
EM  TD5  TSI2015-2016 
Induction de Neumann 
Exercice  5 :  Induction  de  Neumann  et   chauffage par 
induction 
A  l’aide  d’un  modèle  simple,  nous  allons  expliquer  le 
principe du chauffage inductif. La casserole métallique 
sera  assimilée  à  une  spire  fermée de  résistance  R (on 
néglige  son  inductance  propre).  On  note  
  le  vecteur 
unitaire normal à la spire et dont le sens est donné ci-
dessous.  La  plaque  « à  induction »    génère  un  champ 
magnétique  
  uniforme  et  tournant  à  la  vitesse 
angulaire 
 constante 
 
 
1) Donner l’expression du flux à travers la surface S 
de la spire 
2) En déduire l’expression de la tension induite  
3) Donner l’expression du courant induit  
4) En déduire la puissance  dissipée par effet Joule. 
Cette  puissance  ne  peut  être  générée 
spontanément, d’où vient-elle ? 
5) Donner  l’expression  de  la  puissance  moyenne 
dissipée par effet Joule. Pourquoi utilise-t-on des 
fréquences d’alimentation seulement  de l’ordre de 
20kHz ? 
On  a  
  dont  l’origine  provient  du 
champ  magnétique  tournant  (qu’il  faut  produire)  en 
moyenne 
.  Il  convient  alors  d’utiliser  des 
fréquences  élevées,  cependant  l’auto-induction  devient 
alors non  négligeable  et les  courant limités  en  surface 
(‘ce qui ne favorise pas le chauffage) 
Exercice 6 : Inductance propre 
Un  tronçon  de  solénoïde,  de  longueur  ,  de  section  , 
comporte    spires.  On  néglige  les  effets  de  bord 
(solénoïde supposé infini) 
1) Déterminer son inductance propre  par deux 
méthodes. 
2) Estimer    pour  une  bobine  de  TP  à peu  près 
cubique  de  côté  10  cm  et  comportant  300 
spires 
3) Quel  est  le  lien  entre  l’inductance  définie 
dans  le  cours  portant  sur  l’induction  et  celle 
vue en électrocinétique ? 
4) Exprimer la puissance électrique puis l’énergie  
  emmagasinée  par  le  bobinage  lors  de 
l’établissement d’un courant d’intensité . 
5) Montrer  alors  qu’il  est  possible  d’identifier 
une  densité  volumique  d’énergie  magnétique 
 à partir des résultats précédents.
  
 D’où un flux propre totale : 
µ
 
On  peut  alors  exprimer  l’inductance  de  la  bobine : 
µ
 
 
 
 
Dans  le  cas  d’une  bobine  initialement  parcourue  par 
aucun  courant,  la  quantité  
  donne  l’énergie 
emmagasinée par la bobine à un instant t. 
Si on reprend le cas d’une bobine de grande dimension  
et de rayon a, on a montré que : 
µ
 
L’énergie magnétique accumulée pendant tout le régime 
transitoire  (passage  d’un  courant  nul  à  un  courant   
constant) est : 
µ
µ
 
On  peut  alors  définir  une  densité  volumique  d’énergie 
magnétique :
µ
 
On voit donc que de l’énergie magnétique existe là où il 
existe un champ magnétique non nul