Radioanatomie ganglionnaire abdominale

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Radioanatomie ganglionnaire
abdominale
Intérêt pour le radiologue
J.SELLIER, R.VIALLE, M.RAMIREZ, C.PREVAUST, Dr S.VELASCO, Pr J.P.TASU
CHU La Milétrie POITIERS
Introduction
• L’anatomie ganglionnaire abdominale ne bénéficie pas encore d’une
cartographie propre, comme celle décrite au niveau cervical ou
thoracique, probablement liée à la complexité du réseau lymphatique et
des nombreux voies de drainage possibles.
• La connaissance des territoires de drainage lymphatique abdominaux
est nécessaire pour l’établissement d’un staging le plus précis possible,
en oncologie. Ce d’autant qu’émergent de nouvelles méthodes
d’exploration ganglionnaire (TEPscan, imagerie de diffusion, produits
de contraste spécifiques…).
Prérequis
Définitions:
Abdomen:
Abdomen:
Espace compris entre le rebord costal et le bord
supérieur des os iliaques, y est inclus le grand bassin
où siège les viscères abdominaux.
Lymphonoeud (LN):
(LN):
Terme consacré caractérisant le « ganglion »
lymphatique, selon la nouvelle nomenclature
anatomique. Le terme « ganglion » est réservé à la
description du système nerveux sympathique.
Prérequis
médullaire
Brefs rappels:
rappels
–
–
–
–
–
–
Le système lymphatique évacue la lymphe,
liquide physiologique des espaces extracellulaires,
non résorbé par le système veineux.
drainée via les vaisseaux (vx) lymphatiques
initiaux, pré collecteurs et collecteurs vers le
système veineux via le canal thoracique. Ce
système comporte son réseau de valvules antireflux, avec sa propre contractilité.
Elle rencontre au passage les lymphonoeuds
(LN), îlots de tissu lymphoïde, où le matériel
(LN)
étranger réagit avec les cellules
immunocompétentes.
Ces derniers sont constitués d’un cortex
cortex, siège de
centres germinatifs où se trouvent les follicules
lymphoïdes, et d’une médullaire
lymphoïdes
médullaire, au centre, siège
d’un réseau conjonctivo-vasculaire.
Ils sont entourés d’une capsule et présente un hile
plus ou moins graisseux traversé par une
vascularisation de type systémique et lymphatique
efférente..
NB: Drainage de proche en proche vers les LN
régionaux puis à distance, i.e. pour l’extension
tumorale. Parfois, saut de LN.
hile
capsule
Follicule
lymphoïde
cortex
Anatomie descriptive et corrélation
en imagerie
Les vaisseaux lymphatiques sont généralement satellites des artères!!
Anatomie descriptive et corrélation
en imagerie
Nœuds pré-aortiques
Tronc lombaire droit
Tronc lombaire gauche
Nœuds lombaires
Nœuds latéro-aortiques,
pré-cave,
inter-aorto-cave
Anatomie descriptive et corrélation
en imagerie
Les vaisseaux lymphatiques sont généralement satellites des artères!!
En imagerie, la région lombo aortique
est étendue le long des axes
aortique et cave inférieur (entre
les branches artérielles rénales et
la bifurcation iliaque).
Ganglion inter-aortico-cave
Anatomie descriptive et corrélation
en imagerie
Les vaisseaux lymphatiques sont généralement satellites des artères!!
Nœuds péri-cardiaux et
Gastriques gauches
Anatomie descriptive et corrélation
en imagerie
Les vaisseaux lymphatiques sont généralement satellites des artères!!
Nœuds gastroomentaux
gauches
Nœuds spléniques
Nœuds pancréatiques
supérieurs gauches
Nœuds pancréatiques
supérieurs droits
Anatomie descriptive et corrélation
en imagerie
Les vaisseaux lymphatiques sont généralement satellites des artères!!
•
•
Au niveau imagerie, les LN gastriques gauches sont situés dans
le ligament gastrogastro-hépatique.
hépatique
Ce dernier se trouve compris entre:
•
•
•
•
•
•
•
A gauche, la petite courbure gastrique,
A droite et en avant, le foie jusqu’au ligament transverse,
En arrière, le pilier droit du diaphragme,
Au dessus, l’espace rétro-crural et
Au dessous, le ligament hépato-duodénal.
