On note Ox la direction de propagation de la houle (direction Ouest-Est) et le déplacement de la hauteur
du niveau de l’eau par rapport à sa position en l’absence de houle. L’origine des positions correspond à
la position du bateau (donc est l’entrée du port). L’origine des temps correspond à l’arrivée
de la houle sur le bateau.
3.4. Représenter l’allure de le déplacement vertical du bateau en fonction du temps ( variant de à
). On fera clairement apparaitre sur le schéma la valeur de la période .
4. A l’entrée du port, la profondeur est .
4.1. Calculer la célérité de la houle à cet endroit ; préciser l’hypothèse faite sur la profondeur et sur la
longueur d’onde ( ou ).
4.2. En déduire la longueur d’onde de la houle et vérifier que l’hypothèse faite en 4.1. est valable.
4.3. L’onde à la surface de l’eau est diffractée par l’ouverture de l’entrée du port.
Expliquer brièvement le phénomène de diffraction dans ce cas : faire un schéma des fronts d’onde avant et après
l’entrée du port (on considérera que l’onde est plane avant l’entrée du port).
5. Près d’une plage, la profondeur est très faible devant la longueur d’onde de la houle
5.1. On considère la vague représentée ci-contre.
En quel point (A ou B) la célérité est-elle la plus grande ?
5.2. En déduire que cette vague se déforme et représenter sur
un schéma simple, l’allure de la vague « quelques instants
plus tard ».
6. Modèle très simplifié d’un tsunami.
Un tsunami est une vague géante (ou une série de vagues). Il est provoqué en général par un séisme qui entraine le
soulèvement et/ou l'effondrement d'une partie du fond océanique : la masse d'eau située au-dessus est alors
brusquement déplacée. Les vagues créées ont une très grande longueur d’onde (dépassant les 100 km) et
transportent une énergie considérable. En pleine mer, ces vagues produisent une élévation du niveau de la surface
de l’eau de quelques dizaines de centimètres. En se rapprochant des côtes le tsunami perd de la vitesse, mais
conserve presque la totalité de son énergie. Les vagues, en se rapprochant des côtes, prennent de l'amplitude.
Lorsque le tsunami atteint le rivage, il peut prendre la forme d'une série de vagues déferlantes, au cours desquelles
la mer monte et descend brusquement, ou d'un mur d'eau dévastateur.
6.1. Quelle formule ( ou ) doit-on utiliser pour calculer la célérité de la houle dans ce
cas ? Justifier la réponse.
A.N. : calculer la célérité en haute mer (profondeur ) et près d’une côte ( ). Exprimer les
valeurs en .
6.2. En haute mer ( ) la longueur d’onde vaut .
6.2.1. Que vaut la période de l’onde en haute mer ? Exprimer le résultat en minutes.
6.2.2. En déduire la longueur d’onde près d’une côte ( ). Comparer à la valeur en haute mer.
6.3. On suppose qu’à l’approche des côtes l’onde est plane : montrer, en utilisant le principe de conservation de
l’énergie, que l’amplitude de la houle augmente quand la profondeur diminue (c’est le cas à l’approche des
côtes).
6.4. Le schéma ci-dessous, trouvé sur internet
(http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/dossiers/d/climatologie-
quest-ce-quun-tsunami-514/),
représente l’onde associée à un tsunami : est-il réaliste ou non ?
Justifier la réponse en utilisant les résultats
des questions 6.3, 6.2.2. et 5.2.