pause santé mentale - L`Éveil, ressource communautaire en santé

Dans ce numéro :
Prendre une pause
ç’a du bon
2
Les troubles
anxieux 2
La dépression post-
partum 3
Ma santé mentale?
Je m’en occupe... 4
Assemblée
générale annuelle
5
Le jeu pathologique 5
Calendrier des
activités 6
Commanditaires 8
L’Éveil, ressource communautaire en santé mentale situé au 240 rue Roy à Coacook, QC J1A 1J3
Téléphone: 819 849-3003 — Courriel : [e-mail] — Site internet : www.eveilcoacook.ca
M A I - J U I N 2 0 1 4
PAUSE SANTÉ MENTALE
Du 5 au 10 mai 2014 se tiendra la 63e édition de la Semaine nationale de
la santé mentale. Pendant cette semaine, l’Éveil, ressource communautaire
en santé mentale, ainsi que ses partenaires, vous invitent au Marché de la
Vallée de la Coaticook. Vous aurez la chance de découvrir les œuvres
d’aquarelle, de sculpture encoche et de marqueterie réalisées dans le cadre
de nos ateliers de création. Grâce à cette exposition, l’Éveil souhaite vous
faire découvrir les impacts positifs qu’apportent les ateliers de création pour
le maintien d’une bonne santé mentale. Ce projet d’exposition est une
initiative du Regroupement des ressources alternatives en santé mentale
du Québec.
Le vernissage se tiendra jeudi le 8 mai de 16 h à 18 h.
Un léger goûter vous sera offert.
De plus, mardi le 6 mai se tiendra dans les locaux de l’Éveil un dîner
communautaire, spécial Semaine de la santé mentale
Une réservation serait appréciée.
Pour plus d’informations : 819 849-3003
Bonne Semaine nationale de la santé mentale.

2
Prendre une pause ç’a du bon
Nous manquons tellement de temps qu’il nous arrive même de ne plus profiter
de notre vie, car nous anticipons déjà ce que nous aurons à faire tantôt,
demain, voire la semaine prochaine. Alors, comment vivre le moment présent?
C’est tout simple : en nous arrêtant et en prêtant attention à ce que nous
sommes en train de faire, dans de petits gestes quotidiens. Le grand bienfait
des pauses réside dans le temps et la tranquillité qu’on y trouve. Les pauses
permettent de reprendre contact avec soi, de décompresser et de faire le plein
d’énergie. Il existe plusieurs façons de prendre une pause : prendre le temps
de jaser avec un collègue, écouter de la musique, faire du sport, prendre une
collation, rire, etc. L’important est de trouver l’activité qui nous permet, le
temps d’une pause, de nous sentir mieux.
Les troubles anxieux
Il arrive à tout le monde de ressentir à un moment ou à un autre de l’angoisse ou une tension face à des
situations qui sont pour nous sources de stress : présentation au travail, examen médical, changement dans
notre vie personnelle (mariage, divorce). L’anxiété est une réponse biologique de notre corps face à un danger
ou à une situation de stress. À faible dose, elle est tout à fait normale. Mais qu’en est-il lorsque cette anxiété
occupe une grande place dans nos pensées ou nous empêche de fonctionner dans la vie de tous les jours? On
parle alors de troubles d’anxiété. On estime que 10 % de la population canadienne serait touchée par ce
trouble et que de ce nombre, une majorité serait des femmes.
Lors d’anxiété dite normale ou saine, notre corps enclenche un mécanisme de protection nous permettant de
réagir rapidement dans une situation de danger ou de stress réel (palpitations, transpiration, nausée, difficulté
à respirer, mal de tête). Les symptômes s’estompent généralement lorsque la vie reprend son cours normal.
Par contre, si les symptômes de votre anxiété ne se résorbent pas quand la situation préoccupante rentre dans
l’ordre ou s’ils se manifestent sans raison et que leur niveau d’intensité est tel qu’ils envahissent votre
existence, on parle alors de troubles anxieux.
Parmi les différents troubles anxieux, on retrouve les phobies spécifiques, les troubles de panique, la phobie
sociale avec ou sans agoraphobie, le trouble d’anxiété généralisée, le trouble obsessionnel-compulsif et le
trouble de stress post-traumatique.
Même s’il n’est pas toujours possible de prévenir les troubles anxieux, certains comportements contribuent à
en diminuer les risques tels que bien manger, faire de l’exercice, dormir suffisamment, réduire la
consommation d’alcool ou de drogues, etc. Il existe des traitements pour les troubles anxieux et plus vous
consultez tôt, plus ces traitements ont des chances de réussir. Dans la majorité des cas, un traitement offrant
une thérapie cognitive-comportementale et/ou des médicaments contre l’anxiété s’avère très efficace. Pour
plus d’informations : 819 849-3003
Karine Meunier, technicienne en travail social
Source : https://www.cmha.ca/fr/sante-mentale/comprendre-la-maladie-mentale/les-troubles-anxieux/

