Les effets néfastes du réchauffement de la planète contraignent l

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> La « Banque du miel » au TGP / Sept 2008 > Juin 2010
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Les effets néfastes du réchauffement de la planète
contraignent l’humanité à repenser son fonctionnement
sous peine de disparaître.
Que signifie de puis quelques années la montée en puissance des préoccupations
environnementales dans la sphère politique nationale et internationale, dont
l’inquiétude devant le réchauffement climatique a été un moteur puissant de la
réflexion ? Est-ce le signe d’une crise de civilisation et le début d’un profond doute
sur notre modèle de croissance économique mais aussi de notre modèle de vie à
l’occidentale tout court ?
Cette civilisation Occidentale a tellement détruit au cours du XX ème siècle qu’elle
commence à se préoccuper de l’état dans la quelle se trouve la planète, compte ses
morts, dénombre ses pertes et déplore soudainement autour d’elle la disparition de
la diversité culturelle (Disparition des peuples anciens et de leurs traditions) et celle
de la biodiversité des espèces animales, végétales voire minérales (énergies
fossiles). Au final c’est sur la crainte de sa propre disparition qu’elle s’alarme et de
celle de sa descendance dont elle s’inquiète.
Quel monde allons nous laisser en partage à nos enfants ?
Il faut changer de méthodes et notre manière de régler nos crises et nos conflits !
Méthode de penser et manière d’être, manière d’habiter.
La répétition des catastrophes climatiques et industrielles depuis 20 ans, comme le
nuage nucléaire la catastrophe de Tchernobyl ( accident nucléaire qui s'est produit le
26 avril 1986 dans la centrale nucléaire Lénine en Ukraine ) ou la pollution des mers
par les marée noires (en 1978, l'Amoco Cadiz ; en 1989, l'Exxon Valdez, l'Erika en
décembre 1999 et le Prestige en décembre 2002 ) nous ont au moins appris une
chose positive c’est que la pollution de la planète n’avait pas de frontière naturelle et
physique et que rien ne peut arrêter un nuage radioactif sur son passage ; il
contamine toutes les populations , les plus riches comme les plus pauvres ! Les
barrières douanières n’y peuvent rien !
La notion de développement durable se présente aujourd’hui dans tous les médias
comme le remède à tous nos problèmes, quelle est donc cette solution miracle ?
Rappel de la définition du Développement Durable :
Le développement durable (ou développement soutenable, traduction de
Sustainable development) est une conception de l'intérêt public visant à allier le
développement des sociétés de façon équitable et la protection de l'environnement.
Selon la définition proposée en 1987 par la Commission mondiale sur
l’environnement et le développement dans le Rapport Brundtland[1], le développement
durable est :
« un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans
compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Deux
concepts sont inhérents à cette notion : le concept de « besoins », et plus
particulièrement des besoins essentiels des plus démunis à qui il convient d’accorder
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la plus grande priorité, et l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de
notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux
besoins actuels et à venir. »
Face à l'urgence de la crise écologique et sociale qui se manifeste désormais de
manière mondialisée (changement climatique, raréfaction des ressources naturelles,
écarts entre pays développés et sous-développés, perte drastique de biodiversité,
catastrophes naturelles et industrielles), le développement durable est une réponse
de tous les acteurs (États, acteurs économiques, société civile) pour reconsidérer la
croissance économique à l'échelle mondiale afin de prendre en compte les aspects
écologiques, environnementaux et sociaux humain du développement.
Que nous apprend la démarche de développement durable ? qu’il faut apprendre à
penser globalement nos actions ! QUE LA PLANETE EST UN BIEN COMMUN ,
telle à l’image d’une maison « la maison brûle et nous regardons ailleurs disait
Jacques Chirac » et que sa bonne gestion, sa gestion en terme durable nécessite la
mise en place d’une gouvernance mondiale .
Car l’enjeu du développement durable n’est il pas d’apprendre à gérer
ensemble la contrainte écologique ou de se résoudre à disparaître ?
Les partis politiques eux même dans leur ensemble sont restés longtemps à la
traîne du débat avant-gardiste et très frileux dans les mesures d’urgence que
la répétition des catastrophes écologiques nécessitait de prendre.
C’est l’Ecologie politique qui a fait bouger les choses et obligé depuis 2007 les
partis politiques à se positionner dans le débat national et international.
« Il faut tout repenser et tout réinventer » disait dernièrement un homme
politique comme Michel Rocard rentré dans le débat national.
Mais les précurseurs de ce cri d’alarme c’est au départ les VERTS, les
GRUNDS en Allemagne.
Pourquoi l’Allemagne ?
L’Allemagne, vielle puissance industrielle et économique qui a beaucoup pollué sur
son propre territoire en particulier dans la vallée de la RHUR, est aussi devenu
aujourd’hui un pionnier en matière d’Urbanisme Durable et d’économie verte.
