SOURCE POUR ARTICLE 1 Séisme du 27/01/12 dans la région de Parme. COMMUNIQUE DU BCSF (Bureau Central Sismologie Français) | STRASBOURG | le 27 janvier 2012 27/01/2012 - 14h53 (temps universel) Séisme Sud de Fornovo di taro, Italie (15h53 heure locale, magnitude 5.2) selon LDG Contact: CHRISTOPHE SIRA, Chargé des Etudes Macrosismiques (IE/CNRS) Données sur le séisme Ce séisme fort ressenti de Rome à Strasbourg et jusque dans les Bouches-du-Rhône s'est produit le 27/01/2012 à 15h53 (heure française). L'intensité V (forte secousse, pas de dégâts notables aux constructions) a été perçue dans les premiers 10 km de l'épicentre (INGV : l’Istituto Nazionale di Geofisica e Vulcanologia, Italie) et ce séisme a été ressenti en Suisse (plus de 600 témoignages) ainsi qu'en France. En effet, le BCSF a reçu plus de 200 témoignages (Internet et Smartphone) provenant de la Corse, de Nice à Marseille et jusqu'à Strasbourg, ville située à environ 450 km de l'épicentre. Selon Azurseisme des dégâts ont été observés localement à Reggia di Colorno, près de Parme, déjà affecté par le séisme du 25 janvier dernier. Des statues d'une façade sont tombées au sol, ainsi que des balustrades de balcons déjà endommagées par les secousses précédentes. Ces dégâts sont soit associés à des structures très vulnérables ou fragilisées soit à une intensité qui pourrait être localement plus importante (VI). Le sous-préfet de Parme, a assuré qu'il n'y a pas eu de victimes. Pays Affectés : Italie, France (III-IV), Suisse (intensité III-IV), Intensité maximale probable à l'épicentre (Italie) : > V (forte secousse) Situation en France : départements affectés par le séisme (d'après les témoignages internet) : 06, 13, 2A, 2B, 67, 68, 73, 74, 83, 88, 90, 98 Des témoignages ont été également reçus sur Azurseisme : A Breil-sur-Roya, il a été signalé que les lampes et fils ont cliqueté puis tout à coup un choc venant du sol, puis tintement des objets du bureau. Un correspondant de Grasse fait savoir qu’il a ressenti la secousse alors qu’il était à l’étage de sa villa, son épouse qui se trouvait au rez de chaussée n’a rien ressenti. La secousse a été bien ressenti à l’aéroport de Nice Côte d’Azur, à Cros de Cagnes (250 km de l’épicentre) et dans l’agence du journal Nice-Matin à Toulon. A Carrare : Dans cette ville, quelques corniches sont tombées. La commune a décidé pour la journée de samedi, de fermer les écoles pour vérifier les édifices. Dans la province de Massa Carrara, quelques églises ont été endommagées et déclarées inaccessibles par les pompiers. A Milan : Le séisme a été ressenti à Milan, particulièrement dans les niveaux supérieurs des maisons. Les standards des centres de secours ont été saturés d’appels par des personnes inquiètes. La bourse de Milan a été brièvement évacuée. De nombreux personnes, ont quitté leur lieu de travail durant un quart d’heure environ. L’épave du Concordia : Les instruments sismiques posés pour détecter les mouvements de l’épave ont été saturés, car ces appareils très sensibles, sont calibrés pour enregistrer les mouvements millimétriques. Facebook : Les habitants de la région secouée, déjà inquiétés par les précédentes secousses, se sont rués immédiatement après, sur les réseaux sociaux, surtout dans les villes de : Bologne ; Bergame, Milan et Gênes. LES EFFETS EN FRANCE Les élèves du groupe scolaire Anne Franck-Guillevin à Menton, ont été évacués dans la cour. "Je suis sur la commune du Cannet (Alpes-Maritimes). Vers 16h, j'ai ressenti une faible secousse sismique, avez-vous d'autres témoignages, d'autres infos ? Je vous précise que je suis en étage élevé", écrit François, un internaute de TF1 News. "Des témoignages à l'image de celui-ci, il y a en déjà près d'une centaine sur le site de l'Observatoire des sciences de la Terre à Strasbourg", précise Jérôme Vergne, Chercheur sismologue à TF1News. L'onde de choc d'un séisme qui a touché vendredi aprèsmidi le Nord de l'Italie s'est propagée jusque sur les côtes françaises. UN FOYER PROFOND : Cette région des Apennins est