propriétés physiques différentes. Cette séparation effectuée, retour à chacun des énantiomères
par la réaction inverse.
Rappelons que contrairement à ce qui est dit dans de (trop) nombreuses copies, les pouvoirs
rotatoires opposés de deux énantiomères ne permettent en aucun cas de les séparer
physiquement s’ils sont mélangés !
7-b - Ici, compte tenu de la fonction acide de notre composé et de la fonction amine du
composé 2, la formation du sel était inévitable. Il se trouve que les sels formés à partir des
deux énantiomères sont bien diastéréoisomères et ont des solubilités différentes. La réponse
consistant à former des esters diastéréoisomères avec le composé 2 a été acceptée.
8-a - La réponse est : cyanhydrine (et non "cyanidrine" comme l’écrivent beaucoup). Nitrile et
alcool ont été acceptés.
8-b,c - L’addition de l’ion cyanure en milieu légèrement acide sur l’aldéhyde correspondant au
composé 3 est assez bien traitée.
8-d - La planéité de l’aldéhyde fait qu’un mélange racémique était obtenu à la question
précédente. Beaucoup de candidats confondent chiralité des molécules et activité optique du
mélange obtenu.
9-a,b - Questions bien traitées en général. L’acide chlorhydrique ou le chlorure d’aluminium
sont quelquefois proposés pour le 9-a !
10 - La réponse attendue était une simple saponification.
Il est rappelé aux candidats de veiller à placer les flèches de mécanisme dans le sens de
déplacement des électrons et d'être plus attentifs à la justification de leurs réponses.
Problème 2 : Chimie générale.
11 - La plupart des réponses sont correctes. Rappelons que les conditions standard ne sont pas
les conditions normales et qu’il n’y a pas de température standard.
12 - Question de cours. Les potentiels chimiques sont très souvent confondus avec les potentiels
d’oxydo-réduction. Des candidats ont remplacé l’équilibre d’association de Br2 et Br - pour
donner Br3- par une hypothétique dismutation de Br2 en Br - et Br3-. L’expression de la
constante d’équilibre est alors fausse.
13 - Le calcul de ΔRG° de la réaction donnait accès à la valeur de la constante d’équilibre. Pas
de difficultés particulières mais peu de bonnes réponses compte tenu des erreurs de signes !
14 - La valeur nulle de son enthalpie libre standard de formation indiquait que le brome est
liquide à 298°K.
15 - Question nécessitant simplement la comparaison des deux couples rédox. L’écriture de la
réaction est souvent correcte. La tentative d’écrire directement la réaction globale sans passer
par les demi-réactions et le nombre d’électrons échangés conduit souvent à un échec. De plus,
il subsiste souvent des électrons dans les réactions globales.
16-a - Question classique conduisant toujours à quelques "curiosités" ne respectant pas les
valences. L’oubli des doublets non liants est impardonnable.
16-b - Pour l’écriture de cette réaction de dismutation, même remarque que pour le 15.
16-c - Une mauvaise estimation du nombre d’électrons échangés dans la réaction conduit
souvent à une valeur fausse de la constante.
16-d - Une application simple du principe de Le Chatelier permettait de constater que le brome
est stable en milieu acide et dismute en milieu basique sans tracer les diagrammes E = f(pH).
Beaucoup de candidats concluent que le pH a une influence sur le degré d’oxydation de
l’atome de brome.
17 - L’écriture d’un cycle pouvait se révéler utile. Question très rarement traitée et encore plus
rarement réussie.
18 - La question qui rapporte un demi-point à la quasi totalité.