COMMENT AUGMENTER LE NIVEAU DE GLUTATHION ? Introduction On a déjà pu constater à de multiples reprises sur ce forum que la baisse du niveau intracellulaire du glutathion (à savoir plus particulièrement le glutathion réduit ou GSH) est synonyme de progression vers le stade de sida déclaré. C'est tellement vrai que la mesure du taux de glutathion dans l'organisme constitue le meilleur indicateur prédictif de cette progression (éventuelle), bien mieux que la mesure des lymphocytes T4. Il est à cet égard très regrettable que les "experts" ès "VIH" n'accordent généralement aucune attention au glutathion et ne prennent pas la peine de le mesurer tout aussi régulièrement que les lymphocytes T4. Par conséquent, dans le cas où le glutathion baisse, la solution de principe ne consiste certainement pas à consommer des drogues dites "antivirales", lesquelles ne permettent pas ou alors très imparfaitement de résoudre le problème, mais bien à prendre les mesures qui s'imposent pour augmenter ce taux de glutathion. LA PREMIERE DE TOUTES LES PRIORITES EST BIEN CELLE-LA, et non s'inquiéter en premier lieu de l'évolution de ses lymphocytes T4. Bien sûr, la première chose à faire est d'adapter son style de vie de façon à ne plus être confronté à des sources de stress oxydatif causant une forte consommation de glutathion (et ensuite le sida). Mais indépendamment de cette étape indispensable, il convient donc de faire le nécessaire pour augmenter à nouveau son niveau de glutathion, essentiellement par la prise de certains compléments alimentaires. 1) La consommation du glutathion lui-même est la pire méthode et est parfaitement inutile On se dit naturellement qu'il suffit de consommer du glutathion et le niveau de glutathion augmentera à nouveau. Et d'ailleurs certains sites de vente en ligne promettent cet effet. Mais à tort, en réalité, comme expliqué en autres dans cet article-ci : QUOTE Sous forme de suppléments nutritionnels, le glutathion semble être efficacement absorbé par les rats. Cependant, la même chose n’est pas forcément vraie chez l’homme. Ainsi, lorsque l’on donne7 en une seule fois une dose de 3 000 mg de glutathion à sept sujets en bonne santé, les niveaux de glutathion sanguins n’augmentent pas. L’absorption du glutathion est peut-être meilleure chez les rats parce que le système intestinal de l’homme, à la différence de celui de ces rongeurs, contient des quantités importantes d’une enzyme (gammaglutamyltranspeptidase) qui décompose le glutathion. Bref, consommer du glutathion par voie orale ne sert strictement à rien. Il sera décomposé avant même qu'il ait pu servir à quoi que ce soit ! En revanche, la prise de glutathion par voie intraveineuse est réellement très efficace (en fait, c'est même la meilleure façon), mais ne semble pratiqué que dans le cadre d'une hospitalisation, et en plus pour des pathologies pas forcément en rapport avec le sida. Donc, ce n'est visiblement pas la façon la plus efficace et le plus à la portée de tous pour augmenter son niveau de glutathion. En revanche, en cas d'urgence, c'est assurément (je l'ai lu en son temps mais je ne retrouve plus les sources en question) la méthode la plus efficace pour augmenter extrêmement rapidement (en quelques jours) le niveau de glutathion, contrairement aux autres méthodes décrites ci-dessous, lesquelles ne produisent leurs effets qu'au bout de quelques semaines, voire mois. Mais ces dernières méthodes me semblent-elles pas nettement préférables que l'hospitalisation, non ? Par ailleurs, il semble ressortir d'études récentes que le glutathion serait efficacement absorbé par la voie perlinguale, c'est-à-dire en prenant des tablettes de glutathion placées entre la langue et l'intérieur de la joue. Ceci étant, comme nous allons le voir, ce n'est certainement pas la méthode la plus efficace, rentable et durable, et en plus, c'est très onéreux