3
La dépression post-partum
La venue d’un nouvel enfant, qu’il soit désiré ou non, peut être très éprouvante pour certaines femmes.
En effet, certaines nouvelles mères vivent cette naissance très difficilement. Il existe deux types d’états
dépressifs qu’une mère peut vivre à la suite d'un accouchement. Certaines vont vivre une brève crise de
tristesse tandis que pour d’autres, cet état va perdurer. À noter que la dépression n’est pas une étape
normale de la grossesse; elle peut être évitée ou mieux traitée en cas de besoin.
Différentes causes peuvent expliquer la détresse émotionnelle, comme les modifications hormonales, le
type d’accouchement, le sentiment de perte relié à la fin de la grossesse, le degré de satisfaction
conjugale, la lourde tâche, le manque de soutien familial et social, l’épuisement, la fatigue, le manque
d’énergie et bien d’autres encore.
Environ 50 % à 80 % des femmes vont vivre un épisode de tristesse dans les trois jours suivant leur
accouchement et celui-ci se terminera après environ 7 à 10 jours. C’est ce que l’on appelle le «Baby
Blues». Au cours de cet épisode, la personne peut éprouver un sentiment de colère, de culpabilité,
d’irritabilité, d’insécurité, de tristesse et pourra avoir des pensées négatives par rapport au bébé.
La dépression post-partum se manifeste de la même façon qu’une dépression, à l’exception que les
pensées sont souvent liées au bébé. Elle se produit généralement de 3 à 4 semaines suite à
l’accouchement. Ce type de dépression touche entre 3 % et 20 % des femmes et peut se manifester des
façons suivantes : absence de joie dans la vie de la nouvelle maman, retrait social, sensibilité émotive,
angoisse et anxiété, fatigue constante, insomnies graves, manque d’intérêt pour soi–même ou le bébé et
pensées suicidaires.
Le traitement et la prévention
Ces troubles liés à l’accouchement peuvent être prévenus lorsque la nouvelle mère a un bon soutien de la
part de son conjoint ou de sa famille. Différentes ressources existent pour aider les mères et il ne faut pas
avoir peur de les utiliser.
Stéphanie Vachon, bachelière en éducation
Sources:
www.santé.canoe.com
www.mamanpourlavie.com
Association Canadienne pour la santé mentale
Solution du mot croisé du journal mars-avril 2014
Vertical : (1) confiance (2) jugement (3) responsabilités (6) loteries (7) dettes (8) cartes (9) cachettes

4
Ma santé mentale? Je m’en occupe…
L’occasion est bonne pendant la Semaine nationale de la santé
mentale pour prendre quelques instants afin de réfléchir à
l’importance de s’occuper de sa santé mentale et de voir comment
nous pouvons y arriver. La santé mentale est un aspect essentiel de
notre santé en général. Il importe de prendre soin de sa santé
mentale comme on le fait quotidiennement avec notre santé
physique. Selon l’Organisation mondiale de la santé, la santé mentale
c’est plus que la simple absence de maladie mentale, c’est un état de
complet bien-être physique, mental et social.
C’est important de prendre conscience de notre santé mentale afin de déterminer le plus tôt possible la
raison pour laquelle nous sommes tendus ou avons de la difficulté à faire face aux problèmes. Le
maintien d’une bonne santé mentale est un peu comme le maintien d’une bonne forme physique : cela
nécessite un peu d’efforts à tous les jours. Néanmoins, la satisfaction est tellement grande par la suite de
trouver enfin un équilibre.
Quelques conseils pour maintenir une bonne santé mentale
Voici quelques idées que vous pourrez facilement intégrer dans votre vie quotidienne. Mises en pratique
régulièrement, ces mesures vous permettront de vous sentir revigoré.
~ Apprenez à composer avec les pensées négatives : si vous n’arrivez pas à résoudre un problème
immédiatement, distrayez-vous, prenez du recul et essayez de l’examiner sous tous les angles.
~ Vivez le moment présent : soyez présent à tout ce qui se passe autour de vous. Éteignez votre cellulaire
lorsque vous sortez vous balader ou rencontrer des amis.
~ Pensez aux moments d’émotions agréables : efforcez-vous de penser aux moments où vous avez
ressenti du plaisir, du réconfort, de la tendresse, de la confiance ou de belles émotions.
~ Adonnez-vous à des passe-temps : un passe-temps est une forme de stimulation mentale et vous
permet de ramener l’équilibre dans votre vie.
~ Prenez bien soin de vous : les petits bonheurs quotidiens ont un effet cumulatif.
~ Ayez un mode de vie sain et actif : mangez sainement, soyez actif et dormez suffisamment. L’activité
physique peut même réduire la dépression et l’anxiété.
~ Établissez un bon réseau de soutien : misez sur de bonnes relations au travail, avec le voisinage et la
collectivité. Prévoyez dans le mois d’établir un contact avec vos amis, ceci dans le but d’entretenir des
liens significatifs et de développer un sentiment d’appartenance.
~ Demandez de l’aide : la famille et les amis peuvent apporter un important soutien, mais n’hésitez pas à
recourir à d’autres ressources qui pourraient vous aider. D’autres ressources possibles : des sites Web ou
des organismes en santé mentale, des livres traitant de problèmes de santé mentale précis, des cours,
des ateliers…
N’hésitez pas. Informez-vous. Diane Carrier, psychoéducatrice
Source: http//mentalhealthweek.cmha.ca/fr/comprendre-la-sante-mentale/maintenir-une-bonne-santé-mentale/

