Le Parthénon. L’Acropole – La ville d’Athènes, en Grèce, porte le nom de la déesse Athéna, déesse de la guerre et de la sagesse et protectrice de la ville d’Athènes. Sur un mont rocheux, dominant les lieux, est construite l’Acropole : un ensemble de monuments à l’image de la puissance de la ville. Parmi ces monuments, se dresse le Parthénon, un temple dédié à Athéna. Il est le plus célèbre. Le Parthénon est l'un des monuments plus célèbres du monde. Sa construction a duré une dizaine d’années entre 447 et 432 avant notre ère. Sous la direction du sculpteur Phidias, plusieurs architectes ont participé à l’édification de ce monument. Selon les sources, plus de 1 000 ouvriers travaillèrent à son édification, qui nécessita 22 000 tonnes de marbre. À l’origine, on décora l’intérieur et l’extérieur avec des statues et de la peinture. À l’intérieur du temple, trône une grande statue de la déesse qui aide les Athéniens à vaincre leurs ennemis, en particulier les Perses. A l’extérieur, c’est un très grand bâtiment (31mx70m) de forme rectangulaire, entouré de 46 colonnes de style dorique. Il comportait un toit en tuiles aujourd‘hui détruit. A l’intérieur, la décoration est riche et abondante. Il y a une grande statue d’Athéna de 12m de haut en or et ivoire. Le Parthénon fut construit à l’initiative de Périclès, un homme d’Etat athénien. La destruction du temple. En 1687, après avoir reconquis quelques îles et toute la Grèce, les Vénitiens attaquèrent Athènes afin de chasser les Turcs. Les turcs se réfugièrent dans l’Acropole et utilisèrent le Parthénon pour y stoker de la poudre. Ce fut bien sûr une très mauvaise idée. En effet, les Vénitiens bombardèrent les Turcs et, le 26 septembre, un projectile de mortier toucha la poudrière qui explosa. Résultat de cette attaque, le toit et les murs du Parthénon furent pulvérisés et une vingtaine de colonnes s’effondrèrent. Ce bâtiment, qui avait traversé les siècles sans bouger, partit ainsi en fumée d’un coup et il ne resta qu’un lointain squelette de ce qu’était ce joyau du Ve siècle avant J.-C. Les pillages. Les Turcs finirent par se rendre et les Vénitiens gagnèrent cette bataille. Ces derniers ne mentionnèrent même pas la destruction du Parthénon à Venise lors de leur rapport. Ils reprirent vite la ville, mais ne la gardèrent pas. Leur objectif ayant été de gagner la bataille et non de garder Athènes, ils repartirent dès 1688, en emportant quelques restes de l’Acropole. Une fois les Italiens partis, les Ottomans se réinstallèrent à Athènes et sur l’Acropole. Ils réutilisèrent les débris du Parthénon pour la reconstruction des maisons et des défenses de la ville. L’Acropole en 1821 Dans les décennies qui suivirent, de nombreux voyageurs occidentaux se servirent librement dans les ruines de l’Acropole. Dans les années 1820, les grandes puissances européennes aidèrent les Grecs pendant leur guerre d’indépendance face à l’Empire Ottoman. Elles s’accaparèrent ensuite certains morceaux de l’Acropole, lors d’achats, plus ou moins forcés. Les frises du Parthénon au British Museum C’est ainsi que nos musées s’enrichirent et qu’on y retrouve aujourd’hui des artefacts de l’Acropole datant de l’Antiquité grecque, comme les frises du Parthénon au British Museum de Londres. Résultat de cette attaque, le toit et les murs du Parthénon furent pulvérisés et une vingtaine de colonnes s’effondrèrent. Ce bâtiment, qui avait traversé les siècles sans bouger, partit ainsi en fumée d’un coup et il ne resta qu’un lointain squelette de ce qu’était ce joyau du Ve siècle avant J.-C. Le pillage après la guerre Les Turcs finirent par se rendre et les Vénitiens gagnèrent cette bataille. Ces derniers ne mentionnèrent même pas la destruction du Parthénon à Venise lors de leur rapport. Ils reprirent vite la ville, mais ne la gardèrent pas. Leur objectif ayant été de gagner la bataille et non de garder Athènes, ils repartirent dès 1688, en emportant quelques restes de l’Acropole. Une fois les Italiens partis, les Ottomans se réinstallèrent à Athènes et sur l’Acropole. Ils réutilisèrent les débris du Parthénon pour la reconstruction des maisons et des défenses de la ville. L’Acropole en 1821 Dans les décennies qui suivirent, de nombreux voyageurs occidentaux se servirent librement dans les ruines de l’Acropole. Dans les années 1820, les grandes puissances européennes aidèrent les Grecs pendant leur guerre d’indépendance face à l’Empire Ottoman. Elles s’accaparèrent ensuite certains morceaux de l’Acropole, lors d’achats, plus ou moins forcés. Les frises du Parthénon au British Museum C’est ainsi que nos musées s’enrichirent et qu’on y retrouve aujourd’hui des artefacts de l’Acropole datant de l’Antiquité grecque, comme les frises du Parthénon au British Museum de Londres. Finalement, le Parthénon n’avait que très peu changé entre sa construction par Périclès et l’arrivée des Vénitiens au XVIIe siècle. Mais les violences et les conflits humains, couplés à l’avidité des hommes, auront eu raison de lui. C’est pourquoi il ne reste aujourd’hui que des ruines du Parthénon et des autres temples sur l’Acropole à Athènes.