de cette façon-là. 2) La cystine QUOTE Le glutathion est synthétisé à partir de L-glutamate, de L-cystéine et de L-glycine. La disponibilité de la L-cystéine peut être considérée comme un facteur limitant la production interne de glutathion. L’acide aminé cystéine libre n’est cependant pas le meilleur moyen de l’apporter au système cellulaire. Potentiellement toxique, il est spontanément détruit dans le système gastro-intestinal et le plasma sanguin. Par contre, absorbé sous forme de cystine (deux molécules de cystéines unies par un lien disulfide), il voyage en toute sécurité à travers le système gastro-intestinal et le plasma sanguin est rapidement réduit en deux molécules de cystéine à l’entrée des cellules. Certes, c'est une méthode possible, mais ce n'est vraiment pas la meilleure méthode, loin de là. Cela permettra, dans les meilleurs des cas d'augmenter très légèrement le niveau de glutathion. Mais disons qu'il s'agit de la pire méthode après celle de la consommation du glutathion elle-même (cette dernière ne servant strictement à rien). En réalité, la meilleure façon d'augmenter son niveau de glutathion est de consommer de la Nacétylcystéine (NAC), en association avec de relatives fortes doses de vitamines C (en tout cas, bien plus que la dose journalière "recommandée"), comme nous allons le voir maintenant. 3) La N-acétylcystéine (NAC) Il s'agit assurément de la meilleure méthode à la portée de tous. En effet, comme expliqué dans cet article-ci : QUOTE Des travaux de recherche, in vitro et in vivo, indiquent que la NAC est capable de stimuler la biosynthèse du glutathion. In vivo10, la NAC augmente les niveaux de glutathion intracellulaire dans les érythrocytes ainsi que dans les cellules du foie et des poumons et restaure les stock de glutathion après qu’ils aient été expérimentalement diminués. Chez l’homme, la supplémentation avec de la NAC par voie orale normalise de faibles niveaux de glutathion. De nombreuses publications confirment ce fait (mais bien sûr, pas du jour au lendemain), de même que pour être réellement efficace, elle doit être associée à la prise de vitamines C (en assez fortes doses). Le duo gagnant est donc : NAC + vitamines C, lesquelles agissent en synergie. 4) La vitamine C En effet, comme expliqué dans l'article déjà cité ci-dessus : QUOTE dans un essai9, les niveaux de glutathion ont été augmentés de près de 50% chez des sujets en bonne santé prenant 500 mg de vitamine C quotidiennement pendant seulement deux semaines. La vitamine C augmente le glutathion en aidant le corps à le fabriquer. On sait déjà que la vitamine C est un très précieux antioxydant, pourtant très largement mésestimé par l'orthodoxie médicale. En tout cas, dans ce document-ci, on explique très bien comment la vitamine C permet de recycler le glutathion oxydé (et donc déjà utilisé) en du glutathion réduit pouvant à nouveau être utilisé contre les oxydants. On comprend donc aisément pourquoi la consommation de vitamines C est indispensable pour augmenter son niveau de glutathion, conjointement avec de la N-acétylcystéine. QUOTE L'antioxydant principal à l'intérieur des cellules, le glutathion est utilisé en masse par les cellules qui sont agressées. Il est aussi utilisé en grande quantité dans les cellules immunitaires comme les globules blancs. En cas d'oxydation de la cellule, le glutathion (GSH = g-glutamylcysteinylglycine) se transforme en sa forme oxydée, le GSSG, et le ratio cellulaire GSH/GSSG tend à se dégrader si le GSSG n'est pas réduit à nouveau en GSH. Le GSH est en effet utilisé massivement pour "réduire" (au sens chimique) les produits d'oxydation cellulaires (il leur donne des électrons pour les neutraliser) et c'est au cours de cette opération qu'il s'oxyde (il perd des électrons). Le GSH est en particulier très abondant, dans sa forme réduite donneuse d'électron, au sein des