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« Pathologie Chronique : Prévention et Accompagnement, légitimité et réalité d’un modèle
économique pour les assureurs - Les Solutions digitales »
Club Protection Sociale du 3 juillet 2015 au Cercle LAB
Le nombre de personnes atteintes de pathologies chroniques est important et va croître de
façon importante dans les prochaines années. Dans ce contexte, l’enjeu de la prise en charge
et de l’accompagnement de l’individu devient essentiel avec une valeur ajoutée des services
rendus aux patients à améliorer et à démontrer, et une équation médico-économique à
optimiser. Le digital se situe au cœur de cette double ambition.
Trois acteurs ont partagé au cours d’une matinée très dense, leurs motivations à développer
des solutions d’accompagnement des personnes atteintes de pathologie chronique, ont
partagé leurs convictions sur la place du digital dans cette prise en charge et nous ont
présenté des réalisations concrètes : un opérateur de services, un laboratoire pharmaceutique
et une mutuelle.
De cet échange sont ressortis quelques points clefs et convictions partagées :
- La mise en œuvre de solutions performantes de prise en charge et d’accompagnement
des patients atteints de maladie chronique répond à un besoin de santé publique bien
réel et à une demande des patients
- Le digital ne peut que constituer qu’un des éléments du dispositif ; la prise en charge ne
peut être exclusivement digitale.
- Les programmes mis en place doivent intégrer l’écosystème médical traditionnel
(médecin traitant, médecin du travail) à la fois pour des raisons d’acceptabilité et
d’efficacité.
- La présence dans le dispositif d’objets connectés peut constituer une réelle valeur ajoutée
pour autant que cela s’intègre intiment à la solution (mesure) et que le coût soit
acceptable.
- La question du modèle économique reste posée quels que soient les acteurs au cœur des
initiatives : laboratoires pharmaceutiques, assureurs, pouvoirs publics.
- L’ « empowerment » de l’individu reste la clef d’un programme réussi et les méthodes,
outils ou solutions envisagées doivent être différentes s’il s’agit d’une personne en bonne
santé ou d’un malade.
- Pour mettre en œuvre ces programmes, il est nécessaire de les intégrer dans une
approche partenariale.
- Le cardiométabolique constitue une priorité à double titre : ampleur de ce problème de
santé publique et impact important des actions pouvant être engagées.
« ILS l’ONT DIT »
Sophie Kerob, DG, Direct Medica – Patientys
o «Les assureurs ont un vrai rôle à jouer dans la prévention et l’accompagnement
des pathologies chroniques».
o «Dans un projet d’accompagnement type, le CRM est au cœur du dispositif ».
o «On observe des taux d’usage qui vont de moins de 5% à plus de 20% quand
un fort investissement en termes de communication est fait ».
Pathologie Chronique : Prévention et Accompagnement, légitimité et réalité d’un modèle
économique pour les assureurs - Les Solutions digitales
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Emmanuel Capitaine, Directeur performance & innovations – Sanofi
o «Il s’agit de loger l’innovation au plus près du besoin ».
o «La grande majorité des utilisateurs ne se reconnaissent pas dans des interfaces
utilisateurs trop modernes ; il faut privilégier des interfaces clients adaptées au
plus grand nombre ».
Virginie Femery, Directrice programme E santé – MGEN
o « Les programmes doivent être modulaires et s’adapter au patient et non
l’inverse ».
o « L’objectif est de maîtriser les dépenses de santé et d’améliorer l’état de santé
des individus, mais nous n’attendons pas de ROI à court terme ».
o « L’évaluation du dispositif est l’élément clef pour identifier à terme le modèle
économique ».
Marie-Sophie Houis-Valletoux
Fondatrice Associée de MX Conseil et Directeur de projet du Cercle LAB
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