chap 11 – quelle est la place de l`ue dans l`economie globale

CHAP 11 – QUELLE EST LA PLACE DE L’UE DANS L’ECONOMIE GLOBALE ?
Introduction :
1. La construction européenne est un projet politique. En novembre 1954, Jean Monnet écrivait : « Nos pays
sont devenus trop petits pour le monde actuel, à l’échelle des moyens techniques modernes, à la mesure de
l’Amérique et de la Russie d’aujourd’hui, de la Chine et de l’Inde de demain. L’unité des peuples européens,
réunis dans les Etats-Unis d’Europe, est le moyen de relever leur niveau de vie et de maintenir la paix ». Si
l’idée d’Etats-Unis d’Europe est ancienne, c’est lexpérience cruelle des deux guerres mondiales qui pousse
les « pères fondateurs » à relancer le projet européen dans le but d’éviter le renouvellement des « guerres
fratricides » en Europe et pour cela de construire des solidarités fortes entre les Etats et entre les peuples.
2. Ce projet politique a commencé par une intégration économique qui devrait déboucher sur une intégration
politique. Après l’échec de la Communauté Européenne de défense (1954), ce sont les solidarités
économiques qui sont privilégiées. C’est pourquoi, dès l’origine, il ne s’agit pas seulement de favoriser la libre
circulation des marchandises, mais surtout d’intensifier les liens commerciaux et culturels, de favoriser les
coopérations entre entreprises, universités, laboratoires de recherche, de susciter et de faciliter les échanges
entre européens (programmes Erasmus par exemple), de mettre en place des politiques communes
(politiques agricole, régionale, énergétique, etc.). La perspective est clairement celle d’une forme ou d’une
autre d’intégration politique démocratique (élection du parlement européen au suffrage universel direct depuis
1979). C’est en ce sens que l’intégration européenne est originale, elle ne vise pas seulement à construire un
espace économique intégré mais à faire de l’Europe un acteur à part entière de la vie internationale (c’est
l’Union européenne en tant que telle qui siège à l’OMC, c’est l’Union européenne qui, aux côtés des Etats-
Unis et de la Russie, participe à la « troïka » pour le Proche Orient, etc.).
3. Depuis le Traité de Rome de 1957, l'intégration économique a représenl'un des objectifs centraux de la
Communauté économique européenne puis de l'Union Européenne (UE). Au milieu des années quatre-vingt,
les faibles avancées dans ce domaine ont conduit la Communauté à s'engager plus fortement en faveur d'une
élimination des barrières douanières. Cet effort s'est concrétisé par la mise en place du Programme du
Marché Unique aux contours définis par le Livre Blanc, présenpar la Commission en juin 1985 et introduit
dans le Traité européen par l'Acte Unique Européen de 1986. Mis en place au premier janvier 1992, ce
Programme avait pour objectif d'éliminer les derniers obstacles au commerce présents dans l'UE afin de
favoriser la croissance économique au travers de la création d'un vaste marché intégré de biens et services.
Quels étaient les gains attendus par une telle union ? Se sont-ils réalisés ? Le marché unique est-il
pleinement réalisé ? A-t-on assisté à une convergence des niveaux de vie au sein des pays de l’Union ?
4. L’histoire de l’Union est marquée par son élargissement progressif. Aux pays fondateurs (les « 6 ») sont venus
s’agréger successivement le Danemark, l’Irlande et le Royaume Uni en 1973 (les « 9 »), la Grèce en 1981 (les
« 10 »), l’Espagne, le Portugal en 1986 (les « 12 »), lAutriche, la Finlande et la Suède en 1995 (les « 15 »).
