasmatiques. Il est
éliminé sous forme inchangée par voie rénale (filtration glomérulaire). En cas d'insuffisance rénale,
une élimination hétérotrope a lieu principalement par voie biliaire et accessoirement par les voies
salivaires, sudorale et colique. La substance est dialysable.
5.3 Données de sécurité précliniques
Les données précliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, de
toxicologie en administration répétée, de génotoxicité, de cancérogenèse et de toxicité sur les
fonctions de reproduction, n’ont révélé aucun risque particulier pour l’homme.
6. DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1 Liste des excipients
Calcium édétate de sodium - Eau pour préparations injectables.
6.2 Incompatibilités
En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres
médicaments.
6.3 Durée de conservation
3 ans.
6.4 Précautions particulières de conservation
A conserver entre 15° et 25° C, à l’abri de la lumière.
6.5 Nature et contenu de l’emballage extérieur
Flacon de verre de type II bouché par un bouchon en élastomère.
Flacons de 10ml, 20 ml, 50 ml, 100 ml, 200 ml.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6 Précautions particulières d’élimination et manipulation
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Résumé des caractéristiques du produit
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en
vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
Guerbet
B.P. 57400
95943 Roissy CdG Cedex,
France
8. NUMEROS D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
10 ml :
20 ml :
50 ml :
100 ml :
200 ml :
BE117957
BE115254
BE113443
BE115245
BE127486
9. DATE DE PREMIERE
L’AUTORISATION
AUTORISATION
/
DE
RENOUVELLEMENT
DE
Date de première autorisation :
10 ml : 01/09/1981
20 ml : 01/01/1980
50 ml : 01/08/1980
100 ml : 01/01/1980
200 ml : 20/06/1984
Date de renouvellement de l’autorisation : 31/03/2005
10. DATE DE DERNIERE MISE A JOUR
Date d’approbation du texte : 10/2014.
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