REVETEMENT CUTANE – Fonctions de la peau : fonctions immunitaires et pigmentation cutanée
I. Immunité innée
Lors de la réaction inflammatoire, il y a :
–Activation des cellules résidentes (cellules de Langerhans, macrophages, cellules dendritiques,
kératinocytes).
–Phagocytose, endocytose et micropinocytose.
–Sécrétion de cytokines (IL-1, IL-6, TNFα) et chimiokines (IL-8…).
–Recrutement des leucocytes (phagocytes, macrophages, polynucléaire neutrophiles,…).
II. Activation lymphocytaire
•Activation, différenciation des lymphocytes naïfs et prolifération après reconnaissance de l'épitope
antigène + CMH par leur récepteur spécifique (TCR, Ig).
→ Expansion de Lymphocytes T spécifiques de l’antigène.
•Induction des lymphocytes T : production de cytokines et cytotoxicité :
→ LT CD4+ :
–Activation par antigène + CMH II.
–Sous populations =
–TH1 (IL-2, IFNγ) : lutte contre les infections à germes intracellulaires, production d'IgG et rôle dans
l’eczéma.
–TH2 (IL-4, IL-5, IL-13) : réponse anti-parasitaire et contre les germes extracellulaires, production
d'IgM/A/E, rôle dans la dermatite atopique.
–TH17 (IL-17, IL-22) : rôle dans le psoriasis = biothérapie.
CR – a propos des biothérapies : initialement on utilisait des anti-interférons et anti-TNFα qui
avaient un spectre d'action large et qui agissaient sur plein de pathologies telles que la maladie de
Crohn ou la rectocolite hémorragique en plus du psoriasis, mais désormais on peut utiliser de
l'anti-IL-17, qui permet de n'agir que sur le psoriasis.
Cependant, celle-ci agit contre le psoriasis mais favorise les maladies digestives, donc si on veut
soigner le psoriasis d'un patient qui a aussi une maladie de Crohn on risque d'aggraver sa maladie
digestive (contre-indication).
L'avantage des biothérapies est qu'elles sont très ciblées et très efficaces.
Dans le psoriasis, on peut aussi donner du méthotrexate, un immunosuppresseur, mais avec ce type
de médicaments le risque est d'aggraver une pathologie sous-jacente telle qu'une hépatite ou une
infection au VIH. Or, avec les biothérapies, qui sont beaucoup plus ciblées, le risque infectieux est
beaucoup plus faible car on cible vraiment une zone de l'immunité en particulier, donc tout le reste
de l'immunité marche normalement.
→ LT CD8+ :
–Activation par antigène + CMH I.
–Cytotoxicité.
–Role anti-viral et anti-néoplasique.
→ LT effecteurs auxiliaires :
–Aide à la différenciation des LB en plasmocytes producteurs d’anticorps.
→ LT régulateurs :
–Production de cytokines anti-inflammatoires (TGF-β notamment, et IL-10).
–Inhibition par contact des lymphocytes cibles.
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