Le 1er janvier 2004, l’Union a accueilli dix nouveaux membres, dont huit pays d’Europe centrale et orientale
(Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Tchéquie, Slovaquie et Slovénie) et deux îles (Chypre et Malte)
pour former les « 25 ». En 2007, elle a intégré la Roumanie et la Bulgarie (les « 27 »). Elle doit encore intégrer
la Croatie, la Serbie, la Bosnie, la Macédoine, et, peut-être la Turquie. Cet élargissement a-t-elle renforcé
l’Union ? Les pays, qui ont été intégrés à l’UE, avaient-ils un niveau de veloppement suffisant pour en faire
partie ? Ont-ils profité de cette intégration pour se développer ?
5. La décision d’instaurer une Union économique et monétaire européenne a été prise en juin 1988. L’euro a é
lancé un peu moins de dix ans après, le 1er janvier 1999 au terme de trois phases successives de
préparation. Il ne concerne pour l’instant qu’une partie des États de l’Union mais le traité instituant l’Union
européenne concerne dans son principe tous les États. L’euro doit parfaire le libre-échange au sein de la zone
et protéger les Etats membres contre les risques de change. Quels étaient les avantages attendus par la
création de la monnaie unique ? Quelles ont été les conséquences des variations du taux de change de l’euro
vis-à-vis des autres devises sur la compétitivité de l’économie de l’UE ? Quelles ont été les conséquences de
cette création sur les politiques économiques des Etats de l’UE ?
Intégration européenne
Economique : par le
marché
Politique : par les
institutions
Marché unique
Institutions
supranationales
Monnaie unique
A – Comment s’est opéré l’intégration économique de l’Union européenne ?
a) – Les différentes formes de l’intégration économique régionale
1. On parle d’intégration économique lorsque des accords commerciaux entre nations aboutissent à la constitution
d’un espace économique unique. L’intégration économique concerne en néral un ensemble de pays proches
géographiquement. Ceux-ci décident de construire un espace économique et social au sein duquel il n’y aura
plus d’entraves aux échanges, que ceux-ci concernent les marchandises, les capitaux ou les hommes. Cela
s’accompagne de la création d’institutions communes chargées de gérer les intérêts communs des pays.
2. L’intégration économique résulte d’une construction. Elle ne peut pas se faire du jour au lendemain. A la suite
de Bela Belassa (The theory of economic integration - 1961), on distingue généralement cinq étapes dans le
processus d’intégration régionale :
1ère étape : Création d’une simple zone de libre-échange entre les pays membres : son objectif principal est
d’éliminer les barrières douanières et les restrictions quantitatives existant entre les pays membres de
l’accord. Par contre, chaque pays peut soumettre les importations en provenance de l’extérieur de la zone à
son propre tarif extérieur. L’intérêt de ce type d’accord est limité, comme l’a montré l’échec de l’AELE
(Association Européenne de Libre Echange qui liait le Royaume-Uni, la Norvège, la Suède, L’Islande, la
Suisse, l’Autriche et le Portugal en 1960) car la coopération et l’intégration des différents pays sont minimales.
On ne peut alors parler véritablement de régionalisation des échanges.
2ème étape : L’Union douanière qui correspond à une régionalisation plus poussée que la zone de libre
échange. En effet les partenaires adoptent une politique commerciale marquée par linstauration d’un tarif
extérieur commun. Ainsi, le Zollverein, crée par les Etats de la Confédération allemande en 1834, a été un
des outils assurant la construction de l’empire allemand au XIX° siècle. De même, la CEE en 1957 comprend
une union douanière.
3ème étape : Le marché commun ne se contente pas d’établir un tarif extérieur commun. Il élimine toutes les
entraves aux mouvements des facteurs de production (libre circulation du travail et du capital) à l’intérieur de
l’union assurant ainsi la libre circulation du capital et du travail. Cependant, quand la libre circulation des
facteurs est mise en œuvre la concurrence entre les pays est renforcé ce qui nécessite une coordination des
politiques économiques afin d’éviter une stratégie du type passager clandestin (nécessité d’harmoniser les
politiques fiscales, par exemple).
Formes de l’intégration
Caractéristiques Exemples
Zone de libre échange
Absences d’obstacles
tarifaires (DD) et non-
tarifaires à l’intérieur de
la zone.
Protection nationale en
dehors de la zone
AELE (1960) : GB,
Suisse, pays nordiques
ALENA (1992) : USA,
Canada, Mexique
APEC (1995) : NPI
d’Asie, Japon
AFTA (2002) : les pays
de l’ASEAN
Union douanière
Zone de libre échange
Tarif extérieur commun
vis-à-vis du reste du
monde
CEE (1957-1968) : Italie,
Allemagne, France,
Benelux
MERCOSUR (1992)
Brésil, Argentine,
Uruguay…
Marché commun
Union douanière
Libre circulation des
hommes et des capitaux
Harmonisation fiscale et
réglementaire
Marché unique européen
(1986-1992)
Union économique
Marché unique
Politiques communes
UE (1992-1999)
Union économique et
monétaire
Union économique
Monnaie unique
UEM (1999-….)
4ème étape : L’Union économique pousse plus loin la recherche de l’intégration puisqu’elle vise à harmoniser
les politiques économiques des pays membres. Mais, la coordination des politiques économiques se heurte à
la nécessité d’une coordination des politiques monétaires afin de limiter les risques de change et de
concurrence déloyale (une dévaluation compétitive, par exemple).
5ème étape : L’union économique et monétaire constitue la phase ultime de l’intégration puisqu’elle crée une
monnaie unique gérée par une banque centrale commune (la BCE, par exemple). Les Etats abandonnent
ainsi un des principaux éléments de leur souveraineté : le droit de battre monnaie.
3. On peut donner plusieurs raisons au développement de cette intégration régionale :
La proximité géographique : l’intensité des échanges entre pays dépend de la distance qui les sépare et de la
taille de leurs économies respectives. Ainsi, en 2012, la Chine, le Japon et la Corée du sud envisagent de
créer une zone de libre-échange.
La polarisation des échanges : de par leurs poids économique, les Etats-Unis, le Japon et l’Union européenne
(la Triade) sont des centres économiques attractifs pour les pays qui leur sont proches historiquement et
géographiquement.
La volonté politique d’échapper à la mondialisation soit parce que les pays jugent les règles de lOMC trop
contraignantes (clause de la Nation la plus favorisée), soit parce qu’ils estiment qu’elles ne vont pas assez
loin dans la coopération (l’intégration européenne est la plus poussée dans ce domaine).
La volonté des pays de constituer des blocs régionaux ayant suffisamment de poids pour négocier à armes
égales avec les pays du Nord dans le cadre de l’OMC.
Part des échanges intra-zone dans les exportations totales de marchandises des parties à certains accords commerciaux régionaux, 2010
4. Dès l’origine du projet européen, la solution de la zone de libre-échange est écartée. Ce sont les adversaires du
Traité de Rome qui ont tenté de mettre en place l’Association européenne de Libre Echange à partir de 1960 et
qui se sont par la suite, pour la plupart, intégrés à l’Union européenne. Dans l’Histoire de la construction
européenne, les degrés d’intégration ne sont pas des étapes qui se succèdent mais des processus qui
s’entrecroisent. Il existe bien cependant une dynamique de l’intégration, liée d’une part à des facteurs
économiques (chaque pas en avant vers lintégration économique incite à franchir le pas suivant) et à des
facteurs politiques (chaque crise de l’Europe donne lieu à un approfondissement de l’intégration rendu
nécessaire pour sauvegarder le projet politique d’union européenne). Par exemple, l’union douanière et la libre
circulation des facteurs de production poussent à lintégration monétaire afin de réaliser des économies de coûts
de transaction et la crise du Système monétaire international (SMI, 1971-1973) pousse à la création du Système
monétaire européen (SME, 1979-1999).
b) – La construction du marché unique
1. La construction européenne, prévue par le Traité de Rome du 25 mars 1957, repose à la fois sur la création
d’un marché unique, qui autorise la libre circulation des marchandises, du travail et des capitaux, et sur la mise
en place d’institutions communes préparant les « États-Unis d’Europe » pour les fédéralistes ou des
« coopérations renforcées » pour les partisans d’une « Europe confédérale » ou d’une « Europe des Nations »
(Commission européenne, Monnaie unique...).
