Sujets oraux du concours

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CONCOURS EXTERNE D’ASSISTANT MEDICO-ADMINISTRATIF
- Branche « secrétariat médical » Epreuve orale
Mise en situation
Vous travaillez dans le pôle « Naissances et pathologies féminines », vous assurez le secrétariat des consultations
d’orthogénie. Dans la salle d’attente, des informations d’éducation sanitaire sont affichées, notamment celles-ci :
GARDASIL est un vaccin indiqué pour la prévention des dysplasies du col utérin, des cancers du col de l’utérus, de la
vulve et des verrues génitales dus aux papillomavirus de types 6, 11, 16 et 18 à destination :
des jeunes filles âgées de 14 ans
des jeunes filles et jeunes femmes âgées de 15 à 23 ans qui n'auraient pas eu de rapports sexuels, ou au plus
tard dans l'année suivant le début de leur vie sexuelle
VACCINS contre l’hépatite B
La vaccination contre l’hépatite B reste recommandée pour tous les nourrissons et concerne aussi tous les enfants et
les adolescents de moins de 16 ans non encore vaccinés. Ce vaccin a été incriminé dans l’apparition de cas de sclérose
en plaques chez de jeunes adultes mais les études menées ont disculpé le vaccin.
INFANRIXHEXA est utilisé dans la prévention de la diphtérie, du tétanos, de la coqueluche, de l'hépatite B, de la
poliomyélite et des infections graves dues aux Haemophilus (méningites et épiglottites notamment) chez les
nourrissons
Engerix B est indiqué pour l'immunisation active contre l'infection provoquée par le HVB ; le vaccin est injecté par
voie intramusculaire dans la région deltoïdienne chez les adultes et les enfants ou dans la région antérolatérale de la
cuisse chez les nouveau-nés, les nourrissons et les jeunes enfants. Exceptionnellement, le vaccin peut être administré
par voie sous-cutanée chez des patients ayant une thrombocytopénie ou chez des patients sujets à des hémorragies.
Vous recevez un appel téléphonique de Madame B. qui est très énervée : elle vient de trouver dans la chambre de sa
fille, Valentine, 17 ans, lycéenne, un document sur l’IVG et un post-it indiquant un rendez-vous antérieur dans votre
unité. Elle vous interroge sur l’objet de ce rendez-vous et souhaite avoir accès au dossier de sa fille, insistant sur ses
responsabilités et autorité parentales.
1. Vous définirez les mots soulignés dans le texte ci-dessus et vous indiquerez le terme médical désignant des
« verrues génitales ».
2.
Comment gérez-vous la demande de Madame B. ?
3.
Est-il possible que Valentine B. ait eu recours, sans autorisation parentale, à une IVG ? justifiez votre
réponse.
CONCOURS EXTERNE D’ASSISTANT MEDICO-ADMINISTRATIF
- Branche « secrétariat médical » Epreuve orale
Mise en situation
Monsieur Christopher G., 33 ans, est amené par les pompiers au service d'urgence de l'hôpital. Il a provoqué un
accident par refus de priorité, sans gravité d'après le constat de police. Il a refusé l'alcootest avec virulence. Son
comportement a motivé son transfert au service des urgences. Pendant celui‐ci, il profère des menaces et injurie les
pompiers. A son arrivée, il dit que le monde a besoin d'évènements nouveaux et que s'il n'avait pas causé cet accident,
personne ne l'aurait fait à sa place : "si on ne provoque pas les évènements, il ne se passe rien dans ce pays".
Au cours de l’examen, on note une impulsivité et une excitation psychomotrice : il soliloque, récite des prières, se
montre agressif envers le personnel tant et si bien qu'on doit l'isoler. On assiste à une alternance d’euphorie et de
logorrhée avec idées délirantes de type affabulatoire avec faible degré de conviction à thèmes religieux,
mégalomaniaques et de persécution : il se dit menacé par des hommes politiques influents dont il préfère taire le nom
pour ne pas exposer le médecin à des représailles.
Déni de la maladie : très exalté, il dit : "allez docteur, vous allez pas me laisser moisir ici, j'ai autre chose à faire moi,
je me sens très, vraiment très, très, très bien ! je n'ai même plus besoin de dormir ! faites‐moi donc sortir ! Quoi vous
voulez que je prenne un traitement ? Vous êtes fou ou quoi ?".
La famille est contactée : sa femme indique une tentative d’autolyse il y a 5 ans. Il avait été traité en milieu hospitalier
pendant plusieurs semaines pour « Episode dépressif majeur avec mélancolie ».
Autres antécédents :
Un ptosis opéré dans l’enfance
cholélithiase traitée il y a « plusieurs années » ( ?)
RGO avec pyrosis
Trois heures après l'accident, il présente un bref épisode pendant lequel il ne sait plus où il est, se
trompe de date et d'heure. L'examen neurologique ne montre ni trouble de la marche ni déficit sensitivo‐moteur. Le
rachis est souple. La tension artérielle est à 140/80 mm Hg, le pouls est à 76/m, et la température corporelle est à 37°3
C. Il a 1 g/l d'alcool dans le sang.
Diagnostic : accès de manie délirante avec alcoolisation associée
Il refuse définitivement toute hospitalisation.
