Elle prend toute la place et parlons Elle prend toute la place et parlons

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Elle prend toute la place et parlons
parlons--en.
Je parle de la maladie mentale et de
la stigmatisation qui y est associée.
Parlons d’abord de la maladie
mentale pour être à l’aise en
abordant ce sujet.
La stigmatisation touche chacun
d’entre nous qui sommes touchés
par une maladie mentale et pourtant,
on ne parle jamais réellement de la
maladie mentale, si bien que la
stigmatisation se perpétue.
Le Réseau de soutien en santé
mentale du Sud-Est de l'Ontario
attaque le problème de front et met
les collectivités au défi d’en parler.
Jusqu’à maintenant, la stigmatisation
était invisible.
Nous voulons parler de notre maladie
mentale, nous pouvons vous aider à
mieux comprendre la maladie mentale
pour
éliminer
la
stigmatisation,
reprendre notre liberté, nous rétablir,
mais nous devons savoir que nous
pouvons le faire en toute sécurité.
Ce petit éléphant bleu est notre
symbole de puissance et nous voulons
vous le donner.
Joignez-vous à nous pour parler de la
maladie
mentale,
atténuer
la
stigmatisation,
lutter
contre
les
préjugés et la douleur, et nous soutenir
dans notre quête de soutien et de
rétablissement.
Mettez l’éléphant bleu en évidence.
Vous indiquerez ainsi que vous êtes
prêts à parler de maladie mentale, que
vous écouterez, que vous verrez la
personne ayant une maladie mentale
comme une personne qui compte
beaucoup pour vous et non comme
une maladie.
En adoptant un petit éléphant bleu
et en le plaçant bien en vue, vous
indiquez que c’est correct de parler
de maladie mentale, de la mienne,
de la leur, de celle d’une autre
personne, et qu’il n’y aura ni
punition, ni jugement, et que tout se
fera
dans
la
plus
grande
confidentialité.
Dans la pièce, dans la communauté,
la stigmatisation prend toute la
place. Il faut y faire face et l’enrayer.
Luttez contre la stigmatisation et
donnez-nous la liberté – faisons
disparaître la stigmatisation.
FAITS AU SUJET DE LA
MALADIE MENTALE
FAITS SUR LA STIGMATISATION
 Au sein de la population, en général…
 46 % des gens croient qu’un diagnostic de
maladie mentale est simplement « une excuse pour les mauvais comportements et les
échecs personnels ».

De 7,9 % à 8,6 % des Canadiens et des
Canadiennes feront une dépression au
cours de leur vie.

Chez les personnes déprimées, 80 %
d’entre elles réagissent bien au
traitement, mais 90 % d’entre elles ne
cherchent pas à se faire soigner.

Le trouble bipolaire touche 1 % des
Canadiens et des Canadiennes au cours
de leur vie.

Les troubles anxieux touchent 9 % des
hommes et 16 % des femmes au cours
d’une année donnée.

La schizophrénie touche 1 % des
personnes vivant au Canada.

Parmi les personnes vivant avec la
schizophrénie, 96 % d’entre elles ont
indiqué que le fait d’être perçues
comme étant compétentes et d’être
acceptées par la famille est une des cinq
plus importantes mesures de la qualité
de vie.
 10 % croient que « la majorité des gens at-
teints d’une maladie mentale pourraient s’en
sortir s’ils le voulaient vraiment ».
 42 % des gens ne développeraient pas de
relations sociales avec un ami atteint d’une
maladie mentale.
 55 % ne se marieraient pas avec une per-
sonne atteinte d’une maladie mentale.
 25 % « auraient peur de se retrouver en pré-
sence d’une personne atteinte d’une maladie
mentale grave ».
 50 % ne diraient pas à leurs amis ou à leurs
collègues qu’un membre de leur famille a
une maladie mentale.
 72 % parleraient d’un diagnostic de cancer et
68 % d’un diagnostic de diabète.
PARLONS
PARLONS--EN...
Société pour les troubles de l’humeur du Canada, Quelques faits : Maladie mentale et toxicomanie au Canada, troisième édition.
 50 % pensent que l’alcoolisme et la toxi-
comanie ne sont pas des maladies mentales.
 11 % pensent que la dépression n’est pas
une maladie mentale.
 50 % pensent que la dépression n’est pas
une maladie mentale grave.
Association médicale canadienne, 8e Bulletin national annuel sur la santé, août 2008.
Pour de plus amples renseignements ou un exposé sur ce que vous
pouvez faire pour réduire la stigmatisation, veuillez communiquer
avec :
Réseau de soutien en santé mentale du Sud-Est de l'Ontario Corp.
350, rue Front, bureau C-2, Belleville (Ontario) K8N 5M5
613 969-0122 [email protected]
En collaboration avec :
Elle prend toute
la place
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