Les poissons

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LES POISSONS
LES POISSONS
Stage AFBS : 10 Fé
Février 2007
Stage AFBS : 10 Fé
Février 2007
Catherine
Catherine Eric et Patrick
Catherine
Catherine Eric et Patrick
L’ARBRE
PHYLOGENIQUE
Embranchement
Des Vertébrés
Les VERTEBRES
Il regroupe 7 classes bien
distinctes dont 4 : les amphibiens,
les reptiles, les oiseaux et les
mammifères.
Les 3 autres concernent les
poissons présents dans toutes
les eaux du globe soit
Environ 30 000 espèces connues.
classification
Dans la vie de tous les jours, on appelle poisson presque tous
les Vertébrés aquatiques à sang froid.
Ce vocable de poisson regroupe cependant 3 classes bien
distinctes de Vertébrés:
Agnathes (sans mâchoire) ou
Cyclostomes (bouches circulaires)
Chondrichtyens (cartilagineux )
Ostéichtyens (osseux)
Cyclostomes
Ce sont les premiers poissons qui se développèrent au
Cambrien (Ère primaire)
Les seules espèces qui vivent encore actuellement sont les
myxines et les lamproies.
Cyclostomes
Très primitives, les lamproies sont des poissons sans
mâchoire. Elles ne possèdent, ni écaille, ni nageoire paire,
ni colonne vertébrale osseuse.
Leur bouche dépourvue de mâchoire est conformée pour la
succion. C’est une sorte d’entonnoir tapissé intérieurement
de dents cornées.
L’acquisition d’une mâchoire et de nageoires pectorales et
pelviennes leur permettent d’exploiter une nouvelle niche
écologique en abandonnant le mode de vie de filtreur pour
celui plus actif, de prédateur de proies mobiles et plus
grosses.
2 classes :
Chondrichtyens (cartilagineux)
Ostéichtyens (osseux)
Chondrichtyens ou cartilagineux
Ce sont des poissons à squelette plus développé, et fait presque
entièrement de cartilage (sauf le crâne).
C’est le début d’un squelette appendiculaire
(846 espèces environs)
2 sous-classes :
- Brayodontes : chimères (holocéphales)
- Élasmobranches (fentes branchiales latérales ou ventrales
Requins, raies, torpilles
Chondrichtyens ou cartilagineux
Photos
Chondrichtyens ou cartilagineux
Ostéichtyens ou osseux
Ce sont les poissons les plus évolués et les plus diversifiés
(23 000 espèces environ).
Leur squelette axial et appendiculaire est rendus plus robuste
par les dépôts de calcium qui transforment les cartilages en
os.
Ostéichtyens ou osseux
Hydrozoaires : Siphonophores
Siphonophores : essentiellement pélagiques et souvent pris pour des
méduses, ils sont en fait des assemblages de polypes spécialisés
suspendus à un ou plusieurs flotteurs remplis d’azote.
Physalie ou galère portugaise, espèce connue pour la
toxicité de son venin (peut être mortelle).
Quelques repères sur les nageoires
Une grande variabilité (présence/absence, nombre, répartition,
structure) utilisée pour caractériser et classifier les poissons
Nageoires impaires : Dans le plan de symétrie
Dorsale, Anale et Caudale
Nageoires paires : Equivalents des membres des tétrapodes
Pectorales et Pelviennes (ou ventrales)
Deux types de rayons :
Epineux : pièce rigide unique (alcanthoptérygiens)
Mous : éléments simples ou ramifiés, bout-à-bout
(malacoptérygiens)
Les nageoires dorsales
1, 2 ou 3 nageoires dorsales :
Thon, maquereau : 1 épineuse, 1 molle + série de pinnules
Morue : 3 molles
Merlu : 2
Saumon, truite : 1 molle + 1 adipeuse
Labre : 1ers rayons épineux puis mous
La plupart des poissons d'eau douce : 1 molle
Rarement absente (gymnnote d'Amérique du Sud)
Chez les chondrichtyens :
Presque toujours 2
Hautes du requin, petites de la raie, absentes de la pastenague
Les nageoires dorsales (suite)
Adaptation :
Motelle : 1ère dorsale vibratile
Espèces de grands fonds : filaments pêcheurs
Rémora : ventouse
Vive : en relation avec des glandes à venin
Les nageoires anales
Rarement absente (poisson ruban, régalu)
Parfois 2 nageoires anales (2 molles chez la morue)
Le plus souvent : 1 seule nageoire anale
Le 1er rayon peut s'ossifier
Très peu d'adaptation
La nageoire caudale
Toujours présente et unique (sauf nérophis qui n'a qu'une dorsale)
Comporte le plus souvent deux lobes
Formes classiques :
Pointue
Arrondie Tronquée Echancrée En croissant Fourchue
Très peu d'adaptation (réduction jusqu'à disparition chez la raie)
Les nageoires paires
Rayons solidaires d'une pièce squelettique formant une ceinture