mitochondries, les petits organites cellulaires qui sont les "usines" productrices d'énergie de la cellule (à travers le cycle de Krebs qui fournit l'ATP). Lorsque le GSH tend à manquer (il a en fait été transformé en sa forme oxydée), les mitochondries fonctionnent de plus en plus mal et la cellule est envahie par les produits d'oxydation, les mitochondries sont endommagés et le noyau cellulaire également, tout ceci pouvant aboutir à la mort cellulaire. Le GSH est mis à disposition des cellules de l'organisme par les cellules hépatiques, mais c'est à l'intérieur même des cellules qu'il peut être recyclé de sa forme oxydée GSSG à sa forme réduite GSH, grâce à l'ATP produit dans les mitochondries. Mais, en cas d'oxydation cellulaire importante, le rendement qui peut être obtenu par le cycle de Krebs n'est pas suffisant pour rétablir un taux satisfaisant de GSH/GSSG, d'autant que l'ATP fourni par le cycle de Krebs contribue à bien d'autres processus énergétiques cellulaires en dehors de la réduction du GSSG. C'est ici qu'intervient la théorie électronique du rôle de la vitamine C. Notons d'abord que la vitamine C et le GSH, qui sont tous deux hydrosolubles, ont une grande affinité l'un pour l'autre (7). Plusieurs études ont montré le rôle protecteur de la vitamine C sur le niveau de glutathion dans les organismes vivants. En tant normal, c'est le glutathion qui réduit le dehydroascorbate en acide ascorbique (parce que le pouvoir réducteur du glutathion est supérieur à celui de la vitamine C), ce qui permet de réutiliser plusieurs fois de suite l'acide ascorbique au cours de sa circulation dans l'organisme. Par contre en cas d'oxydation croissante du milieu, celui-ci va s'appauvrir en GSH / acide ascorbique et augmenter son niveau de GSSG / dehydroascorbate, jusqu'à un moment où le pool disponible de dehydroascorbate va lui même subir une oxydation supplémentaire le rendant définitivement incapable de se retransformer par réduction en acide ascorbique. C'est dans ces cas que l'organisme subit une sévère oxydation. Mais à l'opposé, lorsque l'acide ascorbique est présent en très grande quantité, la relation peut s'inverser. Au lieu que le GSH s'oxyde en GSSG pour réduire le dehydroascorbate en acide ascorbique, c'est l'acide ascorbique qui s'oxyde en dehydroascorbate pour réduire le GSSG en GSH. Ces réactions sont évidemment liées aux deux ratios GSH/GSSG et acide ascorbique/dehydroascorbate. Si l'organisme est suffisamment saturé en vitamine C réduite, celle-ci est relativement peu oxydée lors de sa circulation dans l'organisme et elle peu atteindre sous sa forme réduite la zone d'oxydation massive du foyer infectieux où elle va rencontrer un milieu riche en GSSG. Elle va alors réduire en masse le GSSG en GSH. Elle abolit alors le phénomène limitatif que constitue la fabrication trop lente de l'ATP dans les mitochondries. Les cellules vont être protégées de l'oxydation et les globules blancs vont avoir une durée de vie spectaculairement accrue. En effet, en temps ordinaire, les globules blancs sont immergés, au niveau de la zone infectieuse, dans un milieu extrêmement agressif et ils manquent rapidement de glutathion (qu'ils sont obligés de recycler comme les autres cellules), ce qui aboutit à leur destruction, ce qui accroît l'inflammation du milieu, etc. La vitamine C va protéger à la fois le plasma, les cellules de l'organisme et celles du système immunitaire mettant un terme à la spirale destructrice et autorenforçante de l'oxydation de l'organisme. La vitamine C apportées en masse réduit donc les antioxydants oxydés, en premier lieu le glutathion, mais aussi la totalité des autres antioxydants, soit directement, soit indirectement par l'intermédiaire du glutathion, compte tenu de leurs fortes affinités. Ainsi, la vitamine C, du fait de sa très faible toxicité, même à très forte dose, de sa capacité à réduire de nombreux antioxydants, et de par ses affinités avec le glutathion, l'antioxydant cellulaire le plus répandu, constitue un outil tout à fait unique qui permet à l'homme de s'affranchir du principal facteur limitatif du métabolisme de l'oxygène et de la fabrication de l'ATP lorsqu'il s'agit de soutenir l'organisme dans sa lutte contre la maladie et l'oxydation. Il est à cet égard regrettable de constater que les mécanismes d'oxydoréduction sont finalement pas ou mal compris (il s'agit pourtant de notions de chimie plus que basiques !) ou qu'on les cantonne dans des limites beaucoup trop étroites. Comme le dit Cathcart qui compare l'oxydation par les radicaux libres à un incendie, on confond trop souvent le sceau (l'antioxydant) et l'eau que l'on met dedans (la capacité réductice de l'antioxydant). Il faut aussi comprendre que si certains antioxydants ont une localisation physique préférentielle, par exemple le coQ10 sur la membrane interne des mitochondries, il faut prendre garde de ne pas confondre structure et fonction. La localisation du coQ10 lui confère, par exemple, un rôle de tout premier plan dans la protection et la longévité des mitochondries en protégeant leur membrane et en optimisant les transferts d'électrons et de protons lors du cycle de l'ATP. La vitamine C, beaucoup moins spécialisée et beaucoup plus polyvalente à un rôle tout à fait particulier que ne pourrait remplir le coQ10 et réciproquement d'ailleurs. A ce jour, la vitamine C est le seul produit connu que l'on puisse utiliser pour fournir en masse et sans danger une capacité réductrice pratiquement illimitée à l'organisme. De façon plus générale, le lecteur est invité à lire le topic consacré à la vitamine C, et entre autres ce post-ci reprenant des liens vers des articles expliquant les incroyables propriétés thérapeutiques de la vitamine C, confirmées scientifiquement (au grand dam des entreprises pharmaceutiques, et on devine aisément pourquoi). Indépendamment de la NAC et de la vitamine C, d'autres compléments alimentaires peuvent fortement aider à l'augmentation du niveau de glutathion. 5) L'acide alpha-lipoïque Cet acide aminé est considéré comme étant l'antioxydant universel, et d'ailleurs comme l'antioxydant le plus important de protection des mitochondries. Or le stade du sida déclaré est justement caractérisé par le dysfonctionnement de plus en plus grave des mitochondries. Comme expliqué dans le document susvanté : QUOTE Des études11 récentes ont montré que, lorsque l’on ajoute de l’acide alpha-lipoïque à différents types de cellules humaines ou animales en culture, les niveaux de glutathion cellulaires augmentent de 30 à 70%. Lorsque l’on injecte quotidiennement pendant 11 jours des doses variables d’acide alpha-lipoïque dans des cellules de poumons, de foies ou de reins de souris, les niveaux de glutathion augmentent très nettement. Ce que confirme entre autres cet article-ci en matière de sida (on ne fera bien entendu pas attention au mot "VIH" utilisé à mauvais escient dans ce passage) : QUOTE L’acide lipoïque, un traitement adjuvant du SIDA et des hépatites. Au cours de l’infection au VIH (Virus de l’Immunodéficience Humaine), les lymphocytes, cellules clefs du système immunitaire, perdent leur capacité à synthétiser et à transporter le glutathion. C’est pour cette raison que le patient devient immunodéprimé, que se développent des infections opportunistes, c’est-à-dire des infections qui n’atteignent habituellement pas les personnes saines, et que le patient entre progressivement dans le stade SIDA (Syndrome de l’Immunodéficience Acquise). Ce déclin peut être prévenu en maintenant un statut antioxydant élevé. L’acide lipoïque est un puissant antioxydant qui augmente la production de glutathion. L’administration de 150 mg d’acide lipoïque, trois fois par jour, a permis d’élever le taux de glutathion, de vitamine