Ils sont repérés autour de l’artère gastrique gauche et le long
de la petite courbure gastrique.
gastrique
Les LN liénaux sont, eux, situés le long de l’artère splénique,
au bord supérieur du corps et de la queue du pancréas.
pancréas
Ligament gastro-hépatique
Artère gastrique gauche
Art. splénique
Liberté du ligament gastro-hépatique. Contexte de
cancer gastrique de la petite courbure
Anatomie descriptive et corrélation
en imagerie
Les vaisseaux lymphatiques sont généralement satellites des artères!!
Nœuds hépatiques
Nœuds pyloriques
Nœuds pancréaticoduodénaux
Nœuds
cystiques
Nœuds
hépatiques
Nœuds
pancréaticoduodénaux
Anatomie descriptive et corrélation
en imagerie
Les vaisseaux lymphatiques sont généralement satellites des artères!!
Anatomie descriptive et corrélation
en imagerie
Les vaisseaux lymphatiques sont généralement satellites des artères!!
Nœuds mésentériques
supérieurs
(groupe central)
Tronc lymphatique
intestinal
Nœuds mésentériques
Supérieurs
(groupe périphérique)
Anatomie descriptive et corrélation
en imagerie
Les vaisseaux lymphatiques sont généralement satellites des artères!!
VMS
Branches mésentériques
Anatomie descriptive et corrélation
en imagerie
Les vaisseaux lymphatiques sont généralement satellites des artères!!
Anatomie descriptive et corrélation
en imagerie
Les vaisseaux lymphatiques sont généralement satellites des artères!!
Nœuds épicoliques
Nœuds paracoliques
Nœuds coliques moyens
Nœuds mésentériques
supérieurs
Nœuds coliques droits
Nœuds paracoliques
Nœuds mésentériques
inférieurs
Nœuds coliques gauches
Anatomie descriptive et corrélation
en imagerie
Les vaisseaux lymphatiques sont généralement satellites des artères!!
Anatomie descriptive et corrélation
en imagerie
Les vaisseaux lymphatiques sont généralement satellites des artères!!
¾Les LN du colon transverse:
transverse
¾Para-coliques: Vx marginaux (vu en longueur sur le bord mésentérique du colon en
coupe axial),
¾Intermédiaires: V. et art.colique moyenne,
moyenne une V. colique moyenne gauche peut être
responsable du drainage le l’angle gauche,
¾Centraux: racine de l’AMS.
l’AMS Parfois, l’angle droit et le côté droit du colon transverse
se jette dans le tronc veineux gastro
gastro--colique.
colique La V.colique moyenne gauche se jette
en regard des nœuds péri-pancréatiques.
¾Les LN du colon descendant:
descendant
¾Para-coliques: Vx marginaux (cf. colon ascendant),
¾Intermédiaires: Art. colique gauche et VMI à la confluence des Vx coliques gauche
et la veine hémorroïdale supérieure
¾Centraux: Origine de l’AMI et la VMI,
VMI le long de l’espace paraduodénal gauche.
¾Les LN du sigmoïde:
sigmoïde
¾Para-coliques: Vx marginaux,
marginaux
¾Intermédiaires: Vx sigmoïdiens et hémorroïdaux supérieurs,
supérieurs
¾Centraux: la VMI et l’AMI sur le bord gauche de l’aorte (en regard de L3).
VMI
Vaisseaux coliquesVx
marginaux
coliques droits
VMS
Vx coliques moyens
VMS
Tronc gastro-colique
VMI
Veine colique gauche
Anatomie descriptive et corrélation
en imagerie
Les vaisseaux lymphatiques sont généralement satellites des artères!!
Anatomie descriptive et corrélation
en imagerie
Les vaisseaux lymphatiques sont généralement satellites des artères!!
Trajet le long des axes
spermatiques
Anatomie descriptive et corrélation
en imagerie
Les vaisseaux lymphatiques sont généralement satellites des artères!!
Hile
Anatomie descriptive et corrélation
en imagerie
Les vaisseaux lymphatiques sont généralement satellites des artères!!
Anatomie descriptive et corrélation
en imagerie
Les vaisseaux lymphatiques sont généralement satellites des artères!!
