Dossier de Presse
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Expédition
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La Grande Dérive
La Grande DériveLa Grande Dérive
La Grande Dérive
Juin - Août 2010
Les Robinsons des Glaces ?
Les Robinsons des Glaces ? Les Robinsons des Glaces ?
Les Robinsons des Glaces ?
La banquise polaire qui recouvre l’océan Glacial Arctique est le plus sensible et le plus
spectaculaire indicateur du réchauffement climatique.
Son rôle est déterminant : La banquise polaire ou pluriannuelle, qui ne fond pas en été, est
le climatiseur de notre planète. elle assure la régulation thermique de notre hémisphère et
agit comme un miroir qui renvoie 90 % des rayonnements solaires. Sans elle, le phéno-
mène de réchauffement ne pourra que s’amplifier. Or la banquise diminue beaucoup plus
vite que les scientifiques ne l’avaient prévu... La banquise permanente a jusqu’à présent
protégé l’océan Glacial Arctique de toute exploitation par l’homme et de toute pollution.
Une fois que la glace se sera retirée, ce sanctuaire préservé ne le sera plus.
Dans moins de 10 ans, elle aura très probablement disparu.
Devant l’urgence de la situation, l’association Les Robinsons des glaces s’est créée.
Cette association rassemble aventuriers, artistes, scientifiques et passionnés de l’Arctique et de
l’Environnement autour d’une cause :
Sensibiliser le public à la disparition de la banquise polaire par des opérations qui
marquent les esprits et témoigner de la beauté de la banquise polaire pendant qu’il
est encore temps
Le réchauffement climatique n’est pas seulement l’affaire des scientifiques. Il nous concerne
tous, car chacun de nous y contribue et nous subirons tous ses conséquences.
Un projet sur le long terme
L’objectif des Robinsons des glaces est de montrer par l’expérience vécue la disparition
des banquises polaires.
Pour cela, ils retourneront dériver chaque année, témoins privilégiés d’une évolution qui
sera alors mise en évidence. Ils ajoutent à ces aventures des suivis scientifiques et des
projets destinés à sensibiliser le jeune public.
La Grande Dérive 2010
La Grande Dérive 2010La Grande Dérive 2010
La Grande Dérive 2010
Conçue en deux parties, cette expédition a pour objectif de livrer un témoignage sur une
expérience
unique au monde
.
Tout d’abord, pendant une semaine les Robinsons invitent un artiste d’exception à réaliser une
performance sur les glaces. « Après les constats scientifiques, il revient à l’artiste de s’exprimer
sur l’état du monde et de tenir en éveil le cœur des hommes. » E. Hussenet
Nous accompagnons le chorégraphe
Daniel Larrieu
à qui nous proposons un séjour spécial dont il
rapportera de la matière artistique pour ses spectacles… Plusieurs événements liés à son périple sont
déjà programmés pour la rentrée.
« J’ai compris vite que ‘Les Robinsons des glaces’ cherchaient l’invisible, une sensation de notre apparte
nance à la planète Terre, de notre attachement à témoigner, chacun à sa manière de l’extraordinaire
changement climatique, de ses conséquences irréversibles, ici les paysages du Grand Nord. Et cette
invitation sur les banquises pluriannuelles sonne comme un acte poétique et un engagement moral. Un
écosystème qui vient résonner dans le milieu culturel de l’urgence à transmettre autrement. Danser là. »
Puis viendra le temps de la
Grande Dérive !
Quatre naufragés volontaires
s’exposent au danger
pour apporter la preuve de la régression des glaces !
Ils vont
vivre plus d’un mois en autonomie totale sur une plaque de banquise
polaire qui fond sous leurs pieds…
Pour conserver la mémoire de ce milieu si peu
connu condamné à disparaître.
A quoi ressemble la banquise dérivante ?
Nous sommes en été. La banquise d’hiver a fondu, seule subsiste la banquise épaisse en
provenance de l’océan Glacial Arctique. Cette banquise se présente en plaques de taille
diverse, souvent fragmentées et hérissées de crêtes de compression. Le regroupement de ces
plaques s’appelle le pack. Le pack de banquise polaire est entraîné par le courant marin le long
de la côte orientale du Groenland, vers le sud où il va progressivement se dissoudre.
Se laisser dériver sur une plaque de banquise,
est-ce possible ?
Oui, cette aventure, imaginée par Jules Verne dans Le pays
des fourrures, est possible dès lors que les plaques de glace
sont suffisamment épaisses. En été 2009, une expédition
expérimentale a eu lieu et à fait ressortir les techniques
spécifiques à la progression et à la vie au milieu du pack.
Seul l’usage de kayaks de mer capables de résister aux
pressions de la glace permet de réaliser un tel programme.