C, de lymphocytes T helper de 66 % et le rapport T helper/Tsuppresseur de 60%. En culture cellulaire, l’acide lipoïque empêche la réplication du VIH. Le VIH active anormalement un gène qui va favoriser la prolifération du virus. L’administration d’acide lipoïque interdit l’activation de ce gène. Dans un article publié sur trois cas en 1999, la prise simultanée d’acide lipoïque, de sylimarine et de sélénium a permis à des patients atteints d’hépatite C chronique d’éviter de subir une transplantation hépatique. Cette trithérapie peut donc parfois s’avérer efficace même dans des cas désespérés et il ne faudra donc pas hésiter à la tenter. La prise d’acide lipoïque chez des patients atteints d’hépatites chroniques ou de cirrhose , augmente le contenu en ATP des hépatocytes (cellules du foie), élève la masse des hépatocytes et active leur fonction de détoxication. Ceci étant, il vaut mieux ne pas utiliser l'acide alpha-lipoïque car les dernières recherches scientifiques démontrent qu'il y a bien mieux et plus efficace, à savoir l’acide R-alpha-lipoïque ! 6) L'acide naturel R-alpha-lipoïque Le lecteur est donc vivement invité à lire cet article. Quoiqu'il soit un peu plus cher, chaque euro dépensé en plus en vaut réellement la peine puisqu'à concentration moinde, l'acide R-alpha-lipoïque produit un effet bien plus supérieur que le traditionnel alpha lipoïque. Il serait tout simplement l'antioxydant le plus important jamais découvert ! Concernant plus spécifiquement son rôle dans l'augmentation du niveau de glutathion et la protection des mitochondries : QUOTE Un antioxydant clé L’acide R-alpha-lipoïque est la forme biologiquement active de l’acide alpha-lipoïque, naturellement produit par l’organisme. C’est l’antioxydant mitochondrial clé. L’acide R-alpha-lipoïque est directement impliqué dans le métabolisme cellulaire et est également un composant vital du cycle antioxydant intracellulaire. Il neutralise toute une variété de radicaux libres et d’espèces oxygénées réactives (ROS) comme les radicaux hydroxyles ou l’oxygène singulet. Il est également capable de régénérer les vitamines C et E, la coenzyme Q10 et le glutathion. Ainsi, un certain nombre d’études ont indiqué que lorsque l’on ajoute de l’acide alphalipoïque à différents types de cellules humaines ou animales dans des cultures de tissus, il se produit une augmentation de 30 à 70% des niveaux cellulaires de glutathion. De même, on a montré que les niveaux de glutathion augmentaient de façon très importante dans les cellules de poumons, de foie et de reins de souris auxquelles on avait injecté quotidiennement pendant onze jours de l’acide alpha-lipoïque. Le glutathion est un antioxydant essentiel qui neutralise, le radical hydroxyle, l’un des plus dangereux radicaux libres. Le Dr Lester Packer, un spécialiste des antioxydants de l’Université de Californie, commente ainsi ces résultats : «Il semble que l’acide alpha-lipoïque agit comme antioxydant non seulement directement, en neutralisant les radicaux et chélatant les métaux, mais, aussi, indirectement, en recyclant d’autres antioxydants et en entraînant une augmentation des niveaux intracellulaires de glutathion.» Il considère également que le pouvoir antioxydant de l’acide alpha-lipoïque est plus puissant que celui des vitamines C et E ou de la CoQ10. En fait, pour lui, c‘est peut-être l’antioxydant le plus important jamais découvert. S'il y en avait que trois à retenir pour augmenter le niveau de glutathion, ce serait donc la NAC, la vitamine C et l'acide R-alpha-lipoïque. Mais d'autres compléments alimentaires permettent également d'augmenter fortement le niveau de glutathion. Il en est ainsi de la sylimarine. 