EM TD5 TSI2015-2016 La physique impose donc, dans un milieu vide de charge Problème de Laplace et en régime stationnaire, = 0 Exercice 1 : Problème de Laplace avec Python = − On souhaite écrire un programme permettant de déterminer la fonction potentiel électrostatique dans un condensateur plan alimenté en ±10. La solution de ce problème doit vérifier les équations Soit : de ∆ = 0 l’électrostatique entre les deux conducteurs séparés par un milieu assimilé par du vide et les conditions aux Donc, pour ce problème à deux dimensions : limites imposées au potentiel par l’expérimentateur. Nous prendrons les conditions aux suivantes concernant le potentiel qui sera noté et exprimé en Volt (le problème est à deux dimensions) : 0 0 10 10 10 10 10 10 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -10 -10 -10 -10 -10 -10 0 0 0 0 0 0 0 0 0 caractérisé par un couple de variables (; ) par avec 0 ≤ ≤ 10 et 0 ≤ ≤ 10. On peut proposer un programme sous PYTHON utilisant la méthode d’Euler afin de déterminer les potentiels (pour 1 ≤ ≤ 9 et 1 ≤ ≤ 9) vérifiant l’équation de Laplace et Avec la méthode d’Euler : − − 1 ≡ 1 ≡ ( + 1 − ) − ( − − 1 ) Ainsi, le potentiel est défini en chaque point 0 + =0 limites les conditions aux limites fixées. 1) Ecrire alors la définition à donner à 2) Le programme complet est donné ci-dessous. avec la méthode d’Euler. Interpréter les différentes lignes de codes. ≡ ( + 1 − ) − ( − − 1) = + =0 + 1 + − 1 + + 1 + − 1 4 EM Si on cherche à tracer les équipotentielles et quelques lignes de champ alors on obtient : TD5 TSI2015-2016 EM TD5 Induction de Lorentz TSI2015-2016 La loi des mailles nous donne l’équation électrique : 2 = & Exercice 2 : Couplage parfait On considère une barre conductrice de masse ! posée sur deux rails parallèles distants de et astreint à se " # = &(2) Les équations 6B sans alors : frottement mécanique; le tout est plongé dans un champ = #$ magnétique # % uniforme et indépendant du temps ; • translater horizontalement suivant et 68 électrique + = 0 avec E = B D FG 5H I H et mécanique donnent donc (') = ( exp ( ) M8 D Bilans énergétiques le circuit est initialement équivalent à une résistance & On peut calculer la puissance de la force de Laplace : est de norme . : = −# = ! )*IN*IO+ = 9 considérée comme constante, à ' = 0 on lance la barre avec une vitesse ( . A un instant ' la vitesse de la barre ? 6B 68 = PQH 6 H 68 = 6RS 68 On peut calculer la puissance électrique mise en jeu par le fem induite : )T+F = # = & = )UVW*+ On a alors )*IN*IO+ + )T+F = 0 soit 6RS 68 = −)UVW*+ 1) Exprimer la tension induite apparaissant dans le circuit. Ce bilan traduit ici que l’énergie cinétique cédée par la 2) Ecrire l’équation électrique du circuit à l’aide barre est dissipée par effet joule dans la résistance. de la loi des mailles. La relation )*IN*IO+ + )T+F = 0 3) Ecrire l’équation mécanique vérifiée par le centre de masse de la barre conductrice en utilisant la relation dynamique. 4) Montrer que (t) fondamentale vérifie différentielle d’ordre 1. 5) Exprimer la puissance une de la équation )* de la force de Laplace et la puissance )+ associée à la tension induite. Comment sont reliées ces deux quantités ? Interpréter. Exercice 3 : Induction de Lorentz et freinage par induction Le circuit ci-dessous est plongé dans un champ uniforme et stationnaire. MN est le magnétique # tronçon mobile, de longueur <, participant à la conduction en fermant constamment le circuit. La tige mobile est de masse ! et initialement immobile. Rq : On ne tient compte ici que du champ magnétique extérieur ce qui revient à négliger le champ propre (et donc à négliger l’inductance propre du circuit) On peut calculer le flux du champ magnétique extérieur à travers la surface reposant sur le contour orienté .−/(')0 précédemment.,(') = -1 # 23 = −#(') On trouve alors : 245 (') = − 67(8) 68 # On retrouve encore une loi de phénomènes induits. En effet, modération des le courant apparaissant est responsable d’une force de Laplace qui va ralentir le mouvement de la barre : 5 0 # = ; > 0 @ ∧ > 0 @ = ; ?