Citerne du chyle
Troncs intestinaux et
lombaires
Citerne du chyle
Troncs intestinaux et
lombaires
Citerne du chyle ou de Pecquet
Espace rétro-crural
Outils d’exploration
(historiques et actuels)
Patiente aux antécédents de tuberculose ganglionnaire
Outils d’exploration
(historiques et actuels)
Outils d’exploration
(historiques et actuels)
Outils d’exploration
(historiques et actuels)
Veine rénale droite
VCI
Rein droit
Masse ganglionnaire
Lymphome surrénalien avec adénomégalies pédiculaires rénales droites
Outils d’exploration
(historiques et actuels)
Outils d’exploration
(historiques et actuels)
Outils d’exploration
(historiques et actuels)
Outils d’exploration
(historiques et actuels)
Reconstruction MIP b1000 s/mm2 d’une IRM DWIBS
Envahissement ganglionnaire coeliaque, lombo-aortique et
mésentérique et extraganglionnaire hépatique,
patient atteint d’un lymphome de Burkitt
Envahissement ganglionnaire sus et sous diaphragmatique
et extraganglionnaire osseux. Patient atteint d’une maladie de
Hodgkin
Outils d’exploration
(historiques et actuels)
Outils d’exploration
(historiques et actuels)
GG latéro-aortique gche
Contribution du service de médecine nucléaire (Pr Perdrisot et Dr Salmon)
Lymphome: GG de l’espace porto-cave
Contribution du service de médecine nucléaire (Pr Perdrisot et Dr Salmon)
Outils d’exploration
(historiques et actuels)
Aspect normal et pathologique des
lymphonoeuds
Aspect normal et pathologique des
lymphonoeuds
Aspect normal et pathologique des
lymphonoeuds
Aspect normal et pathologique des
lymphonoeuds
•
Conduite à tenir devant une adénopathie :
•
•
•
Si autres adénopathies associées ,
– rechercher des anomalies à l’hémogramme
– si bilan négatif, ponction d’une adénomégalie.
Si unique, ponction d’une adénomégalie.
Attention aux diagnostics différentiels:
différentiels
•
•
•
•
•
•
Vx ou structure digestive non opacifiés.
Processus papillaire du lobe caudé
Pilier diaphragmatique épaissi
Rate accessoire
Pathologie non tumorale: sarcoïdose, tuberculose, mastocytose,
Maladie de Crohn et de Whipple
Fibrose rétropéritonéale…
Rate accessoire:
Rehaussement
homogène à celui de
la rate, supérieur aux
GG
Cas classique de la rate accessoire
APPLICATIONS A LA
PATHOLOGIE TUMORALE
Cancer gastrique
Les LN régionaux sont définis selon L’AJCC comme les nœuds
•
gastriques:
–
–
–
•
N. péri-gastriques
N. des art. hépatique commune, splénique et cœliaque
N. du pédicule hépatique.
De la jonction oeso
oeso--gastrique:
gastrique
–
–
N. para-cardiaux
N. gastrique gauche, coeliaque, diaphragmatique et du médiastin
inférieur para-oesophagien.
Sont considérés comme métastase à distance, les N.
rétropancréatiques, mésentériques et para
para--aortique.
T. gastrique gauche
Pour mémoire, le drainage lymphatique de l’estomac se décompose en 3
territoires:
•
•
•
T. gastrique gauche
T. splénique
T. hépatique avec 2 régions (pylorique et gastro-épiploïque)
T. hépatique
T.splénique
Cancer gastrique
Classification TNM des cancer gastriques
Cancer gastrique
Le geste curatif repose sur une exérèse complète de la tumeur et des adénopathies
régionales. Les adénopathies sont réparties en 16 groupes (numéroté de 1 à 16)
détaillés sur le schéma ci dessous.
N.B: Pour plus d’information, consulter: Imagerie
pré-thérapeutique des Cancers de l’Estomac.
R.Vialle. JFR2009
Le groupe 15 correspond au Vx coliques moyens
Adénocarcinome gastrique : notions fondamentales, diagnostic et traitement. Aparicio et al. EMC 2004
Cancer gastrique
Le geste curatif repose sur une exérèse complète de la tumeur et des adénopathies
régionales.
La reconnaissance de ces différents territoires est indispensable car elle implique une
modification du geste chirurgical avec une morbi-mortalité variable en fonction du
geste.
La Japanese Research Society for Gastric Cancer a ainsi établi une classification des
territoires ganglionnaires gastriques, répartie en 4 groupes (N1, N2, N3 et N4),
définis dans le tableau ci
ci--dessous.