7) La sylimarine De nombreuses études confirment que la sylimarine (extraite des graines du chardon-marie) permet d'accroître fortement la formation de glutathion au niveau du foie. Or c'est justement le foie qui la synthétise. Ainsi, par exemple dans cet article déjà cité ci-avant, il est précisé : QUOTE La silymarine augmente de 30% les niveaux hépatiques de glutathion L’extrait standardisé de silymarine est un puissant antioxydant, largement utilisé en Europe pour traiter des maladies du foie. Il protège le foie des dommages induits par l’absorption d’alcool et, notamment, de la diminution des niveaux de glutathion dans le foie. Un mois de supplémentation en silymarine permet d’augmenter les niveaux hépatiques de glutathion de 35%. Ceci étant, il y a bien mieux que la sylimarine : il s'agit de la siliphos, laquelle permet à l'organisme humain d'assimiler à un taux (très) nettement supérieur la sylimarine. Pour éviter de donner des noms commerciaux, le lecteur est invité à faire des recherches sur google avec le mot "siliphos". 8] La SAMe Comme expliqué dans cet article récent : QUOTE À travers une catégorie de réactions appelée transsulfuration, la SAMe favorise la production de glutathion, un antioxydant majeur que l’organisme utilise pour contrôler les radicaux libres. C’est dans le foie que ce très important antioxydant endogène réalise l’une de ses fonctions les plus importantes : aider à éliminer les toxines3. Des supplémentations en SAMe stimulent les niveaux de glutathion et ont été utilisées dans le traitement de différentes pathologies hépatiques comme la cirrhose ou l’hépatite4. Des études ont montré qu’une supplémentation orale en SAMe augmente les niveaux de glutathion dans le foie et dans les globules rouges5. Dans une étude de deux semaines en double aveugle portant sur 220 sujets avec une cholestase, 1 600 mg quotidiens de SAMe ont amélioré de façon significative les symptômes hépatiques par comparaison avec le placebo6. La SAMe serait en outre un bien meilleur antidépresseur (et naturel en plus) que le célèbre Prozac ! 9) Les protéines de petit lait Elles sont également une source très importante d'acides aminés à partir desquels le glutathion est fabriqué par l'organisme humain. Par exemple, dans cet article-ci, il est précisé : QUOTE Le lien entre système immunitaire et protéines de petit-lait Les protéines de petit-lait ont démontré des effets immunostimulants intéressants. L’extrait de protéine de petit-lait contient de la lactoferrine, du lysozyme, de la b-lactoglobuline, de l'alactalbumine et des immunoglobulines : IgG1, IgG2, secretory IgA et IgM. D’autres composantes de la fraction lactalbumine incluent : enzymes, fer, calcium, potassium, sodium, phosphore, vitamines A, C, B1, B2, B3, B5, B12, acide folique et biotine. La protéine de petit-lait est une source équilibrée d'acides aminés essentiels et de peptides à valeur biologique élevée. C’est une excellente source d'acides aminés soufrés (méthionine et cystéine), d’acides aminés branchés (leucine, isoleucine et valine) et de glutamine. La glutamine et les acides aminés branchés sont les acides aminés les plus anti-cataboliques de l’organisme et ils possèdent une activité immunostimulante. En donnant à des individus séropositifs des doses progressives de 8,4 à 39,2 g/j de protéines de petit-lait sur une durée de 3 mois, on aboutit à une reprise du poids musculaire et à une élévation importante des taux de glutathion (Bounous G, Baruchel S, Falutz J, Gold P. Whey proteins as a food supplement in HIV-seropositive individuals. Clin Invest Med 1993; 16: 204–209). Les protéines de petit-lait contiennent de la glutamine et considérablement plus de cystéine que la caséine de lait et sont donc importantes pour la synthèse du glutathion (Bounous G, Gervais F, Amer V et al. “The influence of dietary whey protein on tissue glutathione and the diseases of aging.” Clin Invest Med 1989; 12: 343–349). Le glutathion est un antioxydant puissant impliqué dans le processus de désintoxication métabolique. La glutamine transite rapidement dans l’estomac et est très vite absorbée par l'intestin. Notons que bon nombre de sportifs consomment sans le savoir du petit-lait pour favoriser la musculation, mais ce produit est alors appelé du "Whey". 