Séminaire Lelong. Analyse F RANÇOIS N ORGUET Images de faisceaux analytiques cohérents Séminaire Lelong. Analyse, tome 1 (1957-1958), exp. no 11, p. 1-17 <http://www.numdam.org/item?id=SL_1957-1958__1__A7_0> © Séminaire Lelong. Analyse (Secrétariat mathématique, Paris), 1957-1958, tous droits réservés. L’accès aux archives de la collection « Séminaire Lelong. Analyse » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/legal.php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ Faculté des Sciences de Paris 11-01 -:-:-:- Séminaire d’ANALYSE 4 mars 1958 (P. LE LONG ) Année 1957/58 COHÉRENTS REMMERT] IMAGES DE FAISCEAUX ANALYTIQUES [d’après H. GRAUERT et R. par I . Résultats 1. Notion a. François préliminaires. Enoncé NORGUET des théorèmes fondamentaux. d’espace analytique complexe. ,Catégorie des espaces annelés complexes. - On appelle catégorie des espaces annelés complexes, la catégorie des espaces annelés obtenue en prenant pour foncteur fondamental T le foncteur qui associe 8 à tout espace topologique X le même espace muni du à valeurs complexes ; à toute des germes de fonctions continues faisceau X~ topologique sur . application continue f d’un espace X dans un espace topologique Y, le morphisme (f ~ g ) de (Y ~ fi) dans (X ~~- ) pour lequel g f associe, § tout germe de fonction continue à valeurs complexes sur f (X) , son image réciproque par f . EXEMPLE S.- Tout domaine fonctionsholomorphes dans lytique dans . lé X est, (X ~ sur b. Y par X de X, muni du faisceau est définition, tel ensemble par A(X) ~ Catégorie complexe, tout est un un espace annelé un ensemble analytique Y ~ espace annelé A(X) des germes de complexe. Un distingué dans muni du faisceau complexe. ensemble l’espace A(Y) anaanne- induit . des espaces analytiques complexes. - On appelle espace analytique espace annelé complexe séparé (X , A) dont chaque point x admet un voisinage U tel que la restriction à U de l’espace annelé (X ~ A) soit isomorphe, à un ensemble analytique Y dans un domaine de C muni du faisceau A(Y) défini ci-dessus. On appelle catégorie des espaces analytiques complots catégoriodes espaces annelés complexes, dont les éléments ecnt les morphismes admettant pour unités à gauche et à droite des espaces analytiques complexes. Cette sous-catégorie est stable relativement au produit . topologique catégorie espaces . annelés complexes. C’est. la seula catégorie considérée dans cet exposé ; de plus, les espaces analytiques complexes dans la des considérés supposés paracompactso Un morphisme d’espaces analytiques complexes est appelé morphisme analytique. Un ensemble distingué dans unespace analytique complexe est appelé ensemble analytique. Un faisceau de A-modules sur un espace analytique t~ ~ A) est appelé faisceau analytique ; il est dit anasont lytique cohérent s’il appelé est est faisceau cohérent de un germe de fonction au-dessus d’un ouvert U A-modules. Un élément de A analytique sur X ; une section du faisceau A ~ x ~ est appelée fonction analytique sur U . de Espaces analytiques holomorphiquement complets. - Un espace analytique ~~ 9 A) est dit holomorphiquement complet si : i. pour tout point x de x ~ il existe un nombre fini de fonctions analytiques dans ~ ~ qui admettent x comme zéro isolé commun. ii. pour tout ensemble M ~ infini et discret, de points de X, sans point d’accumulation dans X ~ il existe une fonction analytique dans ~ ~ non bornée sur NË c. c Un localement recouvrement, (X, A) la restriction de est appelé de X ~ par des