La TEP semble utile pour évaluer l’extension aux territoires N3 et N4.
Cette classification a permis de décrire 3 types de curage:
–
–
–
D1 (emportant le territoire N1),
D2 (N1+N2) et
D3 (N1+N2+N3)
La morbidité augmente avec le type de curage, du fait de la spléno
spléno--pancréatectomie
caudale associée aux types D2 et D3. Toutefois, certaines études ne préconisent pas
de splénectomie chez les patients, en bonne état et nécessitant un curage D2 sauf en
cas de tumeur de la grande tubérosité ou d’adénopathie splénique.
Adénomégalie de la grande courbure gastrique.
Cancer du fundus gastrique (N1).
Ganglions normaux mésentériques.
Cancer gastrique antro-corporéal.
Ganglion normal chez le même patient
Volumineuse adénomégalie du hile splénique.
Cancer de la grande courbure gastrique.
Cancer de l’intestin grêle
Les LN régionaux sont:
•
Pour le duodénum
duodénum: LN pancréatico-duodénaux, pyloriques,
hépatiques (péri-cholédocien, cystique et hilaire) et
mésentériques supérieurs.
Sont donc classés comme métastatiques les ganglions péripérigastriques, cœliaques, spléniques et de l’artère
hépatique commune.
•
Pour l’iléon et jéjunum: LN mésentériques, y compris
mésentériques supérieurs
•
Pour l’iléon terminal: LN iléocoliques et caecaux
Cancer de l’intestin grêle
T
Tx
Tumeur non évaluable
Tis
Carcinome in situ
T1
Atteinte chorion ou sous-muqueuse
T2
Atteinte musculeuse
T3
Atteinte sous-séreuse ou tissus périmusculaires
non-péritonéalisés <2cm
T4
Perforation dans le péritoine ou envahissement des
organes de voisinage ou rétropéritoine >2cm
N
Nx
LN régionaux pas évaluables
N0
Pas de métastase ganglionnaire
N1
Présence d’au moins une métastase régionale
M
Mx
Métastases non évaluables
M0
Pas de métastase à distance
M1
Présence d’au moins une métastase à distance
Localisations du ligament gastrohépatique,
pancréatico-duodénale, splénique et du
pédicule hépatique d’un adénocarcinome
du jéjunum
Cancer du colon
•
Extension de proche en proche, sans saut de relai, des LN
épicoliques jusqu’aux LN centraux(cf. supra)
•
Apparition d’un risque d’extension lymphatique dès l’ atteinte de la
sous-muqueuse.
•
Les récurrences ganglionnaires ont lieu dans les territoires
correspondant aux territoires drainés.
•
Pas d’incidence sur la prise en charge thérapeutique. L’exérèse
chirurgicale emmenant, avec elle, le pédicule vasculaire et les axes
lymphatiques associés.
Cancer du colon
•
Rôle de la TEP dans le bilan d’opérabilité et d’extension, en cas de récidive ou de
métastase.
Place à évaluer de la recherche du ganglion sentinelle
•
Répartition des LN régionaux:
LN
Caecum
Colon
ascendant
Angle
droit
Colon
transverse
Angle gauche
Colon
descendant
Sigmoïde
Iléo
colique
Colique droit
Colique
moyen
Colique
gauche
Mésentérique
inférieur
Sigmoïdien
Hémorroïdal
e supérieure
Cancer du colon
Classifications TNM des cancer coliques:
Lésion tumorale sténosante colique droite
Cancer du colon droit avec adénomégalies méso-coliques (para-coliques et intermédiaires),
compliqué d’une perforation diastatique.
Cancer du pancréas
Les LN régionaux correspondent aux nœuds péri-pancréatiques:
–
–
Supérieurs et inférieurs : à la tête et au corps du pancréas.
Antérieurs: Groupe pancréatico-duodénal antérieur, pylorique et
mésentérique proximal.
–
Postérieurs: Groupe pancréatico-duodénal postérieur,
péri-cholédocien distal et mésentérique proximal.
–
Cœliaques
–
Spléniques: G. du hile et de la queue du pancréas
Drainage
de la Tête
Drainage
du corps
et queue
Toutefois, la présence d’adénopathies cœliaques ou hépatiques ou mésentériques
supérieures contre-indique tout traitement chirurgical sauf si ces derniers sont dans
le champ de la résection.