# = −#2A 9: = ; < ∧ # 4 4 4 ? 0 5 6B 68 = −#(1) Décrire qualitativement le mouvement de chute. 2) a) Ecrire l’équation différentielle mécanique de b) Ecrire l’équation électrique liant la vitesse (') 5 L’équation mécanique est obtenue par le PFD suivant " : ! 1) induit la tige liant sa vitesse au courant traversant le circuit. , le courant (') et la résistance équivalente & du circuit. EM TD5 c) 3) 4) a) En déduire une équation TSI2015-2016 c) différentielle d’ordre 1 vérifiée par ('). En déduire la loi horaire définissant (') en fonction de E = FG 5H * H 3) et 4) Exprimer la puissance électrique )+ associée Exprimer la puissance mécanique )* associée à la force de Laplace. c) d) Montrer que )* + )+ = 0 En déduire un bilan énergétique complet du d’ordre 1 vérifiée par ('). En déduire la loi horaire définissant (') en fonction de E = FG 5H * H , , #( et < Faire un bilan énergétique. Comment est utilisée puissance électrique délivrée par le à la tension induite. b) En déduire une équation différentielle générateur de tension ? Le générateur va imposer un courant. Le rail, baignant , va subir alors une force de Laplace ce qui dans # explique sa mise en mouvement. dispositif. On calcule la fem avec la loi de Faraday. L’orientation du contour se fait dans le sens anti-horaire afin de calculer un flux positif :2 = −#< et le courant est alors donné par : = − B5* G . Le PFD donne alors :! avec * H 5H FG 6B 68 =− B* H 5H G + ! soit : = donc (') = E(1 − exp Y− Z). X D )+ = −#< et )* = #< soit 6RS 68 8 6B D 68 + = B D On considère un rail [[′ mobile, de masse !, de longueur < fermant une circuit électrique alimenté par un générateur de tension continue . La résistance équivalente du circuit sera notée &. [[′ repose sur le circuit horizontal, n’est soumis à aucun frottement et reste dans le plan horizontal. Le champ magnétique appliqué est uniforme et stationnaire Vue du dessus mouvement qualitativement de la tige immobile). la [[′ mise en (initialement 2) a) Ecrire l’équation différentielle mécanique de la tige liant sa vitesse au courant traversant le circuit. b) Ecrire l’équation (') = − R 5* 68 6B 68 8 = −<# et l’équation électrique + =− (1 − exp Y− Z). D B D R 5* avec * H 5H FG = donc X D trouve ce bilan d’énergie : fonctionnement moteur Expliquer est = & − <# soit : 6B Avec l’équation électrique et l’équation mécanique, on = ! − & Exercice 4 : Induction de Lorentz et Rail de Laplace en 1) Le PFD donne alors :! électrique liant la vitesse (') , le courant (') et la résistance équivalente & du circuit. 6RS 68 = −<# et = & − <# soit = & + )T+F = −<_ = & + $O 6RS 68 EM TD5 Induction de Neumann Exercice 5 : Induction de Neumann et chauffage par induction TSI2015-2016 4) 5) Exprimer la puissance électrique puis l’énergie iF emmagasinée par le bobinage lors de l’établissement d’un courant d’intensité j. Montrer alors qu’il est possible d’identifier une densité volumique d’énergie magnétique A l’aide d’un modèle simple, nous allons expliquer le principe du chauffage inductif. La casserole métallique sera assimilée à une spire fermée de résistance R (on néglige son inductance propre). On note ` le vecteur unitaire normal à la spire et dont le sens est donné cidessous. La plaque « à induction » génère un champ uniforme et tournant à la vitesse magnétique # angulaire a( constante b(') = a( ' $F à partir des résultats précédents. D’où un flux propre totale : ,8V8 = `ℎ,k = µ( ` ℎl On peut alors exprimer l’inductance de la bobine : h = µ( ` ℎl 8 iF = ; h 8m( n(8) (') h (') (')' = ; h(')(') = o p ' 2 n(() n(8m() n(8) Dans le cas d’une bobine initialement parcourue par aucun courant, la quantité iF = :n H (8) donne l’énergie emmagasinée par la bobine à un instant t. Si on reprend le cas d’une bobine de grande dimension ℎ et de rayon a, on a montré que : h = µ( ` ℎl 1) Donner l’expression