Le remplacement dun médicament de marque par un
médicament générique est à la base du fonctionnement
des régimes dassurance-médicaments. Avec lexpiration
des brevets d’un certain nombre de médicaments de
marque au cours de ces dernières années et les réformes
des régimes dassurance-médicaments qui ont fait baisser
le coût des médicaments génériques à environ 25% de
celui des médicaments de marque, largument en faveur
dune politique de remplacement obligatoire par des
médicaments génériques est fort. Un certain nombre
de compagnies dassurance-maladie de groupe ont par
conséquent appliqué ce principe de remplacement à
tous leurs régimes dassurance-médicaments. En gros,
cette politique entraînera une réduction automatique
du prix dun médicament dordonnance de marque à
chaque fois que SantéCanada en approuvera la version
générique. Selon son régime dassurance-médicaments,
un employeur ne rembourse que le prix d’un médicament
générique, et ce, même si un membre décide de continuer
à prendre son traitement de marque. Toutefois, si en
théorie ce principe semble raisonnable, des preuves de
plus en plus nombreuses viennent mettre en lumière les
risques qui existent à appliquer ce principe à toutes les
catégories de médicament, indépendamment du type de
préparation ou de la maladie traitée.
Votre attention, s’il vous plaît
Les médicaments n’agissent pas tous de la même
manière pour chacun. De plus, tous les médicaments
ne sont pas conçus ni préparés de la même façon. Cela
est particulièrement vrai dans le cas des médicaments
Par Johnny Ma, RPh, président, Mapol inc.
Les ressources sont limitées. Voilà la prémisse sur laquelle les
décideurs basent leurs décisions relatives aux régimes d’assurance-
médicaments publics et privés pour garantir que ces derniers restent
durables et abordables dans le futur.
Réduire les coûts des
gimes dassurance-
médicaments
Mais à quel prix?
Qu’est-ce que le TDAH?
utilisés dans le traitement des maladies mentales, comme
la dépression et le trouble déficitaire de lattention avec
hyperactivité (TDAH).
Bien que la modification du comportement soit un
élément important du traitement du TDAH, elle ne
suffit habituellement pas, à elle seule, à en aliorer
les symptômes principaux 1. En général, ce sont les
médicaments agissant comme stimulants qui traitent le
Ase/Shutterstock.com
Le TDAH est une aection biologique du cerveau
qui touche environ 5 à 12 % des enfants et qui
persiste à l’âge adulte chez 60 % des patients 2. On
estime que la prévalence du TDAH chez l’adulte
est de 2 à 5 %, un pourcentage qui s’apparente à
celui de la dépression clinique, problème de santé
mentale bien connu dans le milieu du travail 3.
L’inattention, l’impulsivité et l’hyperactivité
constituent les symptômes principaux du TDAH.
Ils peuvent entraîner des dysfonctionnements
à de multiples niveaux comme le rendement à
la maison, à l’école, au travail et au sein de la
communauté. S’il est mal pris en charge, le TDAH
peut entraîner de graves conséquences, entre
autres, l’échec scolaire, une faible estime de soi, un
risque accru de se blesser ou d’avoir un accident,
et au nal, l’échec professionnel et des problèmes
relationnels et de toxicomanie.
SUPPLÉMENT SPÉCIAL
CE SUPPLÉMENT SPÉCIAL A BÉNÉFICIÉ D'UN SOUTIEN FINANCIER DE JANSSEN
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TDAH le plus efficacement. Environ 80% des personnes
atteintes de TDAH répondent au traitement stimulant.
Les psychostimulants touchent certaines zones du
cerveau que lon juge importantes pour la concentration,
lexamen des conséquences, la prévoyance et linhibition
des actions. Ces zones ne semblent pas suffisamment
stimues chez les personnes atteintes de TDAH.
Au Canada, le méthylphénidate, offert en différentes
teneurs et préparations, est le stimulant le plus
couramment prescrit pour le TDAH. Avant le lancement
de CONCERTA® (chlorhydrate de méthylphénidate à
libération prolongée) en 2003, les patients devaient
prendre leur médicament de deux à trois fois par jour
ce qui posait des problèmes importants de respect
et dobservance du traitement pour les patients, qui
devaient prendre au moins une de leurs doses à lécole
ou au travail. CONCERTA®, un produit multiphasique à
libération prolongée à base de méthylphénidate, a
été conçu pour lever ces obstacles en particulier; son
système de libération unique, la technologie OROS
(ORal OSmotic), permet de ne prendre qu’une dose par
jour. Avec un début daction survenant en moins d’une
heure, CONCERTA® agit rapidement et assure une
libération continue du médicament pendant 12heures.