le théâtre d’une série d’événements forts, avec tout d’abord un séisme de magnitude de 4.7 le 17 juillet 2011, puis 4.9 le 25 janvier 2012 soit deux jours avant, survenus dans la province de Reggia Emilia. Selon Salvatore Barba, sismologue de l’Istituto Nazionale di Geofisica e Vulcanologia (I.N.G.V.), "il n’est pas exclus que d’autres secousses plus fortes que celle-ci, se produisent". SOURCE POUR ARTICLE 2 Eruption volcanique du Grimsvötn – 21 au 28 mai 2011. Edouard Kamanski, directeur adjoint de l'Institut de physique du globe L'éruption du volcan Grimsvoetn est de cinq à six fois plus puissante que celle de l'Eyjafjöll, et c'est le plus actif du pays, avec neuf éruptions entre 1922 et 2004. Déclarations à l'AFP du géophysicien Einar Kjartansson, de l'Institut météorologique islandais. : M. Kjartansson a par ailleurs estimé que l'éruption pourrait durer "une semaine ou deux", mais a souligné qu'il était "impossible" de réellement prévoir cette durée. "Les spécialistes prédisent que la cendre peut se diriger vers l'Europe plus tard dans la semaine, mais ce n'est qu'une possibilité, ce n'est pas garanti", a-t-il ajouté. Les dernières éruptions du Grimsvötn, le volcan le plus actif d'Islande, ont été courtes et d'une intensité qui a rapidement décru après de premières heures puissantes. L'éruption qui a débuté samedi a été très forte, le nuage de fumée et de cendre s'est rapidement élevé à une vingtaine de kilomètres de haut, mais il est retombé dimanche et oscillait entre 10 km et 15 km d'altitude. La région aux alentours du volcan a été rapidement recouverte d'une épaisse couche de cendres. "La visibilité à Kirkjubaejarklaustur (un village à environ 70 km du cratère) est très limitée et il en est de même avec les îles Westmann (Vestmannaeyjar)" situées au sud-est de l'Islande, a-t-il indiqué. Hier Mardi 24 mai 2011 : Le secteur de l'industrie aérienne a été rassuré par la nouvelle de la baisse d'intensité de l'éruption du volcan Grimsvötn : selon l'agence météorologique islandaise, le nuage de cendres est retombé à 5.000 mètres d'altitude, après avoir atteint 20000 mêtres. Le panache dégagé par le volcan n'est pas suffisamment important pour dériver vers l'espace aérien européen, a dit le météorologue Halldor Bjornsson. Le nuage de cendres ne devrait pas atteindre la France avant vendredi, a déclaré à Paris la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet. Le gouvernement ne prévoit pas de fermeture de l'espace aérien alors que le sommet du G8 se déroule jeudi et vendredi à Deauville. Eurocontrol a estimé de son côté que si les émissions volcaniques se poursuivaient au même rythme, le nuage pourrait atteindre jeudi l'espace aérien de l'ouest de la France et du nord de l'Espagne. Le 26 mai, l'épais nuage de cendres qui recouvrait alors la capitale s'est dispersé, les opérations de nettoyage pouvaient commencer : "Le nettoyage a commencé, explique Anna Johannsdottir, conseillère auprès du gouvernement. Maintenant, le temps s'y prête. Les cendres sont dégagées, les quelques pluies nous aident. Les agriculteurs peuvent retourner à leurs fermes, les activités économiques reprennent. Les équipes de sauvetages et les bénévoles ont été aux côtés des victimes. La plupart des animaux ont pu être sauvés. Ce vendredi, nous commençons l'évaluation des dégâts, subis par le secteur agricole et touristique. Une fois les dégâts évalués, le gouvernement va annoncer des mesures pour aider les victimes", rapporte RFI (Radio France internationale). Conséquences sur le trafic aérien Dès le 22 mai, le trafic aérien en Islande et au-dessus de l'île a été interrompu et interdit, même si il a repris partiellement le 24 mai. Selon le Met Office, le 24 mai 2011, le nuage des cendres se déplaçait dans trois directions : Atlantique ouest (dont Canada), est de l'océan Arctique (dont Russie) et Europe du Nord. Par conséquent, selon Eurocontrol, l'Organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne, les espaces aériens danois, écossais, néerlandais et irlandais sont perturbés