du flux à travers la surface S de la spire 2) 3) 4) transitoire (passage d’un courant nul à un courant j constant) est : iF = En déduire l’expression de la tension induite 2 Donner l’expression du courant induit En déduire la puissance ) dissipée par effet Joule. :qH = µd rH stIH qH = H 5uvw µd ℎl On peut alors définir une densité volumique d’énergie H 5uvw spontanément, d’où vient-elle ? magnétique :$F = Donner l’expression de la puissance moyenne On voit donc que de l’énergie magnétique existe là où il dissipée par effet Joule. Pourquoi utilise-t-on des existe un champ magnétique non nul Cette 5) L’énergie magnétique accumulée pendant tout le régime puissance ne peut être générée fréquences d’alimentation seulement de l’ordre de 20kHz ? On a )(') = cdH (51)H G e` (a( ') dont l’origine provient du champ magnétique tournant (qu’il faut produire) en moyenne cdH (51)H G . Il convient alors d’utiliser des fréquences élevées, cependant l’auto-induction devient alors non négligeable et les courant limités en surface (‘ce qui ne favorise pas le chauffage) Exercice 6 : Inductance propre Un tronçon de solénoïde, de longueur ℎ, de section /, comporte g spires. On néglige les effets de bord (solénoïde supposé infini) 1) Déterminer son inductance propre h par deux méthodes. 2) Estimer h pour une bobine de TP à peu près cubique de côté 10 cm et comportant 300 spires 3) Quel est le lien entre l’inductance définie dans le cours portant sur l’induction et celle vue en électrocinétique ? µd EM TD5 Induction mutuelle et auto-induction TSI2015-2016 Il s’agit d’un comportement de type filtre passe haut et donc : Exercice 7 : La pince ampérométrique - On considère un tore de section carré de côté a. On enroule sur ce tore, N spires jointives, elles se caractérisent en régime stationnaire par une résistance électrique totale R. Soit xy (z) le courant traversant ces spires. On place sur l’axe générateur du tore un fil infini traversé par le courant x(z). Donner l’expression du flux du champ ,TM8 1) magnétique créé par le fil à travers le tore. En déduire l’expression du coefficient d’inductance mutuelle { en fonction des constantes du problème. 2) Donner l’expression du flux propre ,8 du tore. En déduire l’expression du coefficient d’inductance propre h du tore en fonction des constantes du problème. 3) Proposer une équation différentielle reliant les courants i(t) et i’(t). 4) Mettre l’expression de la fonction de transfert sous la forme = | ny n expressions de | et a( ~ }~ d ~ X} ~ d . On donnera ny n les 5) Quel est le comportement en fréquence de la 6) Soit j( l’amplitude maximale du courant supposé pince ? sinusoïdal passant dans le fil. Donner l’expression du courant maximal j( ′ passant dans le tore. = dny Calcul du flux propre :# 2 et ,N = h′ = d H t ln Y I Z ′ soit h = d H t t I ln Y Z On a également ,Tn*→8V+ = Soit :2 = − 67 68 =− :6ny 68 − 6n 2 = &′ soit &′ + h Donc en régime sinusoïdale : j( ′ = ~d q ~d d ~H X H ~ d n n 68 6ny 68 =− µd n t = } c ln Y I Z= :n : 6n 68 G}:c = X } c Xc soit - Aucun courant en continu Aucun courant en basses fréquences : a < a( - Courant N fois plus faible en hautes - Pour un échelon, on ne retrouve que les fréquences a > a( et en opposition de phase variations brusques (et avec changement de signe) EM TD5 Applications TSI2015-2016 5) Rappeler le bilan de puissance intervenant dans le cas d’induction de Lorentz traduisant le couplage électromécanique Exercice 8 : Moteur CC Le moteur étudié est un petit moteur à courant continu. 6) aimants en forme de coque en déduire Représenter le schéma électrique équivalent du rotor alimenté sous la tension $. En cylindrique collés à déduire l’équation différentielle électrique (2) l’intérieur du carter cylindrique du moteur. Le rotor ferromagnétique comporte trois bobinages identiques en cuivre répartis à 120° autour de l’axe de rotation et et Soient & et h la résistance et l’inductance du rotor. Le champ magnétique du stator est produit par deux parfait l’expression de la force électromotrice totale 2. 