Ceinture pectorale souvent en relation avec le crâne
-> position constante des nageoires pectorales
Ceinture pelvienne non reliée à la colonne vertébrale
-> position très variable des nageoires pelviennes
Les nageoires pectorales
Manquent exceptionnellement (murène, quelques anguilles et
syngnathidés)
Adaptation :
ailes (exocet, poisson volant)
pédonculée : moignons fouilleurs (baudroie), béquilles
(périophtalme)
poils sensoriels (gobie)
filaments tactiles (polynemus)
rayons articulés mobiles (grondin)
Les nageoires pelviennes (ou ventrales)
Caractérisent les poissons :
abdominaux : pelviennes loin en arrière (position
primitive, plupart des malacoptérygiens)
thoraciques : ceintures reliées par un ligament
jugulaires : pelviennes sous la gorge (morue, blennie)
apodes : dépourvus de pelviennes (anguilles, hippocampe,
lançon, poisson lune)
Adaptation :
organes tactiles (régalecus, poissons abyssaux)
2 doigts rigides (blennie)
organe copulateur (condricthyens)
ventouse (gobie, périophtalme)
Respiration
Les poissons se procurent de l'oxygène dissous dans l’eau.
Celle-ci pénètre par la bouche, aspirée par des mouvements
volontaires ou réflexes de l’animal, ou par le courant généré par
son déplacement (squale).
L’eau passe ensuite sur les branchies, sortes de lamelles
fortement vascularisées qui permettent au sang de se charger en
oxygène et de se débarrasser du dioxyde de carbone issu du
métabolisme.
L’eau ressort par les ouies, ouverture protégée par un opercule
rigide chez les poissons osseux ou par les fentes branchiales
chez les poissons cartilagineux
Respiration - Circulation
Le cœur doté d’une seule oreillette et d’un seul ventricule, pompe le sang
veineux pour l’envoyer vers les branchies. Une fois les échanges gazeux effectués
le sang artériel repart vers les organes et les muscles.
Organes des sens
L'olfaction est un sens très développé
chez les poissons.
Ils possèdent des sacs olfactifs qui
communiquent avec l’eau extérieure
par les narines.
• Les yeux des poissons coralliens vivant à
faibles profondeur ont des cellules en cônes
et en bâtonnets permettant de voir en couleur.
Les yeux disposés latéralement confèrent un
champ de vision très large aux poissons.
Organes des sens
Chez les osseux :
la ligne latérale est dotée de capteurs qui détectent les vibrations
(basses fréquences) et les ondes de pression.
Ce système leur permet de repérer les déplacements de leurs
prédateurs et de leurs proies.
Les poissons benthiques compensent leur vue médiocre par une
panoplie d’organes sensoriels complémentaires : barbillons,
antennes, tentacules olfactifs, etc.…
Chez les cartilagineux :
les ampoules de Lorenzini, petites ouvertures autour de la bouche
dont on pense qu’elles permettent la perception de faibles champs
électriques générées par les contractions musculaires des proies
même enfouies dans le sol.
Les organes
L’appareil digestif est constitué d’un œsophage court, d’un
estomac en forme d’U, d’un intestin droit et court chez la
plupart des espèces carnivores, parfois très long chez les
omnivores et les herbivores.
Le foie est souvent volumineux (chez les cartilagineux = 1/3
du poids du corps.
Le pancréas est peu développé.
Beaucoup de poissons possèdent une vessie natatoire remplie
de gaz et reliée à l’œsophage, ce qui les aide à varier leur
flottabilité. Les poissons de fonds ( blennies, gobies, rascasses
en sont généralement dépourvus).
Les deux reins sont situés le long de l’épine dorsale.
La nutrition
La plupart d’entre eux sont carnivores, quelques centaines
d’espèces sont herbivores.
Le mot d'ordre dans le milieu récifal comme dans tout milieu, est
"manger sans être mangé".
Pour cela "mangeurs" et "mangés" ont développé une multitude
de stratégies anatomiques, physiologiques ou comportementales.
Se camoufler /attaquer
Le camouflage leur permet de se protéger de leur prédateur mais c’est aussi un
moyen de se cacher pour mieux surprendre leurs proies
La reproduction
Tous les poissons sont munis de glandes génitales
(ovaires ou testicules)
Ils possèdent au moins un sexe.
Beaucoup de poissons osseux sont hermaphrodites et changent de sexe en
fonction de l’age et de la composition du groupe au sein duquel ils vivent.
