leur structure. La visée thérapeutique cohérente avec la réadaptation psycho-
sociale des patients dans le contexte du développement durable a rencontré un
grand intérêt des participants. En effet, dans l’absolu, il n’existe pas d’interdit
dans le domaine des activités thérapeutiques et occupationnelles. Néanmoins
tout projet similaire doit être réfléchi (peser le bénéfice/risque), formalisé et les
solutions adéquates doivent être trouvées afin d’appréhender le risque
infectieux.
- toute activité « originale » et/ou « innovatrice » (atelier cuisine, intégration des
animaux, ..) doit faire l’objet d’un protocole rigoureusement élaboré
- l’évaluation du bénéfice/risque
- chaque étape (de la liste des courses à la consommation, nettoyage du matériel et
de l’environnement et hygiène des mains compris), la participation et le rôle de
chacun sont définis et tracés
- le modèle de la méthode HACCP (idéalement, conserver un plat témoin dans le
frigidaire : date et identification en coopération avec la cuisine si possible)
- dans le cadre de l’approche « gestion des risques », l’évaluation régulière doit
être prévue
Témoignage sur les difficultés d’appréhension de certains soins « techniques », notamment
le sondage vésicale, dans certains établissements.
Importance du maintien des compétences de base des IDE, des AS
Formation continue, ateliers
Collaboration des hygiénistes avec les cadres des services de soins, des
référents pour le relais et le point de vue pratique
Valorisation des capacités spécifiques tout en conservant les fondamentales
pour la prise en charge de qualité des patients psychiatrie (bio-psycho-
sociale)
La discussion autour du port d’une tenue de travail trouve toujours des sujets actuels. Si le
port d’une tenue professionnelle pose des problèmes, il est probablement préférable de
proposer aux équipes un abord raisonnable dont la question centrale est : « quel est le soin,
l’action que je dois effectuer ? » (risque de contact (et de projection) avec les produits
biologiques, de piqûre, coupure.. ?). Le port d’une tenue en conséquence devient à présent
un vrai élément de soin avec la participation pensée. Dans les établissements où le
personnel soignant porte la tenue de ville, cette problématique doit être gérée dans le cadre
de la gestion des risques. La tenue de travail peut varier selon le type d’activité du service
psychiatrique (addictologie, secteur de psychiatrie hospitalière…). Si la tenue civile est
adoptée, elle est encadrée afin d’éviter les écarts gênants (tenue inappropriée qui met en jeu
la sécurité du personnel et/ou le comportement du patient). En revanche cette tenue devrait
être spécifique pour le travail (le soignant se change en arrivant et en partant).
Jean Philippe Vavon, CS de l’EOH de l’hôpital Ste Anne expose l’approche adaptée mais
pas spécifique dans les services de psychiatrie. Afin d’appréhender au mieux le risque
infectieux, chaque établissement devrait superposer 3 éléments concernant la question sur le
risque potentiel :
Pour le patient
Lié à l’activité donnée
Pour l’institution
La mini-enquête à thème « Spécificité dans l’application des précautions d’hygiène en
psychiatrie » qui a été effectuée par l’Arlin Idf et présentée à la 12ème rencontre des