Optique ondulatoire. Chapitre III : Interférences par division du front d’onde 2
1.2.3. Diérence de marche ”optique” et déphasage
(M)=g´eo(M)+sup =n[S2MS1M]+sup =2
0=2
0(g´eo +sup)
1.3. Méthode d’étude d’un interféromètre par division du front d’onde
Tout se passe comme si les interférences étaient celles de deux sources cohérentes constituées par les deux
sources secondaires S1et S2images géométriques de la source primaire Sdans l’interféromètre.
L’étude des interférences données par un interféromètre à deux ondes par division du front d’onde s’e*ectue par conséquent
selon le protocole suivant :
1.3.1. Recherche de la position des sources secondaires S1et S2
Cette recherche fait appel aux lois de l’optique géométrique et aux propriétés des systèmes optiques, souvent classiques :
lentille mince ou association de lentilles minces, prismes, miroirs etc..
1.3.2. Délimitation du champ d’interférences
Il convient de tracer les rayons qui, dans le plan d’étude, limitent les faisceaux incidents et émergents de l’interféromètre.
On peut observer des interférences dans tout le domaine de l’espace où se superposent les deux faisceaux émergents. Sur un
écran ce domaine délimite le ”champ d’interférences”.
1.3.3. Calcul de la diérence de marche optique
Les cas les plus fréquents ont été développés au chapitre précédent :
•Sources secondaires S1et S2àdistances nies écran parallèle ou perpendiculaire à S1S2.
•Sources secondaires S1et S2àl’inni : interférences de deux ondes planes.
•Ne pas oublier de recenser les éventuelles di*érence de marche ”supplémentaires” et d’en tenir compte dans la di*érence
de marche optique .
Il faut être capable de retrouver rapidement l’expression de la di*érence de phase dans chaque cas.
1.3.4. Ecriture de l’intensité lumineuse I(M)
Description complète du phénomène :
•I(M)=I1+I2+2
I1I2cos ((M))
•Expression de l’interfrange si le phénomène est périodique.
•Calcul du contraste.
•Calcul du nombre de franges observables.
2. Trous d’Young
2.1. Description de l’interféromètre
Deux trous S1et S2identiques et de très petite dimension (rayon de l’ordre du dixième de millimètre, ou moins), sont percés
dans un écran opaque et distants de a(de l’ordre de quelques millimètres) : la lumière incidente est di*ractée (voir chapitre
sur la di*raction) par chacun d’eux et les ondes réémises se superposent dans toute une partie de l’espace.
Eclairés par une source ponctuelle Smonochromatique de longueur d’onde , ils se comportent donc comme deux
sources secondaires cohérentes.
La source Sest placée à la même distance de chacun d’entre eux. L’observation se fait sur un écran parallèle à S1S2.