Cette technologie de libération a éliminé la dose de la mi-
journée et de la fin daprès-midi.
En 2010, SantéCanada a approuvé une préparation
générique qu’elle a jugée bioéquivalente à CONCERTA®,
Teva-Methylphenidate ER-C. Il est intéressant de noter
qu’avant lapprobation de SantéCanada, Teva avait
prouvé devant les tribunaux que la forme posologique de
son produit ne libérait pas la dose de méthylphénidate
selon une dose augmentant de façon soutenue et par
conséquent, ne pouvait pas enfreindre le brevet de
CONCERTA®. Depuis, de plus en plus de données semblent
indiquer qu’il existe non seulement des différences
cliniquement significatives entre les deux produits, mais
aussi des problèmes dutilisation abusive attribuables aux
différences dans la façon dont ils sont fabriqués.
Bioéquivalence ne signie pas
interchangeabilité
Lorsque SantéCanada évalue un nouveau médicament
générique pour en approuver lutilisation au
Canada, elle passe en revue les études menées par le
fabricant du médicament générique afin dévaluer la
«biodisponibilitécomparative» entre le médicament
générique et le médicament de marque. Ces études
doivent démontrer que le médicament générique libère
dans le sang du patient la même dose de principe
actif, au même taux et avec la même efficacité que le
médicament de marque. Le terme utilisé pour décrire
ce rapport est «bioéquivalence». Toutefois, la façon
dont le médicament affecte le patient, ce qu’on nomme
«équivalence thérapeutique», nest pas mesurée. Selon
les exigences de SantéCanada, pour qu’un médicament
soit réputé bioéquivalent, la quantité de médicament
générique présente dans le sang doit être comprise entre
80et 125% de la dose du médicament de marque, et ce,
pour la concentration maximale et la quantité totale
du médicament liré. Pour certains médicaments
métabolisés rapidement par lorganisme, qui ont un
intervalle thérapeutique étroit ou un profil complexe de
différentes concentrations libérées à divers moments de
la journée, cette variabilité du médicament peut avoir un
impact significatif sur la façon dont celui-ci fonctionne
chez les patients.
Bien que SantéCanada ait déclaré que CONCERTA®
et Teva-Methylphenidate ER-C étaient bioéquivalents,
les décideurs statuant sur les régimes provinciaux
dassurance-médicaments ne sont pas aussi prompts à
estimer que les produits sont interchangeables au nom du
principe de remplacement par les génériques. Par exemple,
en 2011, le Conseil du médicament du Québec a ajouté
Teva-Methylphenidate ER-C à la liste de médicaments
de la RAMQ, mais a également déclaré qu’il « considère
cependant que certaines différences entre les produits
pourraient se traduire par des différences cliniques
et un plus grand potentiel dusage illicite. Comme
les conséquences dune déstabilisation de la maladie
peuvent être considérables, le Conseil, par prudence, ne
souhaite pas appliquer la méthode du prix le plus bas à la
dénomination commune» (extrait du site de l’INESSS)3.
De plus, aux États-Unis, la Food and Drug
Administration (FDA) recommande dutiliser des
mesures de bioéquivalence supplémentaires (en plus
de celles utilisées par SantéCanada) pour évaluer les
médicaments génériques et en assurer la bioéquivalence
et linterchangeabilité. Aucune version générique de
CONCERTA® n’a encore été approuvée aux États-Unis.
Dans une autre aaire, la FDA a récemment (2octobre
2012) imposé le retrait de la version générique de
WellbutrinXL à 300mg (chlorhydrate de bupropion)
fabriquée par Impax Laboratories Inc. et mise sur le
marché par Teva Pharmaceuticals USA Inc., car elle a ju
qu’elle n’était pas équivalente sur le plan thérapeutique
à la version de marque4. Le retrait s’est produit à la suite
de léchec des tests de bioéquivalence menés sur les deux
produits dosés à 300mg. Les tests de bioéquivalence
originaux qui avaient mené à lapprobation portaient sur
En général, ce sont les médicaments
agissant comme stimulants qui
traitent le TDAH le plus ecacement.