ouverts sur chacun desquels espaoe analytique holomorphiquement complet, rini, est un recouvrement de Stein de X . Tout espace analytique admet un recou- vrement de Stein arbitrairement fin. _ 2. Rappel de théorèmes (X , A) THÉORÈME 1. - Si tique cohérent ; tout entier la est un analytiques cohérents. analytique, espace AP directe somme fini p les faisceaux sur est un faisceau le faisceau A est analy- analytique cohérent ! pour positif. ,, THEOREME 2. - Le faisceau d’idéaux associé à ~~ ~ A) espace analytique , un faisceau (X , A) ; restriction de M un à U soit de (Théorèmes lytique cohérent sous-faisceau si tout point M THÉORÈME 4. analytique dans un analytique cohérent. sur un A espace et de x type B X analytique admet (A) , THÉORÈME 5. - Soit M un (X , A) ~ holomorphiquement nombre fini, un alors de sur un espace analy- voisinage U tel que la M est analytique cohérente de CARTAN et SERRE ). - Tout faisceau anaanalytique holomorphiquement complet est de type (C) en ensemble , THEOREME 3. - Soit tique est un faisceau . analytique cohérent complet. Si des sections sont telles que, pour tout point x analytique sur un espace s. 1 de M au-dessus de de X, le Ax-module x9 M x soit engendré par les éléments alors les si(x) , si engendrent Ho(X , le A)- M) , module THÉORÈ:ME 6. - Soit I~~ un faisceau analytique cohérent sur un espace analytique (X ~ A) holomorphiquement complet, et soit U un ouvert de X ~ holomorphiquement complet et relativement compact ; alors le H (7 ~ A)-module H°(U ~ M) est de type fini (U désignant l’adhérence de U). THÉORÈME est, pour tout Leray. Donc analytique cohérent est isomorphe à faisceau M) résulte que, si X admet un est nul pour tout faisceau THEOREME dans un 8. - Si espace f (B) pour tout X, sur recouvrement de un q ~~: 0 . Il pour tout recouvrement de Stein formé de kouverts, M) analytique cohérent une analytique Y ~ X , simple d’espèce Hq(Y , f, (M) ) est M M application analytique M et si est relativement à f, un et tout X~ sur topologie de la Ho(U , M) analytique X analytique cohérent sur M) est isomorphe à faisceau alors sont des un ouvert de M un sous-faisceau Ho(U , Aq) , convergence unir or~me dans c’est donc aussi un IEMME: 1. - Soit de Cn ,tel (*) analytique un tout sous-module de voisinage de x un espace de Fréchet (espace M) est muni d’une H°(U ~ Aq) ; Aq muni dela c’est un sous- est fermé pour la Appendice I) ; (H. espace de Fréchet. M un sous-faisceau H1 (Uj , M) que car ; de Ho(U , Aq) , C-espaces vectoriels ; c’est donc (*) . le faisceau des gerbes il vectoriel localement convexe, métrisable et complet) topologie natu:relle comme sous-espace vectoriel de espace fermé de q q > 0 . Remarque préliminaire. - Soit U de fonctions holomor hes dans U et en d’un espace 3. Caractérisation c ohomologique des faisceaux analytiques cohérents Ho(U , Aq) (X , ~1) analytique d’un espace 7. - Tout recouvrement de Stein = 0 analytique de Aq dans le polydisque pour tout ouvert été énoncé et démontré par H. GRAUERT et R. REMMERT ; la démonstration qui suit est due à Mr ~ H. CARTAN, ainsi que le théorème 9 . Le lemme 3 a Alors à tout correspond jouissant polydisque polydisque un de la propriété T oute section de Z" M M Soit une suite du Z . au-dessus de 1. - Il suffit de démontrer la lemme ri 03C1i , 1 É i ~ et n une tel que toute section de existe ~1>0 puisse ~tre uniformément approchée, par des sections de DÉMONSTRATION peut être approchée uniformément dans Z’ au-dessus de par des sections de DEMONSTRATION