Résumé
ii septembre 2005 PT/EIPPCB/STM_BREF_FINAL
Le traitement de surface des métaux proprement dit ne constitue pas un secteur vertical à part
dans la mesure où il offre un service à de très nombreuses autres industries. Les cartes de
circuits imprimés peuvent être considérées comme des produits, mais elles sont largement
utilisées pour la fabrication, notamment, des ordinateurs, des téléphones mobiles, des appareils
électroménagers, des véhicules, etc.
La structure du marché est approximativement la suivante: automobile 22 %, construction 9 %,
conteneurs pour aliments et boissons 8 %, industrie électrique 7 %, produits semi-finis en acier
(constituants d’autres assemblages) 7 %, équipement industriel 5 %, domaine aérospatial 5 %,
autres 30 %. L’éventail des éléments traités comprend les vis, écrous et boulons, la bijouterie et
les montures de lunettes, les pièces pour automobile et autres industries, y compris les rouleaux
d’acier de 32 tonnes et 2 mètres de large utilisés pour l’emboutissage de carrosseries
automobiles, les conteneurs pour aliments et boissons, etc. Le transport des pièces de fabrication
et des substrats varie en fonction de leur taille, de leur forme et du niveau de finition requis :
montages (ou crémaillères) dans le cas de pièces uniques ou en petites quantités avec finition de
haute qualité, et tonneaux (tambours) dans le cas de pièces en grandes quantités avec finition de
qualité inférieure, les substrats continus (du fil jusqu’aux grosses bobines d’acier) étant traités
en continu. Les cartes de circuit imprimé ont des cycles de fabrication particulièrement
complexes. Toutes les activités sont réalisées à l’aide de montages, par conséquent toutes les
activités sont décrites et examinées pour les installations utilisant des montages, et des rubriques
supplémentaires décrivent les points spécifiques pour le traitement au tonneau, sur bobines et
pour les cartes de circuit imprimé.
Il n’existe pas de chiffres de production globale, mais en 2000, le volume traité de grandes
bobines d'acier était d'environ 10,5 millions de tonnes et 640 000 tonnes d'éléments
architecturaux avaient été anodisés. Un autre élément d’appréciation de la taille et de
l’importance de l’industrie est le fait que chaque automobile contienne 4000 pièces ayant fait
l’objet d’un traitement de surface, y compris les tôles de carrosserie, alors qu’un Airbus en
contient plus de deux millions.
Il existe environ 18000 installations (relevant ou non de la directive IPPC) dans l’UE-15, bien
que la perte de la fabrication technique, au profit de l’Asie essentiellement, ait réduit la taille du
secteur d’environ 30 % ces dernières années. Plus de 55 % des exploitants sont des sous-
traitants spécialisés («ateliers de travail à façon»), les autres effectuant du traitement de surface
au sein d'une autre installation, généralement une PME. Quelques rares installations sont la
propriété de grandes entreprises, mais la grande majorité sont des PME qui emploient
classiquement entre 10 et 80 personnes. Les lignes de traitement sont habituellement modulaires
et composées d’une série de cuves. Cependant, les grandes installations sont habituellement des
entreprises spécialisées à forte intensité de capital.
Principaux problèmes d’environnement
Le traitement de surface des métaux contribue grandement à la prolongation de la durée de vie
des métaux, notamment dans le cas des carrosseries de voitures et des matériaux de
construction. Il est également utilisé pour les équipements de sécurité ou les dispositifs servant à
réduire la consommation d’autres matières premières (par exemple, revêtement des systèmes de
freinage et de suspension dans les industries automobile et aérospatiale, des injecteurs de
carburant de précision pour les moteurs automobiles afin de réduire la consommation, ou des
matériaux utilisés pour la fabrication des boîtes de conserve alimentaires etc.). Les principales
incidences sur l’environnement ont trait à la consommation d’énergie et d’eau, ainsi que de
matières premières, aux rejets dans les eaux de surface et les eaux souterraines, aux déchets
solides et liquides sur le site et à la cessation des activités.
Les procédés couverts par le présent BREF étant essentiellement à base d’eau, la consommation
d’eau et la gestion de celle-ci sont au centre des préoccupations dans la mesure où cela a
également des conséquences sur la consommation de matières premières et sur les rejets de
celles-ci dans l’environnement. Les techniques intégrées, tout comme celles en bout de chaîne,
influent sur la quantité et la qualité des eaux résiduaires, de même que sur le type et la quantité