Environ 80 % des personnes atteintes de
TDAH répondent au traitement stimulant.
CE SUPPLÉMENT SPÉCIAL A BÉNÉFICIÉ D'UN SOUTIEN FINANCIER DE JANSSEN
©iStockphoto.com/ Nicolas Hansen/Daniel Laor
la dose de 150mg et les résultats avaient été extrapolés à
la concentration de 300mg, puisque cette méthodologie
suivait les lignes directrices de la FDA au moment où
les produits ont été approuvés. Depuis, la FDA a conclu
que cette approche n’était plus appropriée pour établir
la bioéquivalence entre les comprimés de chlorhydrate
de bupropion à 300mg à libération prolongée et
WellbutrinXL à 300mg et ses lignes directrices
concernant la façon détudier à lavenir la bioéquivalence
des produits à libération prolongée sont en cours de
révision.
Ces changements aux États-Unis mettent en lumière
le fait que les résultats obtenus actuellement aux tests de
bioéquivalence ne reflètent pas toujours une équivalence
thérapeutique.
Un risque potentiel d’utilisation
abusive réduit
Bien que le méthylphénidate soit largement accepté
pour le traitement du TDAH, des inquiétudes subsistent
concernant le risque potentiel dutilisation abusive.
Des études récentes, menées notamment au Canada et
aux États-Unis, démontrent que lutilisation abusive,
le mésusage et le détournement des médicaments
stimulants posent problème surtout chez les étudiants
universitaires et les jeunes adultes, mais également chez
les enfants du primaire et du secondaire. Dans lensemble,
ces données laissent à penser que, lorsqu’on leur prescrit
des stimulants, les enfants, les adolescents et les adultes
atteints du TDAH sont soumis à une pression énorme de
détournement de leur médicament5.
Le fabricant de CONCERTA® a apaisé ces inquiétudes
en changeant la façon dont le médicament était conçu
et fabriqué. CONCERTA® est un comprimé dont le
mécanisme unique de libération est fait dune enveloppe
de résine épaisse qui diminue la possibilité de lécraser
pour le réduire en une poudre qui pourrait être inhalée
ou dissoute dans de leau pour être injectée par voie
intraveineuse, comme c’est le cas dautres stimulants
délivrés sur ordonnance actuellement sur le marché. En
fait, les données révèlent que CONCERTA® est lobjet de
moins dutilisation abusive ou de mésusage que les autres
stimulants6, tant et si bien qu’il est le seul médicament
à longue durée daction contre le TDAH en Alberta qui
n’exige pas de prescription en trois exemplaires (une
mesure de sécurité permettant de surveiller lutilisation
des narcotiques)7.
Données concrètes
De plus en plus de données indiquent que les résultats
de bioéquivalence entre CONCERTA® et le médicament
générique pourraient ne pas se traduire par une
équivalence trapeutique8. En dautres termes, Teva-
Methylphenidate ER-C peut ne pas produire, comme on s’y
attendrait, les mêmes effets cliniques que CONCERTA®.
Deux études canadiennes récentes menées auprès
denfants et dadultes ont montré que CONCERTA® et
Teva-Methylphenidate ER-C pourraient ne pas être
interchangeables. Dans létude menée auprès denfants,
lauteur a conclu que le médicament générique ne semble
pas être cliniquement équivalent à CONCERTA®et il
recommande que, « puisque les modifications dans les
traitements médicamenteux contre le TDAH peuvent
engendrer des coûts élevés pour le patient et la société,
la consultation de tous les intervenants en soins aux
patients atteints du TDAH est essentielle avant toute
modification du traitement médicamenteux9. » Dans
létude menée auprès dadultes atteints du TDAH,
les auteurs ont conclu qu’en raison des différences
cliniquement et statistiquement significatives entre
les résultats, mais aussi dun taux plus important
dabandons dans le groupe de patients recevant le
médicament générique, les autorités de santé publique
devraient envisager avec prudence le remboursement
du produit générique, car la spécificité du produit de
marque tient plus à son système de libération qu’à lagent
thérapeutique lui-même10.
Les deux études indiquent que lefficacité et le profil
deffets indésirables des deux produits peuvent différer.
Ces observations reposent sur lanalyse dune base de
données de SantéCanada, la Base de données en ligne des
effets indésirables de Canada Vigilance, et sur les données
relatives aux demandes de remboursement d’IMS Health.
Lanalyse a conrmé que lincidence des effets indésirables
du médicament générique était significativement plus
élevée, jusqu’à 60fois plus, que celle de CONCERTA®11.
An de conrmer ces résultats, 335pharmaciens
communautaires de l’Ontario12 et 145 du Québec13 ont été
sondés, permettant de montrer ce qui se passe réellement
au comptoir des pharmacies lorsque les patients
passent au médicament générique. Les deux groupes de
pharmaciens ont signalé une prévalence élevée deffets
indésirables ls au passage de CONCERTA® à Teva-
Methylphenidate ER-C. En Ontario, le passage
CE SUPPLÉMENT SPÉCIAL A BÉNÉFICIÉ D'UN SOUTIEN FINANCIER DE JANSSEN
Un sondage mené auprès
d’employés canadiens a mis
en évidence le fardeau du
TDAH sur le milieu de travail
au Canada. Trente-quatre
pour cent des employés
ayant des enfants atteints
du TDAH ont déclaré sêtre
absentés de leur travail à
cause de la maladie, sur une
période de deux semaines.
De ceux-là, 29 % ont été
absents de 1 à 10 heures et la
majorité, jusqu’à 20 heures15.
De plus, près de la moitié des
participants ayant des enfants
atteints de TDAH ont décla
que leur productivité au
travail avait baissé à cause de
la maladie15.
Les conséquences du
passage de CONCERTA® à la
version générique peuvent
être vraiment considérables.
On les remarque surtout
quand les patients traités
par CONCERTA® passent
au médicament générique,
comme c’est le cas des
patients soumis à un régime
d’assurance-médicaments
régi par des règles de
remplacement par le
générique. L’incidence
de ce passage peut être
considérable et peut
déstabiliser des patients
qui souvent n’arrivent pas à
stabiliser de nouveau leurs
symptômes liés au TDAH15,
ajoutant ainsi au fardeau mis
sur eux, leur famille et leur
employeur. Pour réduire cet
impact, certains assureurs ont
mis en place des mécanismes
pour les patients et employés
qui, après avoir rempli
certains formulaires, peuvent
bénécier d’une exception
pour le remboursement du
médicament de marque.
Incidence sur les
employeurs
©iStockphoto.com/ Troels Graugaard
dun médicament à lautre était
la raison la plus courante pour
laquelle les pharmaciens déclaraient
des effets indésirables liés au
médicament. Au Québec, deux
tiers des 145 pharmaciens sondés
ont déclaré des effets indésirables
liés au médicament après le
passage de CONCERTA® à Teva-
Methylphenidate ER-C13.
Que disent les experts?
Les experts du traitement du TDAH
ont commencé à tenir compte de ces
différences dans les lignes directrices
thérapeutiques du TDAH. Les
lignes directrices de pratique de la
CADDRA (Canadian ADHD Resource
Alliance) de 2011 traduisent bien
ces inquiétudes selon lesquelles les
normes actuelles de mesure de la
bioéquivalence entre CONCERTA®
et Teva-Methylphenidate ER-C
pourraient ne pas refléter
léquivalence thérapeutique de ces
médicaments14.
Garantir un traitement optimal
du TDAH, que ce soit pour un enfant
ou un adulte, est dans lintérêt
du patient, de sa famille et de son
employeur. Alors qu’il y a de plus en
plus de préoccupations au sujet de
la durabilité et de labordabilité à
long terme des régimes dassurance-
médicaments, des mesures de
compression de coûts, comme le
remplacement obligatoire par un
générique, sont mises en place à plus
grande échelle.
Cependant, il ne s’agit pas de
faire des économies hâtives au
détriment de régimes dassurance-
médicaments judicieusement conçus
pour équilibrer, de façon optimale,
les coûts à court et à long terme
et les avantages pour lemployé
et le commanditaire du régime
dassurance-médicaments.
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