suivante : M de cette suite M r! proposition suivante : ri , 2 ~ i ~ n . Il au-dessus de au-dessus de au-dessus de proposition. - Pour établir la proposition indiquée, soit intersection de . H~(A~ Puisque au-dessus de section f" A de M) est la M M) = somme = H~(6~ d’une section au-dessus de un homomorphisme d’espaces de = 0, f’ de toute section M f de au-dessus de A’ M et d’une . ~. Donc l’application H~(A’, M) x H~(A~ M) est M) -~ Fréchet, qui est M) : (f’ , f") surjectif. D’après un -~ f + théorème fil de Banach, c.’est une application ft ~ Considérons toutes les Quand f" Ho(0394, h ~ Ho(0394, f f’ f" + sup f telles K(2014) f~ , de au-dessus de 0394o , s M) , et |f’(z)| ~ m quelconque section de A" ~ M Soit . r’) ; lemme est démontré. alors on a : s’écrive A sous au-dessus de s ous la la forme et A* , et |1 K(u1 z1)k f)l vérifie f 6. H°(A’ , M) , et au-dessus de coïncident au-dessus de de zéro dans pour que ~(2014)~ f=f +f" au-dessus de u. M ’écrit 1 K(u1 z1)k f ~ Ho(0394, M) te lle que Le de ’ M sur résultat de i., il existe des sections M) f - de voisinage un sur pour le Alors f~ un engendre compact et o f"~H°(~" , M M) section une )f(z)i ; A . D’après sur f" telles que ~ H°(0394, M) , telle que |f|~1 où f’ ~H°(0394’ , M) , f" ~ Ho(0394" , ii. Soit alors K= M) vérifiant|f(z)|~ |f’(z)| ~ 1 pour|zi|ri, 1in. Soit 1/~=m; tel que toute f forme f’ + f" où toute H°~/!,’ ~ H~(A" , M) , f ~ + il existe ~ > 0 et décrit M) . Done ouverte. A~ A ~ et K(2014L)~ définissant f" ~ une section section LEMME 2. - Soient A" . Si, de H1( U, domaine de un pour tout domaine M) = 0 , alors DÉMONSTRATION i. G Soient M M U cohérent dans est sous-faisoeau analytique holomorphiquement complet contenu dans G , un G. ’ du lemme 2. de point polydisque compact de centre x et de rayon r contenu dans G. Tout élément de Mx peut être approché arbitrairement, et uniformément dans un certain voisinage de x ~ par des sections de M x au-dessus de un forme dans un M’x, et Mx = au-dessus de Z un vertu du lemme 1 . Or le sous-module Zx ~ en par les sections de et G, M au-dessus de voisinage fixe M’x . Ainsi, le de x. x x est fermé pour la convergence uni- Z ~ Donc tout élément de Ax -module engendré de M* M est x engendré appartient à M par les sections de M Z . x ii. Soit de rayon un y point de tel que le G, r ~ soit contenu dans M sections de au-dessus de le G ; Zy . centre polydisque compact Z , de A si M -module Y décrit est engendré y , par les voisinage V assez contient V ; donc, M est petit x, l’intersection des polydisques Z y engendré, dans V , par ses sections au-dessus de V , c’est-à-dire est de type (A) dans V . Diaprés le théorème 3 sur les faisceaux analytiques cohérents, Or, un y de M est cohérent dans LEMME 3. - Soient A" , Si, tique de (U~ M) H = G. (X , A) un pour tout domaine est cohérent. M 0 , alors analytique, M un sous-faisceau anal:yU , holomorphiquement complet de X ~ espace ~ DEMONSTRATION du lemme 3. - Soient . de X, muni de la restriction A|V x un point du faisceau V de X~ A, et identifié à et un voisinage un ensemble muni du faisceau A(V) des germes de analytique dans un domaine G de fonction holomorphes induites sur V par les fonctions holomorphes dans G. Soit N le prolongement trivial de M)v dans G ; c’est un sous-faisceau soit W un domaine holomorphiquement complet contenu analytique de dans G ; N) = V , M)v) ; B Ô V est un ensemble ouvert de X ~ H V , MJV) = 0 et par suite holomorphiquement complet ; donc N) 0 ; d’après le lemme 2 ~ N est