2. L’intégration par le marché s’est faite en plusieurs étapes :
1ère étape : Le marché commun des biens (1958-1968). Sa construction a pris dix ans. Elle est passée par :
La suppression des droits de douane et des contingentements entre les pays de la CEE ;
La mise en place d’un « tarif douanier commun » qui alimentera le budget de la CEE.
2ème étape : Le marché unique (1986-1993) suppose lélimination d’autres barrières à l’entrée (les normes,
les monopoles publics…), une harmonisation fiscale sur les produits et les capitaux, un marché des capitaux
et un marché du travail unifiés. C’est la raison pour laquelle, « l’Acte unique européen » (1986) prévoyait la
création du Grand Marché unique pour le 1er janvier 1993 avec :
La création de normes techniques, sanitaires et environnementales communes aux pays de l’UE ;
L’ouverture des services financiers et des marchés publics à la concurrence européenne ;
L’harmonisation progressive des taux de TVA et de la fiscalité sur l’épargne ;
La suppression du contrôle des changes afin de donner naissance à un marché européen des capitaux
qui prendra effet le 1er juillet 1990.
La liberté d’installation professionnelle à l’intérieur de l’Union ce qui suppose une harmonisation des
habilitations professionnelles et des diplômes (la forme Licence-Master-Doctorat pour les études
supérieures, par exemple).
3. La création d’une Union économique européenne s’est donc réalisée à partir de l’institutionnalisation d’un
marché dans lequel les conditions de libre concurrence devaient être respectées. D’où l’instauration de normes
qui institutionnalisent le marché. L’idée des pères fondateurs de l’Europe était, après la guerre, de rapprocher
les peuples européens en les rendant interdépendants du point de vue économique.
4. L’intégration par le marché repose sur l’analyse traditionnelle du gain à l’échange et de l’allocation optimale des
facteurs. Le marché unique était censé dynamiser la croissance des pays de l’union pour plusieurs raisons :
L'intégration économique permet la baisse des prix et une hausse du pouvoir d’achat des consommateurs. En
effet, la suppression des barrières douanières fait baisser les prix directement en supprimant les droits de
douane, mais surtout indirectement en renforçant la concurrence entre les producteurs européens (extension
des marchés). Par ailleurs, llargissement des débouchés renforce la spécialisation et permet la réalisation
de gains de productivité, d'économies d'échelles (réduction des coûts liés à la taille), ce qui va là encore dans
le sens d'une réduction des prix et d’une croissance plus dynamique.
L'intégration économique augmente la compétitivité des entreprises européennes au niveau mondial. La
baisse des prix accroît la compétitivité-prix des producteurs européens par rapport au reste du monde : les
exportations sont stimulées et les importations découragées. Mais l'amélioration de la compétitivité ne repose
pas que sur les prix : l'intensification de la concurrence à l'intérieur de l'Europe pousse les entreprises
européennes à innover, et à accroître la compétitivité hors-prix.
L’intégration renforce les échanges à l’intérieur de l’Union. L’élimination des droits de douane diminue le prix
des marchandises, ce qui devrait se traduire par une préférence pour les biens européens et un renforcement
des échanges intra-communautaires.
Enfin, en laissant circuler librement les facteurs de production, ils espèrent une meilleure allocation des
facteurs de production (travail et capital) et donc, là encore, une croissance plus dynamique. La libre
circulation des travailleurs devrait permettre la résorption du chômage en permettant aux travailleurs de
s’installer dans les zones les plus dynamiques. La libre circulation des capitaux devrait se traduire par une
baisse des coûts de financement (Taux d’intérêt, commissions) favorable à linvestissement.