1° Vous définirez les mots soulignés dans le texte ;
2° Le médecin explique à Madame G. que son mari doit absolument être suivi en service hospitalier. Le médecin peutil faire hospitaliser ce patient malgré son refus ? Justifiez votre réponse.
3° Dans le cas où l’hospitalisation de Monsieur G. s’avére effective, quels documents aurez-vous à insérer dans le
dossier du patient hospitalisé ?
CONCOURS EXTERNE D’ASSISTANT MEDICO-ADMINISTRATIF
- Branche « secrétariat médical » Epreuve orale
Mise en situation
Vous travaillez dans le service de SSR de l’hôpital. Vous recevez un appel du fils de Madame
T. qui exige d’avoir des informations sur l’état de santé de sa mère. Vous lui proposez de
rencontrer le médecin du service.
Dans le dossier de cette patiente, se trouve le compte rendu d’hospitalisation dont vous
trouverez ci-après le début et la conclusion.
1) Compte tenu de l’état de santé de Madame T., le médecin pourra-t-il répondre aux
exigences de son fils ?
2) Quel regard critique argumenté portez-vous sur la forme et le fond de cet extrait du
compte rendu d’hospitalisation ?
3) Vous définirez les mots et les abréviations soulignés dans ce texte et vous nommerez
deux termes désignant des déminéralisations osseuses.
Centre hospitalier
Avenue du Dr Schweitzer
00 000 BACEVIN
Service de soins de suite et de réadaptation
Pole de rattachement : Pôle de Réadaptation et Gériatrie
Compte-rendu d’hospitalisation de Madame T. Jeanne, agée de 88 ans.
Madame T. est hospitalisée dans le service du 17 janvier au 25 février 2013 suite à une perte d’autonomie
totale récente avec syndrôme confusionnel.
Anamnèse :
Madame T. est entrée en maison de retraite le 9 novembre 2012 pour un séjour vacances.
Appariton de lombalgies basses importantes quelques jours après son admission, accompagnée de
chutes répétées et de difficultés à la marche.
Présence d'une déminéralisation osseuse au bilan radiologique, absence de syndrome inflammatoire
biologique. Le bilan phosphocalcique est normal. Un avis rhumatologique a été demandé : poursuivre
l'antalgique du palier II (Lamaline), kinésithérapie et repos au lit.
L'évolution est marquée par la perte d'autonomie totale avec désorientation temporo spatiale, syndrome
confusionnel et troubles du comportement (opposition aux soins, agressivités, idées de persécutions,
hallucinations).
Au bilan biologique :
-
Absence de syndrome infectieux,
absence de trouble métabolique,
NFS, folates, vit B12 : N
EEG: tracé altéré par la présence d'un foyer lent sub-continu fronto temporal gauche.
TDM : leucoaraïose
Le syndrome confusionnel est probablement d'origine multifactoriel (affectif : décès du mari, entrée
en institution ; iatrogène : "antalgique du pallier II").
La patiente est suivie par la psychologue pour un bilan neuropsychologique car un syndrome démentiel
sous-jacent est évoqué.
Madame T. nous est alors transférée.
En conclusion :
La détérioration intellectuelle sévère est confirmée en lien avec une pathologie démensielle. La prise en
charge ergothérapique conclut à la nécessité d’une aide importante pour tous les gestes de la vie
quotidienne.
Dans ces conditions, le retour au domicile est impossible. Patiente en GIR 1.
Transfert en USLD.
CONCOURS EXTERNE D’ASSISTANT MEDICO-ADMINISTRATIF
- Branche « secrétariat médical » Epreuve orale
Mise en situation
Monsieur Bastien L., 66 ans, se présente aux urgences car il se plaint d’une douleur brutale du membre inférieur
droit, en « coup de fouet ».
Ses antécédents se résument à une HTA traitée par inhibiteur calcique, un tabagisme
actif évalué à 35 PA, un diabète de type II traité par biguanides.
A été vu en vasculaire, il y a 15 jours, envoyé par son médecin traitant pour une masse abdominale pulsatile et
expansive.
Examen clinique : pied et jambe droits froids, pouls pédieux, tibial postérieur et poplité droits abolis, bruits du coeur
irréguliers et rapides. Masse abdominale pulsatile.
T° : 37°
TA : 12/9
Diagnostic clinique : ischémie aiguë du membre inférieur droit par mécanisme embolique d’origine cardiaque ou
peut-être par anévrisme, compliquant peut-être une fibrillation auriculaire. Probable oblitération de l’artère
fémorale superficielle.
Doppler artériel des membres inférieurs demandé ;
Hospitalisation en urgence en chirurgie vasculaire,
Repos au lit et bilan préopératoire.
Traitement symptomatique par Héparine
Contrôle TCA 4ème heure
Antalgique par morphine
Anxiolytique si nécessaire.
Thromboembolectomie par sonde de FOGARTY envisagée.
Monsieur L. n’est pas très favorable à l’intervention qui l’inquiète, il se sent faible et « ne veut pas devenir un
légume ni être à la charge de quelqu’un ».
1° - Devant cette situation, le chirurgien peut-il opérer monsieur L. ? argumentez votre réponse.
2° - Quelles alternatives Monsieur L. a-t-il pour être certain que ses volontés soient respectées ? Quel travail de
secrétariat cela engendrera-t-il ?
3° - Vous donnerez une définition claire des termes soulignés dans l’observation ci-dessus.
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