cohérent dans . G ; son image H~(W ~ = inverse MJV THÉORÈME cohérent N est donc 9. - Soit sur un faisceau cohérent dans un M un espace sous-faisceau V . analytique d’un analytique(X ~ A) . faisceau M) = 0 analytique pour tout U ouvert DÉMONSTRATION. - Localement, et la suite exacte où les AP N et étant cohérents, 1)= H(U~M’)=0 ; est N ---~- cohérent. est suite exacte permet ’ de I est construire le cohérent ; donc, la suite exacte : on a puisque M’ 2014~- M 0 on a une M X ~ diagramme et les colonnes sont exactes. lignes complet, de holomorphiquement complet H mais cohérent ; M ~ quotient 3. Le faisceau . (u, pour q">0 ; comme M’ est un sous-faisceau de 0 distingué sur le holomorphiquement pour U M’ de M)= 0 hypothèse, par A~ ; d’après par le faisceau cohérent produit d’un analytique espace le lemme 1~ 3, est cohérent. et d’un espace projectif. DÉFINITION distingué. - Soit Y x P~ l’espace analytique, produit d’un espace analytique (Y ~ B) et de l’espace projectif complexe P~ à n dimensions ; on a défini un fibre distingué F sur P~ ~ on désignera encore a. F par Y o x F le fibre P~ sur des germes de Y, sur sur r . PROPRIÉTÈ b. en du faisceau Y x P~ appellera faisceau distingué sections holomorphes do F du faisceau un distingué. - isomorphisme résulte que le faisceau rappelle et F" le que Aq désigne produit la tensoriel de par la F 0 On il existe (On inverse de image Si f naturel de un x F faisceau libre.. la projection f,(Aq ~ Fk) sur est libre. somme directe de faisceaux q de le faisceau désigne F! (Aq ~ Fk) k Y sur projection faisceaux identiques à de Y ~1 ~ m ~0). Les notations sont celles de 3 . Pn il identiques à F). 4. Enoncé des théorèmes fondamentaux de Grauert et Remmert (valables pour n x , , Q Inn . - M Si est faisceau un --..--- - . -.. >-- ---- > ... d.e compact domaine relativement un et t’ analytique cohérent sur Y , Fl) tel existe un entier ko(Q , T)Q Pn soit simple relativement , THEOREME x ....... x que le faisceau analytique cohérent I%1 o à la projection de Q x Pn sur Q , pour tout entier THÉORÈME fm!(M) Ig . - Si est un Î.i es"w un , -. - k ko. analytique cohérent faisceau analytique cohérent faisceau r -.- Y sur x +, Y . sur analytique cohérent sur Y Pn , et Q un domaine relativement compact et holomorphiq uement complet dg Y , il existe soit de type (C) pour tel que le faisceau M s un entier THÉORÈME IIIn . - M Si est un faisce,au k.~(Q , M) tout entier théorème Le 3L o relatifs à B et est IIIn un une conséquence précédents facile des consacré à la démonstration des théorèmes In et IIm n. Dans partie, seront démontrés, pour - n = 1 , le théorème I n et un Sera II’t THÉORÈME II’ . - Si n Fi est compact de Y , domaine relativement cohérent f, (M £ ) soit s que faisceau un - °n ~ Q, sur * Pour démontrer le théorème analytique cohérent il existe un pour tout entier " THÉORÈME I’1 . tout point y de - Soit M faisceaU Un - Éz il existe Y, V voisinage un cohérent analytique de - -- y tels que: ? . si M> tei o suivant, V tion àe M k # il eXiste qUi engendrent b. Si et est S un ce domaine Ôà ltÎ x’ P1 pp nombre fini de sections §e faisceau au-dessus de dont il est un P1 ; entier un P°Ur ko j 0 , k s F au-dessus de V x holomorphiquement complet est M Y * SUr . k > 1, x contenu dans faisceau de type (B) pour V , la restric- tout entier k . o Dans . Une Seconde . partie, d’Un raisonnement par de et Y x entier É .lo(Q , démontrera le théorème on sur conséquence immédiate: une V cas Cet II° : n de n Q exposé une première particulier