La visite du bâtiment est très contrôlée et les photos, même sans flash, sont interdites au
niveau des deux premiers étages.
Dans le hall, une série de maquettes nous explique la construction de l’Acropole à
différentes époques.
Selon la légende, la ville doit son nom à la déesse Athéna qui en emporta la tutelle à l’issue
d’une âpre dispute avec Poséidon. La cité se développa et s’imposa progressivement au
cours de la période Mycénienne (1600-1150 av. J.-C.)
Au 11° siècle av. J.-C., minée par l’effondrement du monde mycénien, la monarchie fait
place à un gouvernement constitué par les chefs des quatre grandes tribus de la région.
Commence alors le véritable essor d’Athènes et le début de son épanouissement artistique.
Le V° siècle av. J.-C. est jalonné de conquêtes qui imposent Athènes comme le foyer de la
civilisation occidentale. En 508 av. J.-C., à l’issue d’une révolution populaire, la cité se dote
d’un régime démocratique, dont les institutions sont mises en place par Périclès.
Cette volonté hégémonique ne plaît guère et lui vaut l’hostilité de Sparte, aboutissant à la
guerre du Péloponnèse dont Sparte sort victorieuse. Le déclin politique d’Athènes s’amorce
alors.
Cependant Philippe II de Macédoine et surtout Alexandre le Grand (356 – 323 av. J.-C.)
vont donner un nouvel essor et permettre la construction de nombreux bâtiments.
La visite du site plus tard nous permettra de retrouver ces étapes de la construction.
Dans le musée, nous verrons une série de poteries datant de la période géométrique (8°
siècle av. J.-C.), de la période classique, avec les couleurs rouge et noir. A suivre des
statues féminines de la période archaïque, la période heureuse qui se traduit par le sourire
sur les visages.
Puis des statues qui correspondent à différente époques.
L’hydre de Lerne, serpent à plusieurs têtes, tué par Héraclès.
Les koré, statues de jeunes filles, prêtresses d’Athéna
Les Caryatides, statues originales de l’Erechthéion. Sur le monument elles étaient six. Cinq
sont exposées ici, la sixième est à Londres.
Au troisième étage, les frises du Parthénon constituent le joyau de ce grand musée.
L’ensemble du décor est réuni dans sa dimension réelle. Leur dispersion est évidente : les
originaux, patinés par le temps, et les moulages éclatant de blancheur complétant les vides
du décor démantelé.