La recherche scientifique
La recherche scientifiqueLa recherche scientifique
La recherche scientifique
Le voyage des Robinsons des glaces offre une opportunité exceptionnelle de rapporter des
informations sur un milieu particulièrement peu connu. En effet, très rares sont les navires de
recherches à s’aventurer parmi les glaces pluriannuelles, et ils ne s’y attardent pas !
La Grande Dérive permet d’étudier ce milieu sur plusieurs semaines consécutives et d’apporter
des connaissances inédites tant sur les banquises polaires au moment de leur dérive vers le sud,
que sur l’écosystème qui se déplace avec elles.
Renouvelée chaque été, cette opération offrira un véritable suivi des banquises
pluriannuelles et une estimation précise de leur état. Leur diminution constatée sur le
terrain, et les modifications de l’écosystème qui leur est associé, contribuera à fixer des
échéances en terme de réchauffement climatique. On sait en effet que le climat de notre
hémisphère variera considérablement selon qu’il subsistera ou non de la glace marine
dans le périmètre du le, cette glace permettant de maintenir une poche de froid qui
active les courants océaniques et tempère le réchauffement global.
Ce programme est cautionné par Eric Hussenot, CNRS, fondateur et directeur d’Océanopolis à
Brest. Le suivi du programme au cours de la dérive est confié à Anne Quéméré.
Les études concerneront :
- La surveillance de l’évolution de la plaque de banquise sur laquelle le camp est établi. Rele
avec balise Spot, plus indications GPS sur la position et la vitesse de déplacement.
- Le rythme de fonte de la plaque de banquise avec mesure quotidienne de la surface et de
l’épaisseur perdue.
- Le prélèvement d’échantillons marins à une profondeur de 4 à 6 mètres à l’aide d’une perche,
pour l’étude du plancton.
- Le filmage avec une caméra adaptée de la vie sous la banquise, ces images servant à étudier
l’écosystème et l’évolution de la chaîne alimentaire selon l’état des glaces.
- Des enregistrements sonores sous-marins, lesquels permettent d’identifier les pinnipèdes
(phoques, morses) qui évoluent dans le périmètre, et de les dénombrer.
Le résultat de ces recherches sera centralisé à Océanopolis et analysé par plusieurs chercheurs,
parmi lesquels :
Pierre Mollo, expert en biologie marine et spécialiste du plancton
Isabelle Charrier, CNRS, recherches sur la communication acoustique
des pinnipèdes
Philippe Coyault, Océanopolis, pour les enregistrement son et imag
es
Une équipe d’exception et d’expérience
Une équipe d’exception et d’expérience Une équipe d’exception et d’expérience
Une équipe d’exception et d’expérience
Emmanuel Hussenet 43 ans
Président des Robinsons des Glaces
contact@lesrobinsonsdesglaces.org
Luc Dénoyer 48 ans
Vice-Président
luc@lesrobinsonsdesglaces.org
« Comment dans une situation climatique, comment dans un paysage momentané et
sidérant témoigner de la lente et définitive fonte des glaces ? Dans une dizaine d’an-
nées, ce paysage n’existera plus. Comment danser çà ? La disparition. Dire par le
corps, le moment, le singulier. Comment l’art de la danse peut-il témoigner avec ces
moyens, sinon par une récolte d’images, une présence à temps, et ensuite sous
n’importe quelles formes de représentations, expositions, installations faire témoignage
par le geste et la transmission d’une danse.
Venir danser sur la banquise
représente un acte singulier, un espace unique et urgent ».
L’initiateur du projet. Menant des expéditions dans l’Arctique depuis l’âge de
21, auteur de 7 ouvrages sur les régions polaires, il a rassemblé l’équipe
des Robinsons des glaces. Il apporte une réflexion de fond et dirige les
opérations.
Luc est le premier à avoir adhéré au principe de la dérive et à se joindre à
Emmanuel. Son dynamisme et sa connaissance des terrains les plus divers ont
largement contribué au succès de la dérive expérimentale de 2009. Luc est
responsable des aspects techniques et financiers.
Anne Quéméré 43 ans
Navigatrice de renom, Anne Quéméré a traversé l’Atlantique à l’avi-
ron… Premier défi suivi par beaucoup d’autres, dont une traversée du
Pacifique, mais défis toujours réalisés en solitaire. Pour elle, l’Arctique
sera une découverte totale, de même que la vie de groupe !
Gauthier Mesnil-Blanc 22 ans
C’est le benjamin de l’équipe… Même s’il n’a aucune expérience de l’expédition
au long cours et du milieu polaire, Gauthier est un garçon sportif, franc et solide.
Ses talents artistiques sont nombreux : il est l’illustrateur du groupe et le porteur
du projet de web-documentaire.
Et un artiste !
Daniel Larrieu 52 ans
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