ana.lytique holomorphiquement complet. espace théorèmes et des Hopf. les théorèmes récurrence, I n utilisant de et IImn façon seront établis à l’aide essentielle les éclatements 5* Modification des éclatements de variétés, Hopf. P~ On exposera seulement le processus de modification de point. Soit un 0 l’origine P~ de C~ ~ par le groupe des homothéties de Pn-1 , sur X Si ... , x ou x. qui munissent (C~ - Dans 2 analytique désignera z. ~ z~ ~ homogènes dans Pn-1 , on X d’une structure de variété X’ C F ~ ces an dimensions, x n - et de g X équations z. équations définissent 1 X’ = sur G U en ({0} P~"~) . x et f X’ de ~0~ ouvert un à 2n - 1 dimensions. analytique complexe est défini par les G x C~ - et dans peut, s’annule pas, prendre pour coordonnées locales {o}) G~ senties coordonnées dans z ... ~ des coordonnées applications canoniques application canonique h une le en {o’} de application canonique graphe dans l’espace produit on a une G par C~ - étant le quotient de ne $ i ~ n ~ dans des on F , x1 , x2 , de dont par éclatement = z une La x y , variété composition dans X définit ’ de X’ vérifiant les sur propriétés suivantes : i. h" (0) est oanoniquement isomorphe à ; ii. la restriction de h à G est un isomorphisme de iii. h" (0) est une variété analytique non singulière 0~ si l’on . G de {o~ ~ sur X~ d’équation V~ ~ **’ ~ y~ comme coordonnées dans iv~ h est propre (l’image réciproque d’un compact est un compact). Plus généralement, si W est-une variété analytique complexe de dimension n,et si on choisit un système de coordonnées locales au voisinage p un point do de p , et si l’on effectue l’opération précédente, le résultat ne dépend pas z~ = prend ~ ~ du choix des coordonnées locales. Prenons pour une variété analytique que désignerons W l’espace nous obtenons application analy6’ =rr"~(p) est canoniquement isomorphe à de P~ sur tique donc à l’espace des droites de F passant par p , et T!~ est un isomorphisme > de sauf sur f . En outre, l’application sur Pn03C3 qui applique tout p et tout point de point de j* identiquement sur sur la droite qui le joint à p , considérée comme point de 03C3 , munit d’une structure d’espace fibre~ de base « ; de fibre nous par une P~"~ ~ (p Pn03C3 . Si méme, Y est on pose : un i analytique, espace l’application identique Pour établir par récurrence les théorèmes I n et IImn , de Y sur considèrera on n lui- le commutatif diagramme où j désigne l’inclusion, tion de isomorphe f à la projection x sur Y de Y x F~ la sur Y. projec. ~ Il. Démonstration des théorèmes 1. Un lemme les matrices sur Rec ouvrement de a. Soit un y point de y ~ tels que non homogène dans V de x ~ II’ deux ouverts r V deux soit relativement P1 , et holomorphes inversibles. v ’ et Y, V PI Il 6-’ deux et holomorphiquement complets. voisinages holomorphiquement complets compact dans U~, Soit z nombres réels tels que une 0é coordonnée ~’1 . On pose Soit soit point de coordonnée le point de coordonnée le p. p~ 0 0153 dans pl , et dans b. Enoncé du lemme. NOTATIONS.- Si G~== domaine on D , désigne on par pose |03B1|D 1n (CL.)..~ = la sup est une n (n ~ n)-matrice |Gij(x)| (n , n)-matrice ; on a holomorphe dans le évidemment unité. . IEMME. - Pour tout entier pour toute existe deux n > 0 , il existe un nombre réel (n , n)-matrice ( , holomorphe et vérifiant notions inversibles 1 et 2 , holomorphes = telles que respectivement, (~1)-1 2 dans tel que : pour toute ~ matrice , holomorphe vérifiant : "*" i, holomorphe On le montre T~. (~ ~ . Ui , sur développant en Alors et dans on ~(n) détermine X) U12 , JC nombre réel un il existe une K matrice série de Laurent dans en de telle sorte que : 4n~ i. (n ~ n)-matrice (S.