avec déjà des centaines d'annulations de vols. La Norvège et la Suède ont été touchées dans l'après-midi du 24 mai 2011 et le nord de l'Allemagne le 25 mai. La fin de l'éruption devrait limiter les conséquences sur le trafic aérien en Europe : les cendres devraient se disperser pendant le week-end du 28-29 mai. Les particules volcaniques devraient toucher le nord de la France sans conséquences sur les vols. Rappelons que l'éruption de l'Eyjafjöll avait affecté 10 millions de voyageurs pendant plusieurs semaines et coûté près de 2 milliards d'euros aux compagnies aériennes. Il est toutefois encore trop tôt pour déterminer les conséquences de l'éruption du Grímsvötn. Retombées de cendres Panache éruptif SOURCE POUR ARTICLE 3 Séisme au Pakistan, 24/09/2013. Données sur le séisme : Mardi 24 /09/13 Heure locale : 22: 20: 16 Profondeur (hypocentre): 20 km Epicentre d'un puissant séisme ayant fait au moins 208 morts et ravagé des villages entiers, ont indiqué les autorités qui craignent que le bilan s'alourdisse encore. Le séisme d'une magnitude de 7,7, survenu en fin de journée mardi près de la ville d'Awaran, dans la province du Baloutchistan (sud-ouest), a détruit de nombreuses maisons en briques de boue séchée et a été ressenti jusqu'en Inde et en Iran voisins. Témoignages et informations des autorités : "Nous dénombrons maintenant 208 morts et 382 blessés. Les secouristes tentent de retrouver les corps (dans les décombres) mais notre priorité est vraiment de transporter les blessés dans des hôpitaux le plus vite possible", a déclaré à l'AFP Azad Gilani, ministre provincial de l'Intérieur. Un précédent bilan, tôt mercredi matin, faisait état de 173 morts. Un haut responsable de la province, Jan Muhammad Baledi a confirmé ce bilan. "Nous manquons sérieusement de services de santé. Il n'y a aucun endroit où nous pouvons traiter les blessés dans les hôpitaux locaux", a-t-il dit à l'AFP. "Nous tentons de transférer les blessés graves à Karachi par hélicoptères et les autres dans districts voisins", a-t-il ajouté. Le travail des secouristes avait été freiné par la nuit, d'où la crainte de "retrouver encore des corps dans les décombres à la lumière du jour", a souligné Abdul Rasheed Baluch, un haut responsable du district d'Awaran. "Environ 90% des maisons du district ont été détruites. Presque toutes les maisons faites de boue se sont effondrées", a-t-il affirmé. Selon le bureau des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA), 61.000 personnes vivent dans un rayon de 50 kilomètres de l'épicentre de ce séisme. L'état d'urgence a été décrété dans le district d'Awaran. L'armée pakistanaise a déjà envoyé environ 300 soldats renforts, nombre qui pourrait passer à 1.000 plus tard dans la journée. L'institut américain de géophysique (USGS) a lancé une "alerte rouge" après ce séisme estimant "qu'un nombre élevé de victimes était probable". "Par le passé des séismes de ce type ont nécessité des réponses nationales ou internationales", a souligné l'institut. "C'est un séisme majeur, nous nous attendons à des répliques", a prévenu le chef des services sismologiques pakistanais Zahid Rafi. Sur la côte de la Mer d'Arabie, en face du port stratégique de Gwadar, un gigantesque monticule de roches, tel une île, a émergé de l'eau après le séisme, ont indiqué des responsables (une île "pousse" après le séisme). "L'île fait environ 30 mètres de hauteur et 60 mètres de large. Elle est apparue après le tremblement de terre", a dit à l'AFP Tufail Baloch, un haut responsable de Gwadar. Le séisme a aussi été ressenti dans les grandes villes du sud du Pakistan comme Karachi, monstre urbain de près de 20 millions d'habitants, où des employés ont couru à l'extérieur de leurs bureaux, et même à Ahmedabad, en Inde, et dans l'est de l'Iran. L'état de délabrement des infrastructures, comme les routes et les cliniques, avait alors compliqué l'acheminement de l'aide, provoquant la colère de nombreux habitants. Les habitants de Gwadar, port civil et militaire dans le sud-ouest du