7) reliant $, et a Donner alors l’équation différentielle régissant connectés à un collecteur à trois lames de cuivre. Le l’évolution de la vitesse angulaire. Préciser l’ordre courant électrique est amené aux bobinages par du système. Donner l’expression de la pulsation l’intermédiaire de deux balais conducteurs frottant sur propre et du coefficient d’amortissement en le collecteur. On va assimiler le rotor à un ensemble de g conducteurs répartis sur un cylindre de rayon _ et de longueur ℎ. Lorsqu’un conducteur traverse la ligne neutre, le courant qui le parcourt s’inverse par fonction de |, h, & et . On a gI = g et on a donc une force de Laplace qui s’exerce sur chaque conducteur sous la forme : s changement de balai. 9 = ; < ∧ # ( Au niveau du pôle Nord on a donc un champ −# ()2 et au niveau du pôle sud # ()2 Le changement d’orientation du courant entraîne alors une force ortho radiale donnée par : 1) conducteurs actifs (c’est-à-dire traversés par un courant) dans ce moteur ? 2) Soit # () la composante radiale constante du champ magnétique, négative sous le pôle nord et positive sous le pôle sud. Quelle est l’expression vectorielle de la force 9 qu’exerce le champ bouchon d’où :a = a2 % On obtient : Γ+F = gI _2 ∧ ℎ# 2 = gI _ℎ# 2% d’où | = gI _ℎ# orientation selon la position du conducteur par Avec le bilan énergétique : le repère cylindrique (2 ; 2 ). 2% ; Déterminer le moment Γ+F total qui s’exerce en moyenne sur les conducteurs et montrez que sa projection suivant 2% est donnée par Γ+F = |. On donnera l’expression de |en fonction de _, ℎ, gI 4) Le vecteur rotation est donné par la règle du tire magnétique sur un conducteur ? Préciser son rapport à la ligne neutre (faire un schéma) dans 3) 9 = ℎ# 2 Quelle relation y a-t-il entre g et gI , nombre de et # On note le moment d’inertie suivant l’axe "?. Appliquer le théorème du moment cinétique afin d’obtenir une équation (1) liant a(') avec le courant d’intensité ('). 2 = −|a EM Avec : TD5 U 6c 68 = (') alors : $=& Et donc a( = a h a + + |a | ' | ' a & a | $ + + a= | ' h ' h h H U: et donc 2{a( = soit { = G : G : H = :H U: G U TSI2015-2016 EM TD5 TSI2015-2016 () = µd }¡t Soit :# 2 = Bilans énergétiques Exercice 9 : Bilan énergétique de la charge d’un t 4) l et ) électromagnétique On considère dans cet exercice la charge d’un condensateur initialement déchargé sous une tension i( constante délivrée par un générateur. Le condensateur de la échangée puissance par le charge. est constitué de deux plans circulaires de rayon , Exprimer alors l’énergie électromagnétique effet de bord de telle sorte que le champ électrique et = magnétique seront donnés par = (')$ % et # On a donc en posant / = l accumulée au cours de la charge à l’aide des distants de 2 et séparés par du vide. On négligera tout réponses précédentes. #(, ')$ dans le condensateur (en repérage cylindrique) & = et le champ électrique sera considéré comme nul à par les armatures. 2 composant avec l’extérieur au cours de sa 5) l’extérieur. On note (') et – (') les charges portées µd 6 tIH 68 En déduire alors l’expression du vecteur de Poynting condensateur H ∧ # µ( =− (') (') (') 2 = − 2 2( / ' 4( / ' On peut donc calculer le flux de ce vecteur de Poynting pour = à travers la surface fermée : t ¢ &/ = − ; +/ ; m( M+/ (') ? 