-~ ~ holomorphe il. toute et vérifiant . ~ admet d. 0 U12 . sur les éléments de tel que : > 0 t:r 1 Préliminaire à la démonstration du lemme. - Il existe c. ~(n) (03B2i)-1 inverse une DÉMONSTRATION | (03B2i)-1|U. 2 . définit 3 suites j , j1 vérifiant du lemme. - On On ~.~L - l[~ ~ K~~ Ù: ~. suppose |GL- 1|U12 et j2 de matrices de la façon suivante : i. o est défin:ie sur U par G 1 = +o, . Lj ii. Si on détermine Alors on a 1 + et, par hypothèse -~ . définie et holomorphe est ji , holomorphe Ui , sur ~ esL inversible sur sur U 12 , et vérifie |Lj|U |o|Ul2 12 ~ 2j , de telle sorte que: U~ car de plus iii. Si s ur ~ 12 j , j1 et pa.r:, sont définis comme précédemment, on détermine j+1 ~. Il résulte que : en ~.~+~ La rolation de définition de tend Quand j 6~ vers + j+1 sible dans tend s’écrit tend 0, vers encore : 1 donc 0~ matrice vers une = et inver- holomorphe G1 G(G2)-1 . C .Q.F.D. 2. Démonstration du théorème Les sont celles de Résolution du a. 7. hypothèses est d’une a. engendre M compact dans u.-, ~ (t , l)-matrice à la partie a. sur le faisceau engendrer est M au-dessus de existe deux (t ~ t)-matrices pour analytiques cohérents ; en (a~ )... ~ i = a. U’ . Ho(Ui , M) , en vertu du théorème = Comme par les éléments au-dessus de d’éléments de = les faisceaux théorème, le 1~j~ t théorème 6 du recouvrement de Stein est théorème U~ 1. problème~ correspondant TL . -" (U~?).~ p et Ii . vertu du 5, 1 , 2 , holomorphes il sur ~ U. telles que b. Prolongement au-dessus de V (K1 - {p1} En développant ~ H ~? ~ on s. =a~ s~ approché de et sI s . au-dessus de ). - Soit [) les éléments a~ obtient des fonctions les conditions suivantes : ’ de a. un V en nombre (K2 - {p2}) et de s2 positif. séries de Laurent dans la éléments de matrices couronne vérifiant i, est al méromor he sur IL n’admettent pour iii. les éléments de pôle à que majoré ordre un Soit au-dessus de M sont des sections de s’ (resp, Les éléments de - ._ k une section holomorphe moins fk , qui k1 . L’application 03C6k : Nl ~ M ~ Fk : s les éléments de s! en sectionsde rons encore M ~ par Ui 1 .~. U..U1, d. p1 Soit ~ >0 , 03B4 (x) M ~ f-’ transformés les s’ l k p , à un ordre au (x) ~ fk(x) au-dessus de de s.1 et k transf orme Û - s’ 1 nous 9 U, est comme 03C6k 9 si engendrent prolongement approché de siJ. au-dessus points p et p , {pi} ; s! est un 1 ~ s les éléments de des sections approximatives tel que le lemme sur par de vraies sections. - les matrices 03B4) ~ ; tel que 12 1. et possède et Remplacement choisit et s.l hor s de s F dans de s’ annule ne F- k ~ 2k1 , à égal bi j ec tive s’i . - Si des éléments de pôles des Compensation c inversible, holomorphe dans Ui , telle que Posons holomorphes s’applique ; il existe alors Q = Q-12 Q1 une dans matrice U12 . ou Alors défini on da.ns Répétition e . des /É points po k pour >k = et 2 Fi a sont kF) , f. Démonstration de la seconde vi> W x ist Un coïncidant sectionsen- inversibles, ces p1 . On effectue 1er’=’, même construction k 2k2 . la réunion des sections construites aucours sur partie li et po p1 , et pour P1 . x de théorème I[ . prouver que domaine holomorphiquement complet de V . Pour x de type (B) , il suffit de prouver que = a.insi on a. 12 , V x au-dessus de différents de p[ max(k , processus engendre des deux et . précédent. - du processus points singuliers