Pakistan, ont déjà baptisé la nouvelle île qu'ils peuvent admirer depuis trois jours de la plage : Zalzala Koh. Un nom tout à fait approprié puisqu'il signifie "la montagne du séisme". Le Monde Selon les premiers témoignages recueillis à Gwadar, Zalzala Koh mesurerait environ 80 mètres de long et 30 de large. Les pêcheurs et les curieux qui se sont approchés de ce monticule marin d'une hauteur de près de 20 mètres parlent"d'une île de boue, de sable et de roches, parsemée d'algues et de pierres jaunes et constellée de poissons morts". Une naissance d'autant plus étonnante que Gwadar est à des centaines de kilomètres de l'épicentre du séisme situé à Awaran, ville de la province du Baloutchistan. Cette distance importante fait dire aux spécialistes que Zalzala Koh ne provient pas des déplacements classiques et souvent définitifs de la terre au voisinage d'une faille, car au-delà de 200 kilomètres, les mouvements deviennent minimes pour un tremblement de terre de cette magnitude. UNE ÎLE À L'ESPÉRANCE DE VIE LIMITÉE Il pourrait plutôt s'agir d'une conséquence de la propagation des ondes sismiques. Cette énergie qui se déplace est susceptible de déstabiliser un sol sous-marin peu consolidé, ouvrir des fractures à sa surface et libérer les poches de méthane qui y sommeillent. Le méthane est un gaz très répandu puisque toute matière organique qui se décompose en produit. "Si cette hypothèse de volcan de boue se confirmait, on pourrait imaginer que de la brèche ouverte à la surface des fonds sous-marins aurait jailli une sorte de mélange liquide et solide, un fluide comme un ciment léger, qui serait remonté à la surface", explique Pascal Bernard, chercheur à l'Institut de physique du globe, à Paris, qui veut toutefois rester prudent. Zalzala Koh aurait donc été créée par un amas des sédiments marins, de boue et de roches, poussé à l'air libre sous la pression du gaz. L'équipe de l'institut pakistanais d'océanographie qui s'est rendue sur l'île a d'ailleurs indiqué y avoir trouvé de fortes concentrations de méthane. Pour preuve, les bulles qui remontent à la surface s'enflamment dès qu'on approche une allumette. A la différence de nos îles de granit, Zalzala Koh ne devrait pas avoir une espérance de vie très longue. Elle pourrait se disperser d'ici à plusieurs mois. A Gwadar, certains se souviennent d'une île qui avait aussi jailli des eaux après un séisme, il y a quatre ans. Mais elle avait vite disparu. SOURCE POUR ARTICLE 4 Un autre séisme meurtrier au Pakistan Mise à jour le samedi 28 septembre 2013 à 9 h 09 HAE Radio-Canada avec Agence France-Presse Un violent séisme a détruit des villages entiers du Baloutchistan en début de semaine. Photo : AFP/BANARAS KHAN Une victime du séisme du 28 septembre 2013 arrive à l'hôpital d'Awaran (Photo Banaras Khan. AFP) Un précédent bilan avait fait état d’au moins 12 morts. Données sur le séisme Selon l’Institut américain de géophysique (USGS) : Magnitude 6,8, l’épicentre de ce nouveau séisme survenu à 12H34 (07H34 GMT) est situé à 14 kilomètres de profondeur, et à 96 kilomètres au nord du district d’Awaran, le plus touché par la secousse de magnitude 7,7 ayant ébranlé cette région mardi. «Le bilan des morts augmente. Les secouristes ont jusqu’à présent découvert 22 cadavres», a déclaré à l’AFP Hari Fal, un haut responsable local, selon lequel plus de 50 personnes autres ont été blessées. «Il ne s’agissait pas d’une réplique mais d’un nouveau séisme», a déclaré à la chaîne de télévision privée GEO Zahid Rafi, directeur du Centre national de surveillance sismique du Pakistan. L’USGS a en revanche estimé qu’il s’agissait bel et bien d’une «réplique». Dans la ville d’Awaran, des personnes admises à l’hôpital local, blessées dans le séisme de mardi, se sont précipitées à l’extérieur du bâtiment lorsque la terre a tremblé, selon un photographe de l’AFP sur place. haut responsable local, Abdul Rasheed Baloch : « cette nouvelle secousse a détruit des centaines de maisons en briques de boue et endommagé les lignes téléphoniques dans le secteur