4( / ' 2l2 (') 4( / ' 2 (') =− 2( / ' 1 (') ¢ & / = − 2¤ ' i( =− Donc l’énergie électromagnétique accumulée depuis le 1) A l’aide du théorème de Gauss, déterminer début de la charge est donnée par : l’expression du champ présent entre les ∆i+F = ; 8→∞ armatures du condensateur. On a rapidement : = 2) 8m( 2 d tIH % (8) § ¤i( = 2¤ 2 Il y a dans cet exercice certaines incohérences : un champ électrique variable uniforme génère un champ Avec l’équation de Maxwell-Ampère écrite magnétique variable non uniforme qui à son tour génère dans le condensateur, montrer qu’il existe un champ électromoteur non uniforme. Nous avons donc effectivement négligé l’auto-induction. Cette approximation est tout à un champ magnétique orthoradial ? fait valable en ARQS : On a donc champ électrique variable qui va être à l’origine d’un courant de déplacement : = ( 6R 68 . C’est donc Maxwell Ampère qui va nous permettre de retrouver l’expression du champ magnétique lié à cette iF = Soit : X ¨ Y µd n(8) ªP = µ( « (®/¯)H ¬­ °H « H±d ² µd ª« distribution de courant d’influence 6) 3) ¥− ¢ &/¦ ' = En proposant choisi, un judicieusement 1 ³(O¯)H X© ≪ 1 en ARQS On souhaite vérifier les résultats précédents par une mesure expérimentale à l’aide du circuit ci-dessous. La manipulation consiste à charger un condensateur sous une tension 68 du = µd + magnétique dans le condensateur en fonction 6(8) l’expression Z ? = ((')) champ de donner contour 1 ,la distance radiale et de constantes. On calcule la circulation du champ magnétique sur un contour de rayon < : i( = 5V et à le décharger dans une résistance & = 1µΩ. Nous allons ensuite fabriquer un programme permettant de mesurer l’énergie électrique emmagasinée par le condensateur. = 2l#() = ' . / = µ . . "{ # # ( / 1 = µ( l 1 EM TD5 7 3 U C 2 100µF déduire la valeur l’énergie acquise logiVlogiciel Pro 5 V N2 Latis Proposer un OUT R V En N1 Carte sysam + 6 + 1k i4Vdc ( d) 1 V TSI2015-2016 - 10k par expérimentale le encadrement de condensateur. et comparer l’expression i+ = ¤i i sachant que ¤ est TL081 X 4 donné à 20% d’incertitude. L’échantillonnage et le traitement mathématique sont ici effectués à l’aide de la carte Sysam SP5™ et du logiciel LATIS Pro™. a) Justifier les paramétrages suivants de l’acquisition : en calculant lculant l’intégration de cette fonction concave à partir d’une méthode des aires basée sur : - Paramètres Temps d’acquisition Valeur choisie 1s Nombre de points Période d’échantillonnage Déclanchement Sens 1000 Seuil 4,5V Pré-trig 25% b) On peut obtenir un encadrement précis de cette valeur ? Eao descendant H ¸ W Justifier que ·( G Justification Plus important que le temps de décharge Permet un bon échantillonnage 1ms X Car décharge de C Car initialement à 5V Pour obtenir le début de décharge Une aire max donnée par : Int=int[n-1]+(Ucarre[n])*Te*0,5 1]+(Ucarre[n])*Te*0,5 - Une aire min donnée par : Int=int[n-1]+(Ucarre[n-1]Te*0,5 Te*0,5 Le résultat de l’intégration donne une énergie de 1,07mJ avec un encadrement tout à faut négligeable par rapport à l’incertitude de 20% qui est annoncée sur l’énergie : i+F (1,1 0,2! ' permet de mesurer l’énergie accumulée par le condensateur. condensateur Il s’agit de l’intégration de la puissance dissipée par la résistance et donc de l’énergie déchargée par le condensateur. c) Pour effectuer le calcul d’intégration, nous utiliserons la méthode des trapèzes. Utiliser une feuille de calcul (onglet traitement) reporter et justifier les commandes suivantes : Action Ucarre=EA0^2 Te=0,001 R=1000 Int=Table(0) Int=(int[n-1]+(Ucarre[n1]+Ucarre[n])*Te*0,5)/R Exercice 10 : Bilan énergétique d’une bobine Un solénoïde de longueur < (et supposé comme équivalent à un solénoïde infini), de section circulaire de rayon a, comprend n spires par unité de longueur, chacune étant parcourue par un courant d’intensité Justification Permet d’obtenir la tension au carré On déclare la valeur de la période d’échantillonnage On déclare la valeur de R On déclare la première valeur de la fonction Int On définit l’intégration par la méthode des trapèzes. constante ' j( . A ' 0,, on ferme l’interrupteur représenté ci-dessous et on éteint la générateur. On se placera en ARQS. EM TD5 TSI2015-2016 5) En déduire alors l’expression du vecteur de Poynting & et de la puissance électromagnétique ) perdue par le composant au cours de sa décharge. Exprimer alors la variation d’énergie électromagnétique ∆i+F (perdue) de la bobine à l’aide des réponses précédentes. & = Avec 6n H (8) 68 ∧ # µ( =− µ( (`) (') 4 ' 