Mardi 28 mai 2013
Hier soir nous sommes rentrés tard de notre périple à Santorin, avec des images plein la
tête.
Aujourd’hui nous allons à la découverte d’Athènes. C’est la troisième fois que nous y venons,
mais cette fois, c’est la bonne.
Pour commencer, Kostas que nous avons retrouvé, nous emmène faire un tour de la ville.
Non loin de là, l’ancien palais royal (1836-1842), devenu en 1935 le Parlement.
Vêtus de la fustanelle, la jupe plissée, vêtement traditionnel albanais et des socques à
pompons, deux evzones montent la garde devant le monument du soldat inconnu. Cette jupe
était la tenue des montagnards qui leur permettait d’être plus agiles. Elle est de couleur
kaki les jours de semaine et blanche le dimanche. Les plis, au nombre de 400, rappellent les
400 ans de l’occupation turque. Les evzones sont les gardes du président de la république
et accueillent les chefs d’états.
La relève qui a lieu toutes les heures, donne lieu à un petit cérémonial à pas cadencé.
Notre premier arrêt sera pour rendre visite
au stade olympique, construit en marbre
pentélique, pour les jeux Olympiques de l’ère
nouvelle, en 1896.
La description de ce stade a été faite à
l’occasion de notre visite à Olympie pour
raconter l’histoire des Jeux de 776 av. J.-C.
à nos jours.
Nous n’assistons pas à la relève proprement dite, mais aurons le droit à une démonstration
au cours de laquelle ils quitteront le tombeau du soldat inconnu pour regagner leur guérite.
Tous leurs mouvements et gestes, très synchronisés, donnent lieu à un ballet auquel nos
deux evzones se prêtent avec beaucoup de sérieux … !
Après cet exercice, retour à la guérite, avec toujours cette synchronisation. Une remise en
ordre de l’uniforme plus tard, nos deux evzones se prêtent au jeu des photos.
Après ces deux arrêts, direction l’Acropole.
Nous commençons la visite par celle du musée.
.
Ce nouveau musée de l’Acropole a été construit sur les vestiges de l’ancienne Athènes,
habitée entre le V° siècle av. J.-C. et le XII° siècle ap. J.-C.
On y a découvert des rues avec un système d’approvisionnement en eau et des égouts, des
maisons avec des cours et des citernes, des villas dallées de mosaïques, des bains, des
ateliers, des tombes et une foule d’objets de la vie quotidienne des habitants.
En attendant que le site soit mis en valeur, on a la possibilité de voir une partie de la fouille
dans l’entrée couverte du bâtiment.
Sur la même place des pigeons se laissent photographier
par les touristes qui les attirent par des graines.
Après cette étape, direction l’Acropole. L’Acropole
d’Athènes est le seul que l’on écrive avec un A majuscule.
A l’entrée, la chouette sculptée, en marbre de Paros, du
début du V° siècle av. J.-C., un des symboles d’Athéna en
tant que déesse de la sagesse, observe le site sacré de la
déesse. Cette chouette sert d’emblème au pays. On la
retrouve sur certaines pièces de monnaie.
La visite du bâtiment est très contrôlée et les photos, même sans flash, sont interdites au
niveau des deux premiers étages.
Dans le hall, une série de maquettes nous explique la construction de l’Acropole à
différentes époques.
Selon la légende, la ville doit son nom à la déesse Athéna qui en emporta la tutelle à l’issue
d’une âpre dispute avec Poséidon. La cité se développa et s’imposa progressivement au
cours de la période Mycénienne (1600-1150 av. J.-C.)
Au 11° siècle av. J.-C., minée par l’effondrement du monde mycénien, la monarchie fait
place à un gouvernement constitué par les chefs des quatre grandes tribus de la région.
Commence alors le véritable essor d’Athènes et le début de son épanouissement artistique.
Le V° siècle av. J.-C. est jalonné de conquêtes qui imposent Athènes comme le foyer de la
civilisation occidentale. En 508 av. J.-C., à l’issue d’une révolution populaire, la cité se dote
d’un régime démocratique, dont les institutions sont mises en place par Périclès.
Cette volonté hégémonique ne plaît guère et lui vaut l’hostilité de Sparte, aboutissant à la
guerre du Péloponnèse dont Sparte sort victorieuse. Le déclin politique d’Athènes s’amorce
alors.
Cependant Philippe II de Macédoine et surtout Alexandre le Grand (356 323 av. J.-C.)
vont donner un nouvel essor et permettre la construction de nombreux bâtiments.
La visite du site plus tard nous permettra de retrouver ces étapes de la construction.
Dans le musée, nous verrons une série de poteries datant de la période géométrique (8°
siècle av. J.-C.), de la période classique, avec les couleurs rouge et noir. A suivre des
statues féminines de la période archaïque, la période heureuse qui se traduit par le sourire
sur les visages.
Puis des statues qui correspondent à différente époques.
L’hydre de Lerne, serpent à plusieurs têtes, tué par Héraclès.
Les koré, statues de jeunes filles, prêtresses d’Athéna
Les Caryatides, statues originales de l’Erechthéion. Sur le monument elles étaient six. Cinq
sont exposées ici, la sixième est à Londres.
Au troisième étage, les frises du Parthénon constituent le joyau de ce grand musée.
L’ensemble du décor est réuni dans sa dimension réelle. Leur dispersion est évidente : les
originaux, patinés par le temps, et les moulages éclatant de blancheur complétant les vides
du décor démantelé.
C’est en 447 que commence la construction du Parthénon que nous voyons actuellement. Les
travaux durèrent 10 ans. En 438 av. J.-C., correspondant à la 85° olympiade, le temple est
inauguré, mais les travaux continuèrent 5 ans pour la sculpture des décors.
Je reviendrai sur les frontons, les métopes et le frise du Parthénon quand nous visiterons
l’édifice.
Après le musée, départ pour la visite de l’Acropole.
En sortant, premières vues sur l’Acropole, avec les
remparts qui l’entourent et qui datent du V° siècle av. J.-C.
L’itinéraire que nous suivons est celui qu’empruntaient les
processions des Panathénées au cours desquelles le peuple
se rendait en cortège à l’Acropole, à l’issue d’une cérémonie
qui avait lieu tous les quatre ans, pour offrir à Athéna le
péplos, une tunique tissée par de jeunes athéniennes de
l’aristocratie.
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