de Mashkey, situé tout près de l’épicentre. De nombreuses personnes sont prisonnières des décombres (...) Selon nos premières informations, les pertes (humaines et matérielles, ndlr) sont importantes» Divers témoins : « Le tremblement de terre a été ressenti à Karachi, métropole du Sud du Pakistan, et à Quetta, capitale provinciale du Baloutchistan, des villes toutes deux situées à plusieurs centaines de kilomètres de l’épicentre. » Quatre jours après le premier séisme, qui a fait 359 morts et plus de 100.000 personnes sans-abri, de nombreux survivants se plaignaient toujours de n’avoir reçu aucune aide des autorités qui peinent à accéder à des villages reculés de cette province de neuf millions d’habitants d’une superficie comparable à celle de l’Italie. Les autorités pakistanaises ont accusé les rebelles baloutches de bloquer l’acheminement de l’aide dans leur fief, notamment à Mashkey, l’un des secteurs les plus touchés. Selon l’armée , un hélicoptère à bord duquel se trouvaient le chef des opérations d’urgence du Pakistan et le responsable des secours pour le Baloutchistan a été visé jeudi par deux tirs de roquettes qui ont toutefois manqué leur cible, qui avait accusé la rébellion locale. Et des attaques contre des convois d’aide ont été recensées vendredi. «Ils (les rebelles) ne veulent pas de nous» sur le terrain pour aider la population, a déclaré samedi à l’AFP un haut responsable militaire pakistanais ayant requis l’anonymat. «C’est une tragédie humanitaire, j’en appelle (aux rebelles) pour qu’ils permettent aux secouristes d’aider les survivants», a déclaré à l’AFP Abdul Malik, équivalent du Premier ministre de la province. «Nous n’allons pas autoriser l’armée ou les paramilitaires ici, seulement les ONG et les responsables civils locaux», a dit à l’AFP Manan Baloch, un cadre du Mouvement national du Baloutchistan (BNM, politique), allié au Front de libération du Baloutchistan (BLF), une organisation armée. AFP SOURCE POUR ARTICLE 5 Spectaculaire éruption d'un volcan au Japon o o o Par lefigaro.fr Mis à jour le 19/08/2013 à 15:37 Publié le 19/08/2013 à 11:29 Dimanche matin, le mont Sakarujima a connu une impressionnante éruption, crachant des cendres volcaniques sur la ville de Kagoshima. Le mont Sakurajima, au Japon, est entré en éruption dimanche vers 7h30 (0h30, heure française). Ce volcan qui culmine à 1117 mètres près de la ville portuaire de Kagoshima, au sud de l'île de Kyushu, a craché une impressionnante colonne de fumée de 5 km de haut dans les airs qui s'est littéralement abattue sur la cité méridionale japonaise. Une petite coulée de lave s'est même échappée des entrailles du volcan, sans danger pour la population. Une zone de 2 km restait néanmoins interdite d'accès. La grande quantité de cendres volcaniques retombée dans le nord et dans le centre de Kagoshima, a provoqué des retards de train et contraint les voitures à allumer temporairement leurs feux en pleine matinée. «L'activité volcanique est plus calme ce lundi matin», a expliqué un responsable local de l'Agence de météorologie du Japon au Parisien. «Il n'y a pas de signe avant-coureur d'une éruption de grande ampleur» avec dégagement important de lave, a-t-il voulu rassurer. Une soixantaine de balayeurs, assistés de véhicules équipés de canon à eau, nettoyaient encore la ville de cette nappe de cendres ce lundi matin. Spectaculaire éruption du mont Sakurajima au Japon Le Monde.fr avec AFP | 18.08.2013 à 23h36 • Mis à jour le 19.08.2013 à 10h04 Un volcan japonais a connu une spectaculaire éruption dimanche 18 août, crachant une colonne de fumée de 5 000 mètres de haut dans les airs. L'éruption du mont Sakurajima, qui culmine à 1 117 mètres, a duré environ cinquante minutes. Une grande quantité de cendres volcaniques est retombée dans le nord et dans le centre de la ville voisine de Kagoshima, provoquant des retards de train et contraignant les voitures à allumer temporairement leurs feux en raison d'une faible visibilité. Une soixantaine de balayeurs, assistés de véhicules