2 < 0 on retrouve le vecteur densité de puissance sortant du solénoïde. Donc le flux sortant du 1) Donner l’équation électrique régissant l’évolution du courant traversant la bobine d’inductance h et la résistance &. On a avec la loi des mailles et la convention récepteur : (') & + h =0 ' M8 Donc :(') = ( 2¹ Y Z avec º = L/R D 2) En déduire alors l’expression du champ magnétique dans la bobine et à l’extérieur de la bobine Donc en utilisant les résultats du TD5 : #(') = µ( `(') dans le solénoïde et le champ est nul ailleurs 3) Par quelle équation de Maxwell peut-on prévoir l’existence d’un champ électrique ? Quelle est la direction de ce champ et son expression. On a, d’après Maxwell Faraday: # ' Ce champ électromoteur possède les symétries et = − ' invariances de la distribution de courant qui l’engendre. Donc = ()2 4) Donner l’expression de ce champ électromoteur en calculant sa circulation sur un contour judicieusement choisi. On calcule alors la circulation de ce champ sur un contour centré sur l’axe solénoïde :» < = ()2l = −µ( ` Soit : Avec 6n(8) 68 = − de 6n(8) µ( ` (') 68 révolution l du 2 2 ' < 0 on retrouve on retrouve un champ orthoradial (+) qui s’oppose à une diminution du courant vecteur de Poynting à travers la surface fermée délimitée par le solénoïde est donné par : ¢ &/ = − ¢ µ( (`) (') µ (`) l< (') ? = − ( 4 ' 2 ' Donc l’énergie perdue est donné par : 8→∞ ∆i+F = ; 8m( ¥− ¢ &/¦ ' = oµ( (`) l< h( (')p = − 2 2 ( ∞ EM TD5 Questions de réflexion TSI2015-2016 Question 4 : Sur un intervalle de temps de durée ∆', la modification Question 1 : Induction de Neumann On déplace un aimant à une vitesse constante vers une bobine comme indiqué sur le dessin ci-dessous. dessous. Quel est le signe de la tension i45 ? du champ magnétique impose une variation du flux ∆, donnée, dans une spire de résistance électrique &. La quantité d’électricité § mise en n jeu par le courant induit dépend-elle de la durée ∆'? Dépend-elle Dépend de la manière dont varie le champ (affine, par successions d’échelons…) ? ∆8 S ∆ ∆8 § ; '' ; ( ( , ∆, ' &' & Question 5 : On obtient une variation du flux (augmentation temporelle du champ magnétique perçu en tout point de la bobine) conduisant à une tension induite qui va s’opposer à cette augmentation. Le courant induit positif est donc dirigé de B vers A. La tension i45 mesurée est donc négative et augmente pendant le déplacement (en valeur absolue) du fait de l’inhomogénéité spatiale du champ Question 2 : Corde de guitare Une corde de guitare électrique est recouverte d’un matériau ferromagnétique. Au dessous de chaque corde horizontale est placé un microphone constitué d’un aimant vertical fixé à l’intérieur d’une bobine. Donner le principe de fonctionnement de ce système. Comme précisé dans les documents accompagnant le cours, les matériaux ferromagnétiques sont « aimantables ». Ainsi l’excitation d’une corde conduit à une vibration mécanique locale ∑¸ nmX n cos `a( ' et donc à un champ magnétique possédant les mêmes variations temporelles. La tension induite qui est conserve les mêmes harmoniques `a( produite Question 3 : Lorsqu’on diminue le champ extérieur appliqué à une spire conductrice, le courant induit crée un champ magnétique qui modère la diminution qui lui a donné naissance. Peut-on envisager des conditions telles que la création du champ induit compense nse exactement la variation du champ extérieur ? En raisonnant par l’absurde, l’annulation du flux total conduirait à ne plus avoir de phénomène d’induction : le phénomène d’induction modère la cause mais ne peut pas aller jusqu’à la disparition de celle-ci. L’obtention de l’expression de l’énergie emmagasinée X iF h l’intensité a permis du d’affirmer courant '. la continuité Maintient-on de cette affirmation lorsque le circuit est couplé à un autre circuit par induction mutuelle ? Non, la continuité de l’énergie magnétique n’empêche pas la discontinuité dans ns l’un des deux circuits.