Des baisses de prix ont été observées dans deux domaines:
Communications: Les prix des télécommunications continuent à baisser d’année en
année. En 2008, les consommateurs ont bénéficié de baisses sur les tarifs de la
téléphonie mobile en raison de la commercialisation de nouveaux produits (par
exemple, crédits de consommation correspondant à la taxe d’abonnement) et de la
répercussion de la baisse des tarifs de terminaison mobile sur les prix de détail. Pour
cette même dernière raison, une baisse des tarifs des communications en téléphonie
fixe a été constatée à destination de la plupart des réseaux mobiles. Concernant les
offres Internet, depuis 2004, les prix étaient restés pratiquement inchangés, même si
les débits ont augmenté. En 2008, les offensives des concurrents de Swisscom en
matière d’offres dégroupées montrent que les effets de la libéralisation du dernier
kilomètre se concrétisent enfin pour les consommateurs (Ofcom).
Santé: Dans le domaine de la santé, la tendance à la baisse amorcée en 2005
perdure. Les génériques continuent de séduire, puisque leurs ventes ont connu une
croissance de 7,5% en 2008. Si tous les patients utilisaient systématiquement le
générique le moins cher, 135 millions de francs pourraient être économisés
(santésuisse).
IPC selon les groupes principaux (évolution des prix en %)
2007 2008 %
Indice total 101,2 103,7 +2,5
Communications 95,5 92,7 -2,8
Alimentation, boissons non
alcoolisées
101,8 104,9 +3,1
Loisirs et culture 99,0 99,6 +0,6
Habillement et chaussures 94,3 98,1 +3,8
Equipement ménager et entretien
courant
100,8 101,6 +0,8
Santé 99,9 99,7 -0,2
Enseignement 102,1 103,7 +1,6
Restaurants et hôtels 102,5 104,9 +2,4
Logement et énergie 103,6 108,6 +5,0
Transport 102,7 106,3 +3,6
Source: OFS
2) L’indice des prix d’assurance maladie recule, mais sans répit pour le revenu
disponible des ménages
L’IPC ne suffit pas à donner une estimation réelle du coût de la vie, puisqu’il ne comprend
pas les primes d’assurance maladie. Pour cela, il faut se tourner vers l’indice des primes
d’assurance maladie (IPAM).
En 2008, l’IPAM a reculé de 0,6% (contre une progression de 1,4% en 2007), car, du côté
de l’assurance de base, les Suisses ont plus fait jouer la concurrence entre les caisses,
choisi des franchises plus élevées et opté pour des modèles alternatifs. Cette diminution
est toutefois si modeste qu’elle n’a pas d’influence sur le revenu disponible pour les
ménages.
FRC – Consommation – état de la branche 2008