Sexes séparés
Hermaphrodisme successif
Hermaphrodisme simultané
ou synchrone
Sexes séparés
Les individus naissent mâle ou femelle et le restent jusqu’à la mort.
Ils leur faut un certain temps de croissance pour être apte à se
reproduire (maturité sexuelle).
La fécondation est en général externe et les œufs sont déposés dans
des nids d’algues, des anfractuosités dans le sable ou collés sur des
rochers, des coquillages etc..
Le mâle vient féconder les œufs par la suite.
Hermaphrodisme successif
Les protogynes : certains individus naissent femelles et
deviennent mâles au cours de leur croissance (Mérous, labres)
Les protandres : font l’inverse il naissent mâles et deviennent
Femelles (dorades, saupes et beaucoup de sparidés)
Chez ces hermaphrodites successifs, certains individus resteront
avec le sexe de leur naissance, en fonction du besoin du groupe au
sein duquel ils vivent.
Chez le poisson clown (amphriprion),
Plusieurs spécimens vivent ensemble près d’une même anémone. Le spécimen
le plus gros est toujours une femelle et le deuxième par ordre de grandeur est
toujours le mâle reproducteur. Tous les autres poissons sont des mâles à des
stades de maturité différents. Si on tue la femelle le mâle se transforme en femelle
Et le deuxième poisson clown le plus grand devient le mâle reproducteur.
Hermaphrodisme simultané
ou synchrone
Ils sont à la fois mâle et femelle.
Ils produisent simultanément œufs et spermatozoïdes et
pratiquent une fécondation croisée avec un autre partenaire
Fécondation chez les osseux
Chez les poissons benthiques :
la fécondation est en général externe et les œufs sont déposés dans
des nids d’algues, des anfractuosités dans le sable ou collés sur des
rochers, des coquillages etc..
Chez les poissons pélagiques :
les œufs ainsi que le sperme sont lâchés en pleine eau, en général
à proximité des partenaires ou au fond, pour limiter une trop
grande dispersion.
Fécondation chez les Osseux
D’autres espèces sont incubateurs buccaux :
Après que les œufs soient fécondés, un des deux partenaires
les prends en bouche pendant le temps d’incubation.
Cas particuliers
Famille des Cichlidés vivants dans les grands lacs de l’est africain
Après la ponte, la femelle prend les œufs en bouche et se dirige vers
la nageoire anale du mâle pour recueillir le sperme
(Ceci permet d’optimiser la fécondation et d’enrayer la prédation).
Elle les gardent en bouche pendant la durée de l’incubation.
Fécondation chez les osseux
Chez les hippocampes
Je suis un poisson pas comme les autres. Dans la famille, il est habituel que ce soit
les mâles qui prennent soin de la progéniture.
Madame confie les ovules que Monsieur féconde.
Les œufs sont gardés dans la poche ventrale du mâle jusqu’à ce que naissent les
petits hippocampes. C’est donc le mâle qui accouche !
Les hippocampes sont fidèles et vivent en couple toute leur vie.
Sur la photo la poche
ventrale du mâle
est pleine de petits.
Fécondation chez les Cartilagineux
Le mâle présente deux organes copulateurs issus d’une
Modification des nageoires pelviennes, les ptérygopodes (un
seul est utilisé à la fois)
L’accouplement a lieu de façon saisonnière et la fécondation
interne donne lieu à deux modes de gestation : interne ou externe.
Gestation externe : ovipare
Certains œufs sont enfermés dans des capsules en forme de
vis ou munis de filaments qui se fixent aux algues ou
aux gorgones (roussettes, raies etc..)
Fécondation chez les Cartilagineux
Fécondation chez les Cartilagineux
Gestation interne : vivipare ou ovovivipare
La femelle accouche de jeunes parfaitement autonomes qui
quittent aussitôt leurs parents pour chasser.
Le cannibalisme intra utérin existe chez de nombreux requins,
y compris chez des espèces non agressive comme le requin pellerin.
Références
Que sais-je : Les poissons, R. et M.L. Bauchot, ed. PUF
La vie des poissons, M.L. et R. Bauchot, ed. Stock
La vie des poissons, N.B. Marshall
Dictionnaire étymologique de zoologie, B. Le Garf, ed.
Delachaux et Niestlé
http://www.fishbase.org/
http://perso.orange.fr/christian.coudre/
http://www.univ-ubs.fr/ecologie/poissons.html
http://www.dinosoria.com/monde_marin.htm
http://educ.csmv.qc.ca/MgrParent/vieanimale/vert.htm
http://doris.ffessm.fr/
http://simulium.bio.uottawa.ca/bio2525/Notes/Les_Poissons.htm
http://vieoceane.free.fr/paf/fichef4f.html
FIN
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