1.2. ECART ANGULAIRE DE DIFFRACTION POUR UNE LUMIERE MONOCHROMATIQUE.
L’importance du phénomène de diffraction est mesurée par l’écart angulaire de diffraction, angle entre la direction de propagation de
l’onde en l’absence de diffraction, et la direction définie par le milieu de la première extinction.
Cet écart angulaire de diffraction, souvent noté , dépend de la longueur d’onde et de la taille de l’élément diffractant.
En effet, théorie et expérience, montrent que lorsqu’un faisceau parallèle de lumière de longueur
d’onde traverse une fente de largeur a, l’écart angulaire entre le centre de la tache centrale et
la première extinction est donné par:
=
a
Par ailleurs l’écart angulaire peut-être déterminé par la relation:
d/2 d
tan = = =
D 2D
D
d
1.3. CAS PLUS GENERAL D’UNE LUMIERE BLANCHE.
La lumière blanche est une lumière polychromatique composée de toutes les lumières colorées visibles.
Dans le cas de la diffraction de la lumière blanche par une fente, la figure de diffraction présente
également une tache centrale mais bmanche et des taches latérales irrisées.
En simplifiant, on peut restreindre la lumière blanche à la superposition de lumières rouge, verte
et bleue.
Ces différentes radiations se superposent dans des proportions proches dans la tache centrale,
ainsi elle est blanche.
Mais ce n’est pas forcèment le cas de part et d’autre de la tâche centrale, ce qui explique les irrisations.
2. DISPERSION
2.1. MILIEU DISPERSIF
Dans le cas d’une onde lumineuse sinusoïdale (appelée lumière monochromati-
que), la couleur est associée à sa longueur d’onde dans le vide que l’on notera
0. c
Comme 0 = , la couleur ne dépend que de la fréquence f de l’onde.
f
Celle-ci est imposée par la source et ne dépend pas des milieux traversés
Par contre, la célérité v de la lumière dans un milieu quelconque dépend du
c
milieu traversé n = (l’indice de réfraction cette dépendance).
v
Il en est donc de même pour la longueur d’onde
n
Juste avant les vendanges, les
experts vérifient que le raisin atteint
bien le degré d’alcool potentiel
requis, à l’aide d’un réfractomètre.
Les milieux transparents étant des milieux dispersifs pour la lumière, d’où la formation des spectres de lumière avec un prisme.