La plastocyanine est un transporteur mobile qui reçoit ses électrons du complexe b6-f, lequel lui-
même reçoit ses électrons soit du PSII (transfert acyclique), soit par le PSI lui-même (transfert
cyclique).
2) Transformation de l’énergie lumineuse
L’excitation du PSI (du P700) est comparable à celle du PSII. La lumière est captée par l’une des 2000
molécules de chlorophylle a ou b, ou les pigments accessoires qui servent d’antenne. L’énergie est
transmise au P700 par résonnance. P700* (excité) perd un électron au profit d’un accepteur A0. C’est
une forme particulière de chlorophylle voisine de la phéocytine du PSII. On a alors de L’A0- et du
P700+. Ce dernière est un oxydant très puissant, il va récupérer un électron à partir de la
plastocyanine. A0- est un réducteur très puissant : son électron peut être transférer jusqu’au NADP+.
La protéine A1 accepte l’électron de la molécule A0- et la transfére à une protéine fer/souffre.
L’électron passe à la ferrédoxine, enfin une flavoprotéine, appelé ferrédoxine-NADP+-
oxydoréductase transporte les électrons de la ferrédoxine réduite au NADP+ le réduisant au NADPH.
2Fd2+red + 2H+ + NADP+ 2fd3+ox + NADPH + H+
D) Schéma en Z et transfert acyclique des électrons
Par le jeu intégré des deux photosystèmes, le transfert des électrons, se réalise de l’eau à l’accepteur
final : le NADP+
C’est une représentation du transfert des électrons qui montre en abscisse la succession des
différents couples rd/ox donnés, et en ordonné la valeur des différents typ ?
2H2O + 2NADP+ + 8 photons O2 + 2NADPH + 2H+
E) transfert cyclique des électrons
Dans certaines conditions, le transfert peut se réaliser de manière cyclique entre le photosystème 1
et le complexe PQ cytochrome b6. Dans ce cas, le PSII n’intervient pas. Il n’y a donc pas production
d’oxygène et il n’y a pas de réduction de NADP+. Ce système permet de déconnecter la synthese de
NADPH, de la synthèse d’ADP. Le transfert des électrons entre le pool des plastonquinones et la
plastocyanine via le complexe des cytochromes b6, produit de l’énergie. L’énergie libérée à cet
endroit est convertie pour permettre la synthèse d’ATP. Le fonctionnement du complexe des
cytochromes b6F met en jeu un system Q dans lequle les électrons passent de QBH2 aux
cytochromes b6F, ce qui aboutit au pompage de protons. Il y a pompage de protons au travers de la
membrane, du stroma vers la lumière du thylakhoïde. Il y a création d’un gradiant de protons de part
et d’autre de la membrane du thylakohide. Dans le stroma, le pH est voisin de 8, dans le lumen, le pH
est voisin de 4-5. Une partie de la lumière est donc convertie en ATP. C’est la phosphorylation
photosynthétique (photophosphorylation) (il existe une phosphorylation mitochondriale).
Conclusion : le chloroplastre assure à la fois la synthèse de NADPH (c’est le pouvoir réducteur) et
d’ATP (c’est le transporteur d’énergie). Tout deux sont nécessaire à la réduction du CO2.
F) la photophosphorylation
a) structure et fonctionnement des ATPases