5. Cette hausse de la croissance dans les pays de l’Union européenne devait être favorable à la baisse du
chômage et à un rétablissement des finances publiques. En effet, une forte croissance permet la création
d’emplois, ce qui diminuent les dépenses sociales (moins de chômeurs à indemniser), et fournit des recettes
fiscales (TVA, impôts sur les revenus) et sociales (hausse des rentrées des cotisations sociales). Les déficits
budgétaires et sociaux devraient être appelés à disparaître.
Libéralisation et augmentation
de la taille du marc
Economies d’échelle
Gains de productivité
Baisse des prix
Hausse de la demande
Croissance du PIB
Compétitivité structurelle
Hausse de la concurrence
Innovation et
spécialisation
Investissement
Création d’emplois
Hausse du pouvoir
d’achat
c) – La construction de la monnaie unique
1. La Communauté européenne a fait le choix des changes fixes, d’abord dans le cadre de Bretton Woods (1944-
1971) après l’entrée en vigueur de l’Accord Monétaire Européen (décembre 1958), ensuite, face à l’instabilité
monétaire internationale créée par l’abandon des changes fixes décrété en 1971 par le Président Nixon et le
flottement des taux de change adoptés par les accords de la Jamaique en 1976. Au sein d’une union douanière,
la variation des taux de change pose des problèmes au commerce international des entreprises car elles font
face à un risque de change : les paiements se faisant à 3 mois, la variation du taux de change entre la signature
du contrat et le paiement de la facture peut se traduire par une perte ou un gain selon que le taux de change
s’apprécie ou se déprécie.
2. C’est la raison pour laquelle les pays de la Communauté économique européenne adoptent le Système
Monétaire Européen (SME) en 1979 qui est un système monétaire régional rétablissant les changes fixes au
sein de la zone. Le SME présente un certain nombre de caractéristiques :
Les parités sont fixes : des cours-pivots sont officiellement établis autour de la monnaie commune l’ECU
qui sert d’unité de compte ;
Les parités sont ajustables : les cours-pivots peuvent être modifiés en fonction de l’évolution économique
des pays (Réévaluation /valuation) ;
Des marges de fluctuations sont instaurées : les monnaies peuvent varier les unes par rapport aux autres
de +/- 2,25%. Cette marge de variation sera élargie à +/- 15 % après la crise monétaire de 1993 (2 août
1993 au 31 Décembre 1998.) ;
Les Banques Centrales européennes ont l’obligation d’intervenir sur le marché des changes quand les
monnaies s’écartent de leur cours pivot.
3. Le SME s’est trouvé remis en cause au début des années 1990 du fait des limites même de son mode de
fonctionnement :
D’une part, les pays n’ayant pas les mêmes taux d’inflation, ils vont être contraints de modifier assez
fréquemment les parités officielles. Les pays les plus inflationnistes (Royaume-Uni, France, Italie) ont
valuer leurs monnaies lorsque leur comtitivité-prix était menacée (déficit de la balance courante). Les
pays les moins inflationnistes (Allemagne, Hollande) réévaluaient, dans le même temps, la leur. Le SME s’est
donc transformé en zone Mark obligeant les pays inflationnistes à mener des politiques désinflationnistes pour
rester compétitifs vis-à-vis de l’Allemagne. Leurs politiques étaient donc contraintes par l’extérieur.
D’autre part, la libération des mouvements de capitaux, décidée en 1990, a permis des actions spéculatives
sur les monnaies (en 1992 pour la Livres Sterling et la Lire, en 1993 pour le Franc). Les Banques centrales
n’étaient plus capables de maintenir les taux de change dans le tunnel des parités officielles.
Le triangle dincompatibilité de Robert Mundell :
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