Morgane Cavarec
« Bonjour, je suis Morgane Cavarec j'ai douze ans et je suis en classe de 5ème mais je suis
aussi Journaliste a l'école Jacques Prévert. Je vais vous parler aujourd'hui de la sortie
pédagogique des élèves de la 5ème A qui a eu lieu le 13/10. Plus précisement des animaux
trouvés sur la plages de Popenguine. Ils ont rencontré toute sortes d'animaux, Marins, Volant
et terrestres mais ils n'ont pas rencontrer de poissons car ça n’existe pas.»
Problème scientifique ;
Il parait que les poissons n'existent pas !
Hypothèses : Les animaux couramment appelés poissons seraient repartis en
plusieurs groupes différents de la classification scientifique du vivant.
Expérience : Nous allons replacer dans la classification scientifiques les
quelques espèces marines rencontrées lors de notre sortie.
« -Vous êtes sérieux ? Tout le monde sait ça : les poissons sont des animaux vertébrés aquatiques à
branchies, pourvus de nageoires et dont le corps est, le plus souvent, couvert d’écailles. On les
trouve aussi bien en eau douce que dans les mers.
- Oui, nous sommes sérieux : les poissons, ça n’existe pas...
C’est une affirmation scientifique. Aujourd’hui, ce terme ne veut aujourd’hui plus rien dire et ne
peut plus être considéré comme valide. L’utilisation des arbres de relations de parenté permet de
mieux comprendre la diversité et la biologie des différents groupes que l’on regroupait
communément comme « poissons ». Cela se nomme « phylogenèse ».
-Parfait… Mais, dites voir n’ont-ils pas de nageoires, ces poissons qui n’existent pas ?
-Évidemment, mais ne nous arrêtons pas à cet aspect un peu trop évident pour être suffisant.
D’ailleurs, les cétacés n’ont-ils pas des nageoires également, alors que chacun s’accorde à les
définir comme des Mammifères, et à ce titre dotés de mamelles ? Et, à y regarder de près, les
nageoires du Cœlacanthe ressemblent aux pattes de certains tétrapodes (tétra = 4 ; podes = pattes. Il
s’agit de vertébrés qui évoluent en milieu terrestre : Amphibiens, Oiseaux, Mammifères,
Crocodiles… et même les serpents, qui ont perdu les leurs). Comme l’Homme, il possède un
humérus et un fémur ! De ce fait, le Cœlacanthe se trouve davantage apparenté avec notre espèce
qu’avec la truite, qui n’en possède pas !
En fait, les pattes ne sont rien d’autre que des dérivés de nageoires (et celles des cétacés sont
régressives, à la faveur d’un retour à la mer). Les nageoires des gardons, des barracudas ou des
requins sont considérées comme « primitives » (on dit aussi « plésiomorphe »). La théorie de
l’évolution repose classiquement sur les caractères partagés d’un ancêtre commun.