Salle des Marchés Desk Taux
1
TMP interbancaire
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4,25%
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Avance 7 jours 3,25%
EN DIRECT DES MARCHES : LE MARCHE MONETAIRE ET OBLIGATAIRE
Newsletter Entreprises – Société Générale Janvier 2008
I)- Aperçu sur le Marché Monétaire
Le dernier trimestre 2007 s’est majoritairement
caractérisé par une tension sur le marché
monétaire due à plusieurs facteurs.
L’entrée du CIH et du Crédit Agricole du Maroc au
système de la réserve monétaires a ponctionné
plus de 7 000 MMAD. Ces fonds sont passés de
comptes à vues de ces deux banques chez BAM à
des dépôts à terme rémunérés à 0.75% par la
banque centrale. Les deux banques ont dû
emprunter du cash marché pour pouvoir le déposer
chez BAM. Ceci a augmenté le déficit du marché.
Le déficit du marché est passé de 4 000 MMAD à
11 000 MMAD (alors qu’il y avait une surliquidité de
5 000 MMAD une année auparavant). Le marché
est donc devenu dépendant de la monnaie banque
centrale.
Après l’entrée en vigueur de la nouvelle circulaire
de Bank Al-Maghrib relative aux changes à terme et
aux placements en devises, un nombre important
de sociétés se sont précipitées pour couvrir leurs
risque de change en achetant à terme des devises.
Les achats de devises en septembre ont dépassé 13
milliards de dirhams ; ce qui a pesé sur la liquidité
et poussé la banque centrale à intervenir.
Bank Almaghrib a décidé de resserrer la liquidité et
de pousser les taux vers la hausse afin contrôler le
flux des devises et de rationnaliser les achats
massifs de devises étrangères.
Les taux sur le marché monétaire interbancaire ont
augmenté très rapidement atteignant leurs plus
hauts niveaux annuels (4.25% contre un taux
directeur de 3.25% et un taux de 2.25% un an
auparavant).
La tension s’est répercutée sur la trésorerie des
banques, le taux de financement et le marché
obligataire.
Pendant le mois de décembre, la banque centrale
a agit pour rebaisser les taux et permettre aux
banques, au trésor public, et aux entreprises de
bénéficier d’un taux de financement raisonnable
pour les aider à atteindre leurs objectifs de
développement.
Mais cela est venu un peu tard puisque les
conséquences de la hausse s’étaient déjà installées
et tarderont à disparaître.