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MOIS DU ROSAIRE
La fréquentation de l’Ecriture per-
met à Marie de saisir que Dieu inter-
viendra d’une façon efficace, mais qui
lui échappe (Gn 2, 21).
Marie, la Mère de Dieu
Sur la Parole de Dieu, dans la foi,
Marie engage son avenir, sa vie. « Qu’il
me soit fait selon ta parole. » Mesurons-
nous à quoi elle s’expose ? La loi juive
ne badine pas avec l’infidélité. C’est la
dénonciation, la lapidation.
Sa vocation, de mère de Jésus, Dieu
fait homme, elle l’assume dans la fidé-
lité, l’humilité, la persévérance, le si-
lence… Bethléem, l’exil, trente ans de
vie cachée de Jésus, trois ans de vie
publique qui aboutit à la croix et à la
Résurrection.
Marie, Mère de l’Eglise
A la Passion, elle était là, dèle et
forte, debout près de la croix. Comme
Jésus, elle accomplit sa mission jusqu’à
son terme. Dans la personne de
Jean. C’est l’Eglise naissante qui lui est
confiée, et le monde à venir. Elle est là
au cénacle.
Elle a pris sa place au sein de cette
première communauté priant avec elle
pour la venue de l’Esprit. Elle est là, té-
moin de l’amour de Dieu pour l’huma-
nité, et modèle de fidélité.
Confions-nous à elle spécialement
en ce mois du Rosaire.
s
r suzAnne-MArie PicAud.
Une invitation à repérer les différents
visages de Marie et nourrir notre prière
durant le mois du Rosaire
Marie
CONSEILS
On adore avoir un joli jardin à la belle
saison, mais on aimerait bien qu’il soit beau
sans trop de travail. Entre les plantations, le
désherbage, la lutte contre les maladies…, les
corvées sont nombreuses. Voici des astuces
simples pour vous faciliter le travail et pro-
fiter pleinement de votre jardin. Comment
prévenir le jaunissement de la pelouse,
l’arrivée des maladies, l’envahissement des
mauvaises herbes, la verse de fleurs à haute
tige… Ces conseils résultent le plus souvent
du bon sens et l’on respecte le plus possible
les équilibres naturels.
Planter sans perdre
de temps
Même si l’on cède à des coups de cœur
à la jardinerie et que l’on ne peut résister
à la « fièvre acheteuse », si l’on achète en
grande quantité des plantes en petits godets
sans avoir réfléchi à leur emplacement dans
le jardin. Ne les laissez pas rester à l’étroit
dans leurs petits pots, ils ne résisteront pas
longtemps. Soignez leur arrosage ou faites
vos achats échelonnés.
Le potager résistant
à la chaleur
Les températures en été deviennent de
plus en plus élevées et provoquent des phé-
nomènes que l’on n’apprécie pas du tout : les
radis se creusent et sont piquants, les laitues
montent trop vite… Alors, si l’on veut dégus-
ter nos petit radis au beurre et nos salades
croquantes (« la Reine de juillet »), choi-
sissons des variétés adaptées aux dates de
semis données et résistantes aux conditions
estivales.
La taille
Pour éviter que vos végétaux ne répandent
leurs graines aux alentours et deviennent
trop envahissants, taillez-les avant leur florai-
son ou avant leur montée en graines. Vous
verrez que les plantes aromatiques conser-
veront encore plus leur arôme.
Eviter que les plantes
ne s’effondrent
En fin d’été, entraînées par leur opulence,
les plantes hautes s’affaissent et n’ont plus
fière allure dans nos plates-bandes. Le truc :
dès le mois de juin, il faut couper les tiges
avec vos doigts ou les pincer très fort de
telle façon qu’elles se ramifient et qu’elles
deviennent plus trapues; vous verrez, elles se-
ront plus droites, mais il faudra recommencer
l’opération plusieurs fois pendant l’été.
Tuteur, redresseur de tort
Sous l’effet du vent ou des orages vio-
lents, nos pauvres plantes aux hautes tiges
se brisent et c’est bien dommage, alors que
des supports telles de petites barrières en
osier, de jolis treillages ou encore des tuteurs
en bambous, voire en céramique de couleur,
sont l’assurance de garder nos grandes fleurs
bien dressées.
L’ortie,
pas que piquante !
Elle est pleine de ressource, réduit en purin
ou en bouillie, le terme est plus joli, elle for-
tifie les plantes, limite la chlorose (décolora-
tion des feuilles) et accélère le compostage.
Macérée douze heures dans de l’eau froide,
l’ortie repousse les pucerons et les vers des
pommes et limite, en infusion, les attaques
des acariens.
Fini les mauvaises
herbes
Le sol nu est à éviter dans nos massifs et
le paillage en couche épaisse est la solution
idéale. Il existe différents matériaux efficaces
(conserve l’humidité au pied des plantes en
plus d’éviter les mauvaises herbes) et esthé-
tiques (la variété des paillis et les couleurs
différentes) : les cosses de cacao (imaginez
une odeur de chocolat dans vos plantes…
on aime ou on déteste !), les écorces de
pin broyées, le paillis de chénevotte (tiges
de chanvre), les écorces de peuplier, la toile
tissée, les galets, le sable, la brique pilée, l’ar-
doise en morceaux, la pouzzolane (pierre de
lave)… Ce joli patchwork naîtra de votre
imagination et, de surcroît, vous soulagera de
pénibles corvées.
Alors, plus d’inquiétude, profitez de la
joliesse de vos jardins tout en sirotant une
petite citronnade assis à l’ombre d’un tilleul
(pour de futures tisanes !).
(Sources : Rustica.)
Au jardin