étaient également sous chimiothérapie et corticostéroïdes. Une ostéonécrose de la
mâchoire a également été rapportée chez des patients ostéoporotiques qui prenaient
des bisphosphonates par voie orale.
Il convient d’envisager un examen dentaire, accompagné de soins préventifs
appropriés, avant d’instaurer un traitement par bisphosphonates chez des patients
présentant des facteurs de risque associés (par ex. cancer, chimiothérapie,
radiothérapie, corticostéroïdes, mauvaise hygiène buccale).
Pendant le traitement, les procédures dentaires invasives seront si possible évitées
chez ces patients. Chez les patients traités par bisphosphonates qui développent une
ostéonécrose de la mâchoire, une chirurgie dentaire risque d’exacerber la maladie. En
cas d’interventions dentaires, on ignore si l’arrêt du traitement par bisphosphonates
réduit le risque d’ostéonécrose de la mâchoire. L’évaluation clinique du médecin
traitant doit guider le programme de prise en charge de chaque patient en fonction
d’une estimation individuelle du rapport risque/bénéfice.
Fractures atypiques du fémur
Des fractures fémorales atypiques du sous-trochanter et de la diaphyse ont été
signalées lors de traitements par bisphosphonates, principalement chez des patientes
suivant un traitement prolongé contre l’ostéoporose. Ces fractures transverses ou
obliques courtes peuvent survenir sur tout le site du fémur, depuis la partie située juste
en dessous du petit trochanter jusqu’à la partie située juste au-dessus de l’apophyse
sus-condylienne. Ces fractures surviennent après un traumatisme minime, voire en
l’absence de traumatisme, et certaines patientes ressentent une douleur dans la cuisse
ou l'aine, souvent associée à une imagerie médicale présentant les caractéristiques de
fractures de fatigue plusieurs semaines ou mois avant de développer une fracture
fémorale complète. Les fractures sont souvent bilatérales ; par conséquent, il y a lieu
d’examiner le fémur controlatéral chez les patientes traitées par bisphosphonates qui
ont subi une fracture de la diaphyse fémorale. Des cas de mauvaise guérison de ces
fractures ont également été signalés.
Il faut envisager d’interrompre le traitement par bisphosphonates chez les patientes
présentant une suspicion de fracture fémorale atypique, jusqu’à ce que la patiente soit
évaluée sur la base d’un examen individuel du rapport bénéfice/risque.
Au cours d’un traitement par bisphosphonates, on demandera aux patientes de
signaler toute douleur ressentie au niveau de la cuisse, de la hanche ou de l’aine ;
toute patiente présentant de tels symptômes doit être évaluée afin de détecter une
éventuelle fracture fémorale incomplète.
Insuffisance rénale
En raison de l’expérience clinique limitée, l’utilisation de l’acide ibandronique n’est
pas recommandée chez les patientes ayant une clairance de la créatinine inférieure à
30 ml/min (voir rubrique 5.2).
Intolérance au galactose
Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant des problèmes héréditaires
rares d’intolérance au galactose, de déficience en Lapp lactase ou de malabsorption
glucose-galactose ne doivent pas prendre ce médicament.
4.5. Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions