HPT Formation scientifique UAA6 AUTEURS : Pascale Papleux, Brigitte Janssens Fiche d’activité 5 Recherche d’éléments communs au niveau des membres antérieurs de quelques vertébrés Enoncé de l’activité Après avoir observé le document 1 ci-dessous : a) l’élève identifie les principales différences qui existent entre les différents membres antérieurs des vertébrés représentés ; b) l’élève identifie les principales ressemblances entre les différents membres représentés ; c) l’élève imagine et réalise un schéma (ou une maquette) qui représente le membre antérieur de l’ancêtre des différents vertébrés représentés dans le document. Mêmes questions pour le document 2 Document 1. Extrémité du membre antérieur de quelques vertébrés Main de l’Homme Main du chimpanzé Patte antérieure de la taupe Patte antérieure d’un gecko 1 Document1 Document 2. Anatomie du membre antérieur de quelques vertébrés Notes pour le professeur L’observation des photographies du document 1 met en évidence que, même si l’extrémité d’un membre antérieur peut présenter des formes différentes, on retrouve un attribut commun, à savoir les cinq doigts. L’observation et la comparaison de certains caractères sont essentielles pour pouvoir établir une relation de parenté. La comparaison de l’anatomie des quatre membres représentés dans le document 2 montre un certain nombre de différences entre eux, en particulier la taille et la forme des os. Cependant, ces os sont disposés de la même manière, les uns par rapport aux autres. Tous ces vertébrés possèdent un membre antérieur formé d'une épaule, d'un bras, d'un avant-bras, d'un poignet et d'une « main » munie de doigts. Cette comparaison révèle donc un même plan d'organisation. Cette constatation est un fait scientifique qui permet de faire l’hypothèse qu’il existe un lien de parenté entre ces quatre vertébrés. Il apparaît donc logique de supposer l'existence, dans le passé, d'un ancêtre commun à ces différents groupes. 2 Document1 Remarque : on peut aussi constater que la spécialisation du membre antérieur de certains vertébrés (aille de la chauve-souris, aile de l’oiseau, nageoire du dauphin…) en rapport avec certaines fonctions de locomotion (la nage, le vol) peut « masquer » les homologies et donc « masquer » la parenté entre ces organismes. Prolongements possibles Les élèves réalisent d’autres activités au cours desquelles ils sont amenés à réaliser des comparaisons (anatomiques, paléontologiques…) qui permettent de mettre en évidence des liens de parenté entre les vivants. À nouveau, ils peuvent imaginer l’aspect que devait avoir leur ancêtre commun. Développements attendus principalement visés Expliciter que l’évolution des êtres vivants n’est pas une croyance, mais un fait scientifique (C2). Sur base d’un document analysé en classe, l’élève met en évidence que l’évolution est un fait scientifiquement explicable. Sur base d’un document, développer des arguments en faveur de l’évolution des êtres vivants (A2). Sur base de documents divers (fossile, photos, schémas, …), l’élève énonce des arguments objectifs (morphologiques, anatomiques ou paléontologiques) qui démontrent que la théorie de l’évolution est un fait scientifique. Bibliographie Assistance scolaire personnalisée, Les membres antérieures des vertébrés tétrapodes, http://www.assistancescolaire.com/enseignant/elementaire/ressources/base-documentaire-ensciences/les-membres-anterieurs-des-vertebres-tetrapodes-4shv0401 (page consultée le 16/09/2015) 3 Document1