Résumé de « L’œil du loup »-Daniel Pennac
Composé de quatre chapitres, « L’œil du loup » est un roman de Daniel Pennac qui
s’adresse surtout aux jeunes lecteurs, pouvant être perçu comme étant un conte. Paru en 1984,
il s’agit d’un livre qui met en exergue les histoires des deux personnages principaux qui sont
le loup et l’enfant, ainsi que de la relation qui découle de leur rencontre.
L’histoire commence par une visite étrange que le vieux loup d’Alaska a eu au zoo,
Toutefois celle-ci serait-elle différente des autres ? Serait-ce parce queà part les douloureux
et enrageants souvenirs qui le poursuivent ainsi que sa vie de reclusil a également perdu sa
compagne de captivité ? Serait-ce à ce qu’il ressent pour les hommes à cause de ce qu’ils
lui ont fait subir, ayant notamment perdu un œil au cours d’un terrible incident ?
Peut-être c’est tout cela ou plus encore… Mais il est évident que cet enfant ne laisse pas
le vieux loup indifférent. En effet, il ne se comporte pas comme tous les autres enfants qui
viennent au zoo, ce qui n’est pas sans l’irriter au début. Auparavant, il a bien eu l’occasion de
se rendre compte des comportements des autres enfants, ceux-ci font preuve d’une certaine
turbulence quand ils sont devant lui ou, au contraire, affichent dans leur comportement une
peur évidente qui aura été déclenchée en le voyant.
Loup Bleu, car c’est ainsi qu’il s’appelle, semblait avoir l’habitude de voir ces enfants-là
et considérer qu’ils étaient ce que l’on pout appeler « normaux » chez les petits d’hommes.
Ainsi, le comportement de cet enfant le déconcerte. Car celui-ci, au lieu de faire comme ses
autres congénères, reste immobile devant sa cage pour regarder le loup faire ses va-et-vient,
ce dernier ne s’arrêtant plus depuis qu’il a perdu la louve au pelage gris et blanc.
Si le garçon se tient dans une parfaite immobilité, le loup n’a pas manqué de voir ses
yeux qui n’arrêtentpas de suivre ses mouvements, et ce, même s’il n’a plus qu’un œil. Le
vieux loup d’Alaska n’est pourtant pas au bout de sa surprise car à son réveil le lendemain, il
voit en premier lieu le garçon au même endroit où il était la veille.
Si Loup Bleu s’est juré de ne plus s’intéresser aux hommes, tenant bon depuis dix
années, il ne peut pas s’empêcher de se poser des questions à propos d’Afrique, le jeune
garçon avec qui il va finalement faire connaissance. D’ailleurs, ne désirant plus penser à lui, il
ne peut pas l’ignorer puisque le garçon revient tous les jours pour venir le regarder, même
quand il s’agit du jour de fermeture du zoo, en l’occurrence le dimanche.
Ce jour-là, le repos est de mise pour tous les autres occupants du zoo mais il n’en est
pas ainsi pour Loup Bleu qui a finalement pris la décision de s’asseoir en face du garçon et de
planter son regard dans le sien comme s’il était question d’une confrontation.
Les forces semble pourtant inégales lors de ce combat assez particulier car, alors que le
garçon a encore ses deux yeux, lui en a perdu un lors de sa capture. D’ailleurs, celui-ci n’en
finit pas de sauter tandis ceux d’Afrique ne bougent plus. C’est alors que le jeune garçon
esquisse ce qui peut être considéré comme un geste de solidarité envers son rival en fermant
un œil.
Cet affrontement auquel les deux parties se sont livrées va permettre à l’un comme à
l’autre de mieux se connaitre. Les fragments de l’existence de l’un étant révélés à l’autre par
le regard du premier et inversement.
C’est ainsi que l’enfant s’est retrouvé projeté dans l’enfance de celui qui se trouve en
face de lui, faisant la connaissance, en premier lieu, de Flamme Noire, la mère de Loup Bleu.
Avec elle, se trouvaient sept louveteaux dont cinq étaient roux comme la couleur de l’iris de
leur mère, un au pelage gris, celui-ci étant Loup Bleu et la seule femelle étant d’un jaune d’or
est nommée Paillette.
Contrairement à ses frères et sa sœur, Loup Bleu était d’un naturel silencieux. Alors
qu’il n’était encore qu’un louveteau, il était déjà sérieux et plein de sagesse, comme s’il avait
pris la place de son père, Grand Loup, ce dernier ayant été tué par une bande de chasseurs.
D’ailleurs, cette même bande doit souvent se déplacer pour s’installer dans un autre
endroit afin de fuir les humains, avec l’aide de Cousin Gris.
Si la fuite est le meilleur moyen d’éviter la mort certaine, conséquence de la rencontre
avec les hommes, l’ennui peut motiver la proie à aller trouver ses prédateurs et c’est
exactement ce que fait Paillette alors qu’elle est au centre des ambitions de cette bande de
chasseurs. C’est ainsi, en venant à la rescousse de sa sœur, que Loup Bleu a dire adieu à sa
famille.
Avec celui qui lui restait encore, il avait pu voir une partie de l’histoire dAfrique dont
l’enfance avait commencé au milieu d’un pays ravagé par la guerre. Toa le marchand avait
fini par accepter de le recueillir contre toute la fortune de la femme qui s’était, jusque-là,
occupée de lui.
A plusieurs reprises, Toa avait voulu l’abandonner mais ce dernier s’était avéré
avantageux pour ses affaires, le chargement et le déchargement des dromadaires ainsi que la
présentation des marchandises. En effet, le garçon avait des affinités avec les chameaux au
point de bien les comprendre, et par-dessus tout, il débordait d’imagination quand il était
question de raconter des histoires, sachant s’y prendre pour les narrer.
Tout semblait alors aller au mieux pour Afrique jusqu’au jour Toa avait tout vendu,
même le chameau, affectueusement appelé Casseroles. D’ailleurs, Toa ne s’était pas contenté
de vendre le chameau puisqu’il avait également vendu Afrique dont le destin allait prendre
une nouvelle tournure.
Afrique fut alors berger au service du Roi des Chèvres avant de vivre un accident qui
l’amena à être soigné par M’ma Bia. Avec son époux, celle-ci le nourrit sans rien lui
demander mais il les aida pourtant et devient Afrique N’Bia, leur 15ème enfant.
A un certain moment, alors que la forêt s’éclaircissait rapidement, la famille partit et
P’Pa Bia eu pour travail d’entretenir la serre tropicale du zoo municipal ou Afrique retrouva
son ami Casseroles.
Il y retrouva également l’hyène et le guépard ainsi que la colombe d’Abyssinie qu’il eut
à connaitre chez le Roi des Chèvres et même Toa qui devint marchand de glace. Et c’est
qu’il fit la connaissance de son ami le loup qui recouvra finalement la vue…
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