p’o Alors, Gi dans U = ~ Fk bI de section de hors dex S’1 Sj comme Vj; Comme les matrices Ui . é gendrent dans = ensemble sur un ÉÎg avec sj Gi Si pose ôfi s Soit Fk) Fk| W P1 14 ~ = 0 , puisque x Soit > K x recouvrement de Stein de un sous- §H W12 est = W1 m W2 , H° (W12 , M 8 F) . En vertu du théorème 5 Sur les faisceaux analytiques Cohérents, 5’ engendre Ho(W12 , M o Fk) fj 03C j où 03C j Donc Ô d ÎÉ et fj éi Î Ho(W12 , 11) e et G é .. * 1 $ js2 En développant ~i est t les fà en série àe Lamrent, alors dans T ~ ~2 ~ f) _ fi obtient on où où °~î ~ ° ~° Démonstration àu théorème. - a. Le problème est de nature locale Y : sur il suffit de montrer que, pour tout point y de Y , il existe un voisinage V de y et un entier positif tel que le faisceau soi t (ÎYi fil cohérent dans d ’après .. V x la ... , P1 engendré exacte: IJ pour l lo première partie k~ de s pour par Fî fil lo(V , M) o (V , Fî) . du théorème f au-dessus de On choisit I] , ces , Fî) ; sections est le un morphisme Aq(V épimorphisme ; un À) 1, a, Alors, nombre fini de sections k~~ V x ,- V il existe qui engendrent q Q k p k o(V 1, comme dans x P1) soit - FI N son fil M k~ fil f)V F dans x P1 noya.u. La suit.i donne naissance à Fk le faisceau puisque N Comme est suite exacte une cohérent; dérivés de f. (V , N) pour théorème et ; la suite exacte des foncteurs l’ la suite réduit se Fk)=0 a partie de vertu de la seconde en est libre. exacte : .. Or: canoniquement isomorphe à (V) ;donc f, (N ~ Fk) est un sous-faisceau analytique de .. holoii. D’après la seconde partie du théorème pour tout domaine morphiquement complet, contenu dans V , F~) = 0 pour en vertu du même théorème, x P N ~ est simple d’espèce k ~k (B) relativement à f ~ F") i. est (V ~ N) ; donc En vertu de la caractérisation f, . ~N~ F~‘ k ) est cohérent; cohomologique comme des faisceaux Fr) ! k isomorphe ® analytiques cohérents, (’~’ ) , a’ .. k +~ est 0 cohérent, f , (M ~ F) cohérent. est Il est donc démontré que f , (M ~ F ) cohérent pour est . b. Corollaire. - compact dans faisceau Y x Cn C~ ~ Soient E un Y DÉMONSTRATION. - On espace ensemble analytique cohérent ~ Y . Alors un f,(M) plonge analytique dans Y sur x G analytique, C~ ~ nul dans Y Y un C~ - E ~ fm!,(M) 0 Cn dans l’espace de Osgood et = ~ on prolonge On définit la M trivialement pour obtenir projection "B. : Y x (~ un - Y faisceau en E C Y x cohérent Y domaine relativement C~ ~ x est sur . M On = x f M G~ la pour -un projection m >0 . P1"""""n ... P1 ; "fois cohérent sur (~ . composant les projections : et on applique tensoriel par Si Q pour (B) n’étant pas modifié par le produit est cohérent. fois le théorème n II’1 ; f, ~M~ : ~-, tM~ Fio , .. est un domaine holomorphiquement complet HP(Q Y, cela entraîne que d’après lethéorème B ; p > 0 dans M est Cn , M) = 0 simple d’espèce x relativement af . III. Démonstration des théorèmes l et - n II~ n récurrence. par ~.201420142014.20142014201420142014 diagramme déjà construit : On utilise le k Pour étudier ce un faisceau par faisceau 03C0 sur M Y sur P03C3n , puis Y x on x Pn (théorèmes étudie son d’ordre n) , on relève image par f (application fibrée localement triviale , donc , localement, théorèmes d’ordre 1 ) et ensuite par g (théorèmes d’ordre n - 1 ) . Ainsi on déduit les théorèmes d’ordre n de s théorèmes d’ ordre 1 e t n - 1 . BIBLIOGRAPHIE [1] [2] CARTAN (Henri). - Idéaux de fonctions analytiques de n variables complexes, Ann. soient. Ec. Ncrm. 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