Le QUARTIER VAUBAN, à Fribourg en Brisgau, petite ville d’Allemagne située à la
Frontière suisse, où plus de deux ménages sur trois n’ont pas de voiture, est devenu
un exemple d’urbanisme visité par le monde entier.
Cette expérience de nouvelle urbanité, lancée en 1992 sur les friches d’une
ancienne caserne militaire, propose un mode de vie où la voiture est devenue
minoritaire et les garages privés quasi inexistants. En effet la plus grandes part des
voies sont interdites à la circulation, à l’exception de l‘artère principale, où passe le
tramway qui relie le quartier au centre ville et de quelques rues excentrées. Achevé
en 2006 et prévu pour habiter 5500 habitants, ce quartier est en voie de représenter
l’expérience la plus avancée en terme de réduction de la circulation automobile.
Réduire la circulation de la voiture en ville, c’est repenser différemment la relation
habitat /travail et habitat/commerce ; dans le quartier Vauban les magasins sont
situés sur la rue principale, où il est possible de se rendre à pieds, plutôt que dans
des centres commerciaux éloignés construit le long d’une autoroute.
Extrait Article du New York Times de Elisabeth Rosenthal / courrier International
HABITER ÉCOLOGIQUE
Quelles architectures pour une ville durable ?
Parler d’une architecture durable c’est partager aussi une vision politique sur
la manière de vivre ensemble. L’architecture ne peut pas être une simple spécialité
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technique dépourvue de toute réflexion d’ensemble sur l’implication urbaine de ses
choix.
Le
dessin
d’architecte
reflète
aussi
le
dessein
politique.
Défendre un usage raisonné et un partage équitable des ressources de la planète,
c’est aussi repenser le contenu des mots "progrès", "nature" ; c'est s’attaquer à
l'ordre établi du XXe siècle où dominent l’industrie automobile et la pétrochimie .
Que peut nous apprendre l’approche écologique dans notre manière de
concevoir nos villes?
Que nous sommes tous liés et que nous ne pouvons donc pas penser nos
actions séparément mais en terme d’interdépendance.
Concevoir un quartier d’habitation en terme de développement durable c’est penser
à l’interdépendance entre la préoccupation écologique, la préoccupation sociale et la
préoccupation économique.
« en économie comme en écologie, c'est l'interdépendance qui règne. Les actions
isolées sont impossibles. Une politique insuffisamment réfléchie entraînera une
multiplicité d'effets pervers et indésirables, tant au plan de l'écologie qu'au plan
strictement économique. ». John Baden, Président de la Foundation for Research on
Economics and the Environment
L’abeille est le symbole de ce lien qui règne entre toutes les espèces vivantes .
La disparition des abeilles ne constitue t-elle pas en elle-même un signe d’alerte sur
la disparition programmée de l’espèce humaine ?
Jusque là l’homme s’était pensé le centre de l’univers ayant à sa disposition un
certains nombres de ressources naturelles, animales, végétales, et minérales dans
lesquels il pouvait puiser à sa guise, sans limitation, sa subsistance économique. On
peut considérer, qu’il s’est livré ces dernières décennies, à un véritable pillage sans
souci de la reconstruction de cette ressource.
Or cette ressource naturelle ne se reconstitue pas au même rythme que nos
techniques modernes sont en mesure de l’exploiter.
La ressource devient rare et c’est ce sentiment de rareté qui nous oblige à revoir
nos manières de construire et de nous déplacer.
Philippe LEGRAND, Architecte-Urbaniste
exerce actuellement à la SEMOISE, société d’emménagement du département de l’Oise
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ANNEXES
Au sujet de la disparition des abeilles :
1) Apparue avec les plantes à fleurs, l’abeille existe sur notre planète depuis
plus de 80 millions d’années.
2) Aujourd’hui, plus de 80 % de notre environnement végétal est fécondé par
les abeilles, qui jouent un rôle prépondérant de pollinisateurs. Ainsi, près de 20
000 espèces végétales menacées sont encore sauvegardées grâce à l’action
pollinisatrice des abeilles.
3) Près de 40 % de notre alimentation (fruits, légumes, oléagineux, etc…)
dépend exclusivement de l’action fécondatrice des abeilles. Par ailleurs, le
miel, le pollen, la gelée royale, la propolis, le venin, demeurent des produits
naturels appréciés par les consommateurs et font l’objet de nombreuses
recherches de par le monde pour leurs qualités diététiques et thérapeutiques.
4) Après avoir survécu à tous les changements climatiques, les abeilles sont
menacées en raison des pratiques agricoles inadaptées (emploi abusif de
produits phytosanitaires de plus en plus toxiques, remembrement,
monoculture, ensilage, etc…).
5) En France, depuis 1995, près de 30 % des colonies d’abeilles disparaissent
chaque année. En 10 ans, 15 000 apiculteurs ont cessé leur activité.
6) De 1995 à 2005, la production nationale a chuté de 30 % et les importations
ont triplé.
Signez la chartre de protection de l’abeille sur :
http://www.abeillesentinelle.net
EN SAVOIR + > La “Banque du miel” au TGP
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