Communiqué de presse
Bâle, le 23 juin 2016
Embargo : veuillez ne pas publier avant le 23 juin 2016 à 16h00
(fin de la cérémonie)
Le 30e et dernier Prix Binding pour la forêt a été attribué aujourd’hui à la
bourgeoisie de Basadingen-Schlattingen (TG)
La Fondation Sophie et Karl Binding a remis aujourd’hui le trentième Prix Binding pour la forêt à la
bourgeoisie de Basadingen-Schlattingen (TG). La Fondation bâloise vient de décerner pour la dernière
fois le Prix pour la forêt, doté d’un montant de 200‘000 francs. Elle a atteint son objectif visant à
encourager les responsables forestiers à gérer leurs forêts de manière novatrice.
Le Prix Binding pour la forêt a été chaque fois mis au concours sur un thème annuel spécifique. Cette année, il
avait pour thème « Le mieux est l’ennemi du bien : la suffisance comme clef du succès ». Par conviction, la
bourgeoisie de Basadingen-Schlattingen, récompensée aujourd’hui, entretient sa forêt avec beaucoup de succès
selon les principes de la suffisance. Lors de la cérémonie d’aujourd’hui, Georg Schoop, président du Conseil
d’experts, a relevé le renoncement au profit des générations à venir, dont la lauréate fait preuve depuis
longtemps. La bourgeoisie place l’entretien individualisé des arbres au premier plan et ne procède à l’abatage
des vieux éléments que lorsqu’ils atteignent la fin de leur cycle de vie. Cette manière de faire est précieuse pour
l’écologie et permet de produire, avec peu de moyens, des arbres de place remarquables.
« Le mieux est l’ennemi du bien » – une approche porteuse d’avenir pour d’autres branches également
L’orateur du jour, Mathias Binswanger, a présenté le principe « le mieux est l’ennemi du bien » dans un contexte
plus large de l’économie et de la recherche sur le bonheur. Il a relevé que plusieurs indications empiriques
montrent que davantage de suffisance ne favorise pas seulement un développement durable, mais contribue
également au sentiment de bonheur et de satisfaction de nombreuses personnes. Il a ensuite expliqué que notre
économie monétaire étant strictement fondée sur la croissance, la suffisance devient rapidement un facteur
perturbateur du développement économique. Cette contradiction entre la dynamique de croissance inhérente à
l’économie actuelle et la suffisance constitue un défi majeur pour l’avenir.
Le Prix Binding pour la forêt a déployé l’effet escompté
Avec le et dernier thème annuel « Le mieux est l’ennemi du bien : la suffisance comme clef du succès », la
Fondation Sophie et Karl Binding met un terme au Prix pour la forêt. En trente ans, elle a récompensé 30
propriétaires forestiers qui entretiennent leurs forêts de manière exemplaire aux plans écologique, économique et
social dans le sens du développement durable. Le Prix Binding pour la forêt est parvenu à montrer, au moyen
d’exemples concrets à suivre, comment mettre en œuvre des stratégies de gestion durable des forêts. Les
lauréats ont réussi à développer le potentiel écologique de leurs forêts, à satisfaire les besoins de la société et à
fournir des prestations économiques supérieures à la moyenne. Comparée à d’autres types d’habitats, la
biodiversité a actuellement atteint un niveau élevé dans la forêt suisse. Le Prix Binding pour la forêt a donné des
impulsions et a encouragé les propriétaires forestiers et leurs entreprises à mettre en œuvre des idées
novatrices.