Micrométéorologie
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«Tout est une question d’échelle…»
La principale caractéristique de la planète Terre vue de l’espace est son atmosphère où des
tourbillons de nuage se déplacent continuellement sur une planète bleue. Pour le
météorologiste, l’échelle planétaire s’est la plus grande échelle à laquelle des phénomènes
météorologiques ont lieu.
On accepte actuellement l’existence de quatre échelles de phénomènes météorologiques :
échelle globale ou planétaire, échelle synoptique, mésoéchelle et microéchelle. Les
phénomènes associés à ces échelles ne sont pas indépendants. Chacun est influencé par tous
les autres.
Souvent un phénomène d’une certaine échelle est fortement influencé par des caractéristiques
topographiques de même ordre de grandeur. Par exemple, la météorologie à la mésoéchelle
(régional) est fortement influencée par la proximité d’un lac.
L’échelle globale, aussi connue comme échelle planétaire, englobe les phénomènes
atmosphériques de plus grande échelle. En générale, les phénomènes et caractéristiques
atmosphériques de dimensions supérieures à quelques milliers de kilomètres sont considérés
comme des phénomènes d’échelle planétaire. Les alizés, les vents d’ouest, les ondes de
Rossby et les courants jets, ainsi que des régions atmosphériques telles que les tropiques, les
latitudes moyennes, les régions polaires et la couche d’ozone sont des exemples de
caractéristiques météorologiques d’échelle planétaire.
L’échelle suivante (en termes de dimensions) est l’échelle synoptique ou continentale. Cette
échelle englobe des éléments du temps tels que les systèmes de haute et basse pression, les
masses d’air et leurs frontières ou fronts, des éléments qu’on trouve dans les cartes
météorologiques. Les dimensions horizontales des phénomènes synoptiques sont de l’ordre
d’un millier de kilomètres (de l’ordre de grandeur d’un continent) et, verticalement ils
s’étendent de la surface jusqu’à la basse stratosphère.
La mésoéchelle, aussi connue par échelle locale, contient les éléments atmosphériques dont
les dimensions horizontales varient entre quelques kilomètres et la centaine de kilomètres (la
taille d’une ville ou d’une région métropolitaine). Les lignes de grain et autres tempêtes
convectives, les brises de mer et de terre, et d’autres écoulements orographiques comme les
vents de montagne et de vallée.
Finalement, la plus petite échelle météorologique, la microéchelle, inclut les processus