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Pour les pommades ou gels ophtalmiques :
• Ils se mettent toujours après les collyres
• Se mettent de la même façon que les collyres
• Après leur instillation, les troubles de la vision sont très importants (il faudra donc rassurer le
patient)
3. Différents types de collyres.
• Antiseptiques
• Antibiotiques
• Mydriatiques
• Cicatrisants
• Corticoïdes
• Anti-glaucomateux
• AINS
• Larmes artificielles
• Anti-allergiques
• Aciclovir ®
Il existe d’autres traitements dont l’administration se fait par voie générale et qui traitent pour des
pathologies oculaires : Diamox®, Mannitol® sont administrés en urgence d’un glaucome.
4. Effets secondaires.
Effets secondaires généraux car passage sanguins, mais inversement des médicaments utilisés
par voie générale peuvent avoir des effets secondaires oculaires.
Pour tous les collyres, il y a un risque de changements au niveau du goût.
• Collyres anti-allergiques : picotements, sensations de brûlures, prurit, larmoiements.
• Collyres mydriatiques : sont indiqués pour effectuer un fond d’œil (permettent de visualiser le
nerf optique et la rétine) : ex : Mydriaticum®, gêne à la vision (photophobie) pendant 3 à 4
heures voire pendant 8 jours s’il y eu prise d’Atropine. Ne pas conduire après ces instillations.
• Collyres antibiotiques : comme tout antibiotique, nécessité de répartir les instillations dans la
journée, respecter la durée du traitement, il est fortement déconseillé de porter des lentilles de
contact car il y a infection.
• Collyres anti-glaucomateux : hypersensibilité à un composant, gêne visuelle à l’instillation,
troubles de la vision, rougeur ou sécheresse oculaire : ex : Xalatan® et Lumigan® peuvent
faire changer la couleur de l’iris (il devient marron) de façon définitive surtout chez les
personnes aux yeux verts ou jaunes. Il existe des β-bloquants utilisés pour faire baisser la
pression oculaire, il y a alors risque de bradycardie, de chute de pression artérielle ; il faut
prévenir l’anesthésiste s’il y a prise d’un tel traitement. Il est contre-indiqué en cas d’asthme et
d’insuffisance cardiaque non contrôlée. Autre exemple de collyre de ce type : Alpagan® qui
entraîne des larmoiements, une sécheresse buccale, un prurit, une gêne.
• Collyres corticoïdes : retard de cicatrisation, aggravation des infections oculaires, hypertonie
oculaire.
II. Le pansement oculaire.
• Se laver les mains
• Instillation du collyre selon la prescription médicale
• Poser une compresse sur l’œil du patient, cette compresse doit maintenir l’œil fermé
• Dans le cadre d’un pansement compressif, on utilise deux compresses, le patient doit
ressentir une légère compression sans que celle-ci soit douloureuse
• Mettre le Micropore : mettre les bandes de Micropore en parallèle, jamais croisées!!
• Le pansement occlusif se retire du haut vers le bas.