10) L'acide ellagique Enfin, n'oublions pas l'acide ellagique qui a la propriété de provoquer une augmentation significative du glutathion réduit. La source de loin la plus importante d'acide ellagique est la framboise (50% en plus par rapport à la fraise, par exemple). "Au surplus", il combattrait efficacement certaines formes de cancer. 11) Remarque finale très importante Ces différents compléments alimentaires doivent idéalement être consommés sur un estomac vide (soit avant les repas), pour être réellement efficaces. S'agissant pour la plupart d'acides aminés, ceux-ci sont bien mieux assimilés par l'organisme de cette façon-là. En outre, il est vivement recommandé de ne pas les prendre en seule fois par jour mais bien au moins en trois fois par jour, comme expliqué par exemple dans cet article-ci : QUOTE « une fois par jour » : est ce suffisant ? Vous devez savoir que seuls un petit nombre de nutriments (les vitamines A, D, E, K, le Coenzyme Q 10, certains phytonutriments) sont liposolubles et donc stockables dans les graisses : l’organisme peut les conserver pour les utiliser au moment nécessaire. Il n’est donc pas indispensable de les consommer fréquemment : une fois par jour, voire un jour sur deux et vos besoins seront couverts. Mais la grande majorité des autres nutriments (vitamines, minéraux, acides aminés et phytonutriments) sont hydrosolubles : leur présence dans l’organisme n’a qu’une durée relativement limitée : quelques heures, le temps de la digestion…Si vous ne prenez vos nutriments hydrosolubles qu’une fois par jour, ils ne vous protégeront que pendant le tiers de la journée environ. Pendant 16 à 18 heures, les radicaux libres vous oxyderont sans relâche… Alors, prenez vos nutriments de base en trois fois : matin, midi et soir et bénéficiez d’une protection anti-oxydante permanente ! Concernant toutefois la sylimarine, d'après ce que j'avais pu lire en son temps, il paraît préférable de la consommer pendant les repas. Conclusion Il est vraiment navrant que le coût hors norme des drogues dites "antivirales" soit supporté par la sécurité sociale, alors que des compléments alimentaires sont en mesure de produire généralement les mêmes effets positifs (et les études faites en Afrique sur les séropositifs consommant des vitamines et autres au lieu de drogues dites "antivirales" le confirment également) à des coûts riculement bas lorsqu'on les compare au coût prohibitif des drogues dites "antivirales" et en outre sans les effrayants effets secondaires de celles-ci. L'usage - généralement temporaire - des drogues dites "antivirales" ne devrait être réservé qu'aux cas désespérés. En attendant, le séropositif est actuellement placé devant le choix suivant : - SOIT, "consommer" gratuitement des tri"thérapies" et en subir ses effets, parfois mortels, pour des coûts exorbitants pour la société, cette dernière finançant donc les plantureux bénéfices des entreprises pharmaceutiques ("qui ne veulent que notre bien" ! lol), - SOIT, consommer des compléments alimentaires, généralement sans effets secondaires, ..... mais à ses propres frais, c'est-à-dire en se ruinant ! Cette situation est pour le moins cornélienne et kafkaïenne, et pour changer cet état de choses le plus rapidement possible, il importe de faire connaître les réelles causes du sida et donc ce qui est appelé "la dissidence du sida". Il est à cet égard piquant de constater que déjà en 1990 (et même déjà plusieurs années auparavant), le Perth Group avait préconisé comme traitement la prise d'antioxydants (naturels) comme solution pour traiter le sida. Presque 20 ans plus tard, on est encore et toujours au stade des drogues chimiques !