la plus grande priorité, et l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de
notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux
besoins actuels et à venir. »
Face à l'urgence de la crise écologique et sociale qui se manifeste désormais de
manière mondialisée (changement climatique, raréfaction des ressources naturelles,
écarts entre pays développés et sous-développés, perte drastique de biodiversité,
catastrophes naturelles et industrielles), le développement durable est une réponse
de tous les acteurs (États, acteurs économiques, société civile) pour reconsidérer la
croissance économique à l'échelle mondiale afin de prendre en compte les aspects
écologiques, environnementaux et sociaux humain du développement.
Que nous apprend la démarche de développement durable ? qu’il faut apprendre à
penser globalement nos actions ! QUE LA PLANETE EST UN BIEN COMMUN ,
telle à l’image d’une maison « la maison brûle et nous regardons ailleurs disait
Jacques Chirac » et que sa bonne gestion, sa gestion en terme durable nécessite la
mise en place d’une gouvernance mondiale .
Car l’enjeu du développement durable n’est il pas d’apprendre à gérer
ensemble la contrainte écologique ou de se résoudre à disparaître ?
Les partis politiques eux même dans leur ensemble sont restés longtemps à la
traîne du débat avant-gardiste et très frileux dans les mesures d’urgence que
la répétition des catastrophes écologiques nécessitait de prendre.
C’est l’Ecologie politique qui a fait bouger les choses et obligé depuis 2007 les
partis politiques à se positionner dans le débat national et international.
« Il faut tout repenser et tout réinventer » disait dernièrement un homme
politique comme Michel Rocard rentré dans le débat national.
Mais les précurseurs de ce cri d’alarme c’est au départ les VERTS, les
GRUNDS en Allemagne.
Pourquoi l’Allemagne ?
L’Allemagne, vielle puissance industrielle et économique qui a beaucoup pollué sur
son propre territoire en particulier dans la vallée de la RHUR, est aussi devenu
aujourd’hui un pionnier en matière d’Urbanisme Durable et d’économie verte.
Le QUARTIER VAUBAN, à Fribourg en Brisgau, petite ville d’Allemagne située à la
Frontière suisse, où plus de deux ménages sur trois n’ont pas de voiture, est devenu
un exemple d’urbanisme visité par le monde entier.
Cette expérience de nouvelle urbanité, lancée en 1992 sur les friches d’une
ancienne caserne militaire, propose un mode de vie où la voiture est devenue
minoritaire et les garages privés quasi inexistants. En effet la plus grandes part des
voies sont interdites à la circulation, à l’exception de l‘artère principale, où passe le
tramway qui relie le quartier au centre ville et de quelques rues excentrées. Achevé
en 2006 et prévu pour habiter 5500 habitants, ce quartier est en voie de représenter
l’expérience la plus avancée en terme de réduction de la circulation automobile.
Réduire la circulation de la voiture en ville, c’est repenser différemment la relation
habitat /travail et habitat/commerce ; dans le quartier Vauban les magasins sont
situés sur la rue principale, où il est possible de se rendre à pieds, plutôt que dans
des centres commerciaux éloignés construit le long d’une autoroute.
Extrait Article du New York Times de Elisabeth Rosenthal / courrier International
HABITER ÉCOLOGIQUE
Quelles architectures pour une ville durable ?
Parler d’une architecture durable c’est partager aussi une vision politique sur
la manière de vivre ensemble. L’architecture ne peut pas être une simple spécialité