équipés de canons à eau, nettoyaient la ville de ce manteau argenté lundi matin. L'éruption a, en outre, provoqué la dispersion de petits fragments volcaniques à un kilomètre autour du cratère. Un filet de lave est sorti des entrailles du volcan dimanche, sans danger pour la population. Une zone de 2 kilomètres restait néanmoins interdite d'accès. "L'activité volcanique est plus calme ce lundi matin", a expliqué un responsable local de l'Agence de météorologie du Japon. "Il n'y a pas de signe avant-coureur d'une éruption de grande ampleur" avec dégagement important de lave, a-t-il ajouté. Il s'agissait de la 500e éruption du Sakurajima, littéralement "l'île aux cerisiers", cette année. Situé à la jonction de quatre plaques tectoniques, le Japon compte plusieurs volcans, dont une partie en activité, et subit régulièrement des tremblements de terre. Indonésie : l'éruptio n d'un volcan provoque des évacuations d'urgence Le Monde.fr avec AFP | 17.09.2013 à 14h53 • Mis à jour le 17.09.2013 à 15h15 Le volcan indonésien Sinabung est une nouvelle fois entré en éruption, mardi 17 septembre, faisant fuir près de dix mille habitants et crachant un panache de cendres de 3 km de haut recouvrant les rues, habitations et forêts alentour. Situé dans le nord de l'île de Sumatra, il était déjà entré en éruption dimanche peu avant l'aube, projetant cendres et roches brûlantes sur les villages environnants, avant de s'assagir quelque peu. Mais mardi midi, une nouvelle éruption, entendue jusqu'à une dizaine de kilomètres, a contraint l'évacuation de "9 420 personnes" et à porter des masques et des parapluies pour se protéger, a précisé un porte-parole des autorités locales. Les compagnies aériennes ont été averties de l'éruption mais aucun vol n'a été pour l'heure suspendu. Le Sinabung, qui était endormi depuis près d'un siècle, s'était réveillé à intervalle régulier depuis trois ans. En août puis en septembre 2010, 12 000 personnes environ avaient dû fuir la région. L'Indonésie, située sur l'"anneau de feu" où entrent fréquemment en collision des plaques tectoniques, abrite des dizaines de volcans actifs. L'un des plus dangereux, le Mérapi, sur l'île centrale de Java, avait tué plus de 350 personnes lors d'une série d'éruptions en 2010. Kupang (Indonésie) (AFP) Les secours indonésiens s'efforçaient dimanche d'évacuer une partie des habitants d'une petite île de l'est de l'Indonésie, où une éruption volcanique à causé la mort de six personnes. Le Mont Rokatenda, sur la petite île de Palue, dans la province de East Nusa Tenggara, continuait dimanche de projeter dans les airs des colonnes de cendres jusqu'à 600 mètres de hauteur. "L'activité reste élevée et à des niveaux dangereux. Nous n'avons pour le moment aucun signe d'accalmie", a déclaré à l'AFP Surono, un responsable au sein de l'agence de vulcanologue d'Indonésie, qui n'a qu'un seul nom comme beaucoup d'Indonésiens. Samedi, le volcan avait projeté des pierres et des torrents de lave avaient dévalé ses pentes, jusqu'à une plage, tuant trois adultes et trois enfants dans leur sommeil. Depuis octobre, l'activité du Rokatenda, un des nombreux volcans indonésiens, s'est intensifiée. Les secours indonésiens s'efforçaient d'évacuer 2.000 personnes qui vivent à proximité du volcan, a indiqué à l'AFP Eduardus Desa Pante, un des responsables des secours. Les secours s'avèrent difficiles car les routes sont bloquées par des tapis de cendres et les habitants hésitent à quitter leur maison, a précisé Bakri Kari, un membre des équipes de secours. Le Mont Rokatenda, sur la petite île de Palue, en Indonésie, en éruption, le 10 août 2013 "Tout était brulé par la lave. Les gens avaient peur et beaucoup pleuraient. Ils voulaient s'éloigner du volcan et en même temps ils hésitaient à quitter leur bétail et leur maison", a-t-il raconté. Près de 130 personnes ont été évacuées vers l'île de Flores dimanche matin, qui se trouve au sud de Palue. Avant l'éruption de samedi, 2.000 avaient déjà été évacuées, ne laissant plus que 8.000 personnes sur Palue.