La TEP n’a actuellement d’intérêt que dans la détection de récidive.
Cancer du pancréas
T
Tx
Tumeur non évaluable
Tis
Carcinome in situ
T1
Tumeur limitée au pancréas <2cm
T2
Tumeur limitée au pancréas >2cm
T3
T. dépassant le pancréas mais n’envahissant pas le
tronc cœliaque ou l’art. mésentérique supérieure.
T4
T. Envahissant le tronc cœliaque ou l’art.
mésentérique supérieure.
N
Nx
LN régionaux pas évaluables
N0
Pas de métastase ganglionnaire
N1
Présence d’au moins une métastase régionale
M
Mx
Métastases non évaluables
M0
Pas de métastase à distance
M1
Présence d’au moins une métastase à distance
Tête du pancréas
D2
Ganglion pancréatico-duodénal
Intérêt en pathologie tumorale
estomac
VMS
gg
Veine cave inférieure
Adénomégalies du hile hépatique et péri-pancréatiques,
hypoéchogènes et arrondies.
Patient présentant un CHC multifocal associé à une localisation
ganglionnaire médiastinale
Cancer du rein
Les LN régionaux correspondent aux:
•
LN hilaires
•
LN para
para--aortiques
•
LN para
para--cave.
cave La latéralité n’affecte pas la classification.
En scanner, les LN sont significatifs si >10mm, se rehaussant fortement ( mais
43% de faux+ liés à des LN inflammatoires et 4-5% de faux-) . Souvent
regroupées pour former des masses polycycliques, refoulant les structures
vasculaires.
La lymphadénectomie étendue souvent réalisée présente un intérêt qui reste
discuté (en terme de morbidité et de survie).
Les voies excrétrices hautes sont soumises au mêmes territoires de drainage.
Cancer du rein
Classifications TNM des cancer du rein:
Cancer des organes génitaux
•
Pour l’ovaire:
N. para
para--aortiques et longeant le pédicule ovarien
N. obturateurs, iliaques externe et commun
N. latéro-sacrés
N. Inguinaux
•
Pour le testicule:
N. para
para--aortiques, péri
péri--aortiques, interinter-aorticoaortico-caves, prépré-caves, para
para--caves,
retro--caves et rétro
retro
rétro--aortiques.
N. Longeant le pédicule spermatique
N. Pelviens et inguinaux pour les enveloppe du testicule.
Cancer des organes génitaux
TNM du cancer du testicule
TNM du cancer de l’ovaire :
L’évaluation ganglionnaire des cancers de l’ovaire ne prend en compte que
la présence ou l’absence d’adénopathie (N0 ou N1)
Cancer des organes génitaux
Cancer des organes génitaux:
Adénomégalies lombo-aortiques gauches, hyperfixantes,
dans un contexte de néoplasie endométriale
Même présentation mais
notion de carcinome endocrine utérin
Conclusion
• Le seul critère reproductible (mais peu sensible et peu spécifique) pour
présager d’un envahissement ganglionnaire tumoral reste la mesure de la
taille du ganglion dans le petit axe ; ci dessous les mesures limites à
retenir :
–
–
–
–
–
–
–
–
–
Para-aortique haute (entre tronc cœliaque et art. rénale): « carrefour rétropancréatique » : <9mm
Para-aortique basse (entre art. rénale et bifurcation iliaque): <11mm. Si LN entre 8 et 10mm et
regroupées= suspect!!
Ligament gastro-hépatique: <8mm
Ligament hépato-duodénal: <6-7mm. (Au niveau de l’espace porto-cave, la mesure peut aller jusqu’à
10mm).
Pancréatico-duodénal: <10mm
Péri-splénique: <10mm.
Mésentérique: <8mm. Rôle non seulement de la taille mais du caractère groupé des LN. (attention: +
de 50% des patients normaux ont plus de 5LN mésentériques).
Méso-colique: <10mm (attention: 3 ou plus LN regroupés même <10mm sont considérés
pathologiques).
Rétrocrurale: <6mm.
Conclusion
• En fonction de la localisation tumorale
primitive, toute adénomégalie localisée dans un
primitive
territoire à distance du site primitif devra faire
suspecter une métastase, ou faire rechercher une
autre localisation tumorale.
Bibliographie
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