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3) Les acteurs transnationaux
Les associations de coopération économique (UE, ASEAN, MERCOSUR, ALENA…)
Les organisations internationales et régionales promeuvent le libre-échange, contribuant ainsi à la
mondialisation. Les organisations internationales comme le FMI, la Banque mondiale, l’OMC, le G8, le G20
sont des organisations puissantes, qui peuvent imposer leurs décisions à l’ensemble des pays du monde (ex :
contrôle de l’endettement des Etats, libre concurrence). Les organisations régionales développent la libre
circulation des marchandises dans leur espace (ALENA, APEC, MERCOSUR, UE...) même si un contrôle des flux
demeure (ex dans l’espace Schengen : libre circulation à l’intérieur de l’espace, mais contrôles accrus aux
frontières externes)
L’ONU ET SES AGENCES
L’ONU joue aussi un rôle important dans la mondialisation en encourageant la collaboration et la
coopération entre les pays afin de favoriser le développement économique et social mondial. Il joue un rôle de
régulateur et de médiateur. Il agit au travers d’agences aux missions variées : UNICEF, FAO, UNESCO…
LES ONG ET LES SOCIÉTÉS CIVILES
Les ONG (plus de 2000 – MSF, Greenpeace, Amnesty International...) tentent de réguler la
mondialisation et d’en dénoncer les excès. De plus en plus nombreuses depuis les années 1930, leurs
domaines d’intervention sont très divers (environnement, droits de l’homme, santé, éducation...).
Les ONG deviennent de véritables contre-pouvoirs dans la mobilisation d’une « opinion mondiale » sur
des grandes causes internationales (environnement, pollution, droits de l’homme...) et notamment pour
s’élever contre la mondialisation ou pour réclamer qu’elle soit plus respectueuse des hommes. Toutefois, les
ONG ne représentent que leurs adhérents, souvent originaires des pays développés du Nord; elles ne diffusent
ainsi qu’une certaine vision du monde pas forcément partagée par tous et ne sont pas présentes sur les lieux
de décision.
Autre acteur de la société civile, les mouvements et forums altermondialistes apparaissent dans les
années 1990. Le mouvement ATTAC (1998) dénonce la domination de la sphère financière ; les
altermondialistes cherchent une alternative à la mondialisation ultralibérale. Concrètement, peu existent
aujourd’hui (on peut cependant évoquer le commerce équitable – Max Havelaar-, né au Pays-Bas dans les
années 1960 qui se développe dans les années 90, qui défend une juste rémunération des petits producteurs).
On évoquera également les médias et les simples citoyens (émergence de mouvements spontanés liés
au développement des réseaux sociaux comme les indignés en Europe ou Occupy Wall Street aux Etats-Unis),
dont l’influence sur les gouvernants est certaine, mais difficile à évaluer concernant la mondialisation.
LE CRIME ORGANISÉ
Les réseaux criminels et illégaux sont à l’origine d’une mondialisation parallèle marquée par des flux
entre les espaces d’approvisionnement et de consommation et les pôles financiers. Ces mafias conservent une
base nationale et s’appuient sur une diaspora et les paradis fiscaux pour recycler l’argent sale. Des régions