5
Le jeu pathologique
Le jeu pathologique est un fléau qui affecte la
population en général et qui engendre des coûts
sociaux très élevés. Il existe différents types de jeux
que la personne utilise principalement pour se
divertir. Les jeux de hasard et d’argent, quant à eux,
consistent à miser de l’argent ou des objets de
valeur qui risquent d’être perdus à jamais en
fonction du hasard.
On parle de joueur pathologique lorsque la
personne est préoccupée par son jeu, organise ses
activités en fonction de son jeu ou des moyens de
trouver de l’argent pour jouer, ressent le besoin de
jouer, a fait des efforts infructueux pour arrêter de
jouer, vit dans le mensonge et la tricherie, se met en
danger ou perd de grosses sommes d’argent, est
agitée ou irritable lorsqu’elle tente d’arrêter de
jouer.
Trois phases peuvent mener au jeu pathologique. La
première est la phase de gain (le joueur gagne et en
profite pour se gâter et gâter son entourage; il joue,
mais ses pertes sont moins grandes que ses gains),
la deuxième est la phase de perte (il joue pour
tenter de se refaire, il garde espoir que la chance va
tourner) et finalement la phase de désespoir (les
dettes sont accumulées et la personne peut
sombrer dans une dépression et c’est à ce moment
que le joueur choisit souvent de se faire aider). Il
existe différentes similitudes entre le jeu
pathologique et les dépendances à l’alcool et à la
drogue. En effet, tous cherchent à retrouver
l’excitation du début, la consommation a pour but
d’éviter une souffrance ou d’aller chercher un
plaisir et les symptômes de sevrage psychologique
peuvent être comparables dans les trois cas.
Chez de nombreuses personnes, les problèmes de
jeux trouvent leur source dans l’enfance ou
l’adolescence. Effectivement, certains joueurs
pathologiques mentionnaient que lorsqu’ils étaient
au primaire, ils pariaient déjà ou jouaient aux
loteries. Soit la personne a développé un goût trop
grand pour le jeu, soit elle l’utilise comme
échappatoire.
Et les proches, eux?!?!
Dans bien des cas, ce sont les proches du joueur
qui subissent les contrecoups de cette
dépendance. Que ce soit la famille ou l’entourage,
les gens sont affectés à différents niveaux. Les
proches doivent jongler avec les mensonges, la
manipulation, la violence verbale ou physique et
les problèmes financiers. De plus, ils peuvent vivre
des problèmes de santé mentale ou physique liés
au stress. Nous sommes là pour les proches qui
ont besoin de soutien, il ne faut pas hésiter à
demander.
Stéphanie Vachon, bachelière en éducation
Source : Prévention des problèmes d’adaptation chez les
enfants et les adolescents, tome 2 problèmes externalisés,
2003 Presse de l’Université du Québec.
Assemblée générale annuelle 2014
L’Éveil, organisme communautaire en santé mentale, a le plaisir de vous inviter à son assemblée générale annuelle qui se
tiendra mercredi le 4 juin de 17h à 19h dans nos locaux, au 240 rue Roy.
Nous y présenterons, entre autres, le bilan des activités de la dernière année ainsi que les prévisions pour l’an prochain.
Un goûter sera servi.
Toute personne qui désire poser sa candidature à un des sièges au conseil d’administration doit le faire par écrit sur le
formulaire prescrit par l’organisme et disponible au bureau, avant lundi le 2 juin à 12h.
L’Éveil dessert les citoyens et citoyennes de toutes les municipalités de la MRC de Coaticook. Toute personne qui se sent
concernée par sa santé mentale ou celle d’un proche et qui désire participer aux échanges peut le faire en s’annonçant au
819 849-3003. Bienvenue à tous !