Comment pouvez-vous éviter l'exposion?
Même si vous êtes en bonne santé, vous pouvez
temporairement présenter certains symptômes.
Votre probabilité d'être atteint augmente avec la
durée d'exposition, et dépend de l'intensité et du
lieu de vos activités de plein air.
Les personnes à risque peuvent
• Limiter les activités intenses et en plein air
si des symptômes respiratoires ou cardiaques
(difcultés à respirer, sifements, palpitations,
etc.) apparaissent ou s'aggravent ;
• Dans la mesure du possible, planier les
activités pénibles et lourdes les jours où les
niveaux de concentration en particules sont
bas ;
• Éviter de fumer et de se trouver en des lieux
où les gens fument ;
• En cas d’alerte au pic de pollution aux
particules, contacter leur médecin pour
évaluer s’il est nécessaire d’adapter leur
traitement médical habituel pour les
pathologies pulmonaires et/ou cardiaques ;
• Consulter leur médecin si un symptôme
respiratoire ou cardiaque apparaît ou
s'aggrave soudainement.
Que pouvez-vous faire pour réduire les
concentraons en parcules dans l’air ?
• Réduire au maximum l'utilisation de
véhicules motorisés ;
• Choisir des modes de transport respectueux
de l'environnement (transports publics,
covoiturage, etc.) ;
• Les concentrations en particules peuvent
aussi être élevées dans l’air intérieur. Pour
les réduire, il est fortement recommandé
de ne pas fumer à l'intérieur des bâtiments,
et aussi de diminuer certaines habitudes,
sources de particules dans l’air, telles que
les bougies, les feux ouverts, etc. Veiller
à une ventilation continue (évacuation de
l'air vicié et entrée d'air frais) et à une
aération (création d'un bref mais substantiel
ux d'air frais en ouvrant largement les
fenêtres et/ou les portes en contact avec
l'air extérieur). Dans la mesure du possible,
il est préférable de ventiler et d’aérer du
côté de la maison où le trac est moindre.
Si pas, faire entrer l'air frais avant et après
les heures de pointe. En tout état de cause,
ne pas garder les fenêtres fermées toute la
journée.
Êtes-vous à risque ?
La pollution aux particules peut affecter les
personnes en bonne santé. C’est surtout le cas si
elles sont exposées à des concentrations élevées
en particules (les travailleurs sur chantier routier,
la police de la route, les conducteurs de véhicules,
etc.), si elles pratiquent des sports de plein air, ou
si elles fument.
Les personnes âgées, les enfants, les très jeunes
enfants (de moins d'un an), les femmes enceintes
et les personnes présentant une pathologie
pulmonaire et/ou cardiaque sont particulièrement
sensibles à la pollution aux particules. Elles sont
plus à risque que des personnes en bonne santé.
L'exposition aux particules à long terme et à
court terme peut conduire à différents effets
sur la santé :
• Les effets des particules sur la santé sont
liés à l'exposition à long terme.
L'exposition à long terme à la pollution de
l'air peut entraîner le développement ou
l'aggravation des maladies respiratoires
(comme l'asthme, la bronchite chronique
ou le cancer du poumon). L'exposition à
long terme a également été associée à
des problèmes tels qu'une réduction de la
fonction pulmonaire.
Elle peut également augmenter le risque
de maladie cardio-vasculaire et conduire
à la mort prématurée, en particulier chez
les groupes vulnérables qui souffrent déjà
d'une maladie respiratoire ou cardiaque.
• L’exposition à court terme peut aussi
provoquer des symptômes.
Quels sont les symptômes
de l'exposion?
• Une capacité pulmonaire réduite, une
difculté à respirer, une respiration
sifante, de la toux, de l'essoufement.
• Le développement ou l'aggravation de
problèmes pulmonaires (asthme, bronchite,
bronchite pulmonaire chronique obstructive
- BPCO) et de problèmes cardiovasculaires
(maladies cardiaques, hypertension).
Cela peut nécessiter une adaptation
des traitements et parfois même une
hospitalisation en urgence.