Document destiné aux médias
non - officiel
Mises à jour et alertes emails sur le
Centre d'actualités de l'ONU:
www.un.org/french/news
Numéro PPQ/5483
vendredi 11 septembre 2009
A
CTUALITES EN BREF DU VENDREDI
Liban : Ban condamne des tirs de roquettes contre
Israël
Grippe H1N1 : Les mesures à prendre dans les
écoles, selon l'OMS
Burkina Faso : L'ONU lance un appel de fonds de
18,4 millions de dollars
COUP DE PROJECTEUR : Lutter contre le
changement climatique dans la vie quotidienne
Guatemala : Situation alimentaire désespérée,
selon le PAM
Yémen : L'appel auprès des donateurs n'a reçu
aucun financement
Somalie : L'insécurité alimentaire risque de
s'aggraver d'ici fin décembre
Le Togolais Paul Ahyi est nommé Artiste de
l'UNESCO pour la paix
Décès chez les jeunes surtout dus aux accidents et
affections maternelles
Liban : Ban condamne des tirs de roquettes contre Israël
11 septembre - Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a condamné vendredi le tir
d'au moins deux roquettes contre Israël depuis le sud du Liban et a appelé toutes les parties
à la retenue, a déclaré sa porte-parole.
« Les forces de défense israéliennes ont répondu par des tirs d'artillerie en direction de
l'endroit d'où les roquettes ont été lancées.
On ne signale pas de victimes des deux côtés », a
ajouté la porte-parole dans une déclaration.
La Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) enquête sur les circonstances de
cet incident en coopération étroite avec les forces armées libanaises.
« Le Secrétaire général
appelle toutes les parties à exercer la plus grande retenue.
du Conseil de sécurité et respecter l'accord de cessation des hostilités. »
La FINUL a indiqué pour sa part que selon les rapports préliminaires les roquettes ont été lancées depuis la zone de Qlaileh,
au sud du Liban, vers 15h45 heure locale vendredi et ont touché le nord d'Israël.
La force des Nations Unies, en coordination avec l'armée libanaise, a déployé des troupes supplémentaires et une force de
réaction dans la zone pour empêcher une escalade.
Par ailleurs, le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le Liban, Michael Williams, a rencontré vendredi le
responsable politique libanais Saad Hariri. A l'issue de leur rencontre, M. Williams a déclaré que les Nations Unies
regrettaient l'échec des partis politiques à arriver à un accord sur la formation d'un nouveau gouvernement au Liban.
Il a souhaité que les consultations que le Président Michel Sleiman reprendra avec les différents blocs parlementaires
permettent de remettre sur les rails le processus de formation d'un gouvernement. « Si les Libanais restent déterminés à
aboutir à un gouvernement d'unité national et travaillent en ce sens, je pense que cela se produira », a dit M. Williams.
Un casque bleu de la FINUL le long de la
"Ligne bleue" à la frontière entre le
Liban et Israël.
Bulletin quotidien de l’ONU
Bulletin quotidien de l
’ONU
2
11 septembre
200
9
Grippe H1N1 : Les mesures à prendre dans les écoles, selon
l'OMS
11 septembre - L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a exposé vendredi les mesures
que les écoles peuvent prendre pour réduire l'impact de la pandémie de grippe H1N1, tirant
les leçons de récentes expériences dans plusieurs pays et d'études sur les conséquences de
fermetures d'écoles.
La semaine dernière, près de 2.840 décès étaient attribués au virus H1N1 dans le monde et
au moins 254.000 cas ont été confirmés en laboratoire, selon l'OMS.
D'après l'agence des Nations Unies, l'expérience a montré le rôle des écoles dans
l'amplification de la transmission du virus, à la fois dans les écoles et dans les
communautés. Toutefois, « aucune mesure simple ne peut arrêter ou limiter la transmission dans les écoles, qui fournissent
de multiples opportunités pour la propagation du virus ».
L'OMS continue de recommander que les élèves, les enseignants et autres personnels qui ne se sentent pas bien restent chez
eux. En outre, des plans devraient être en place, et de l'espace disponible, pour isoler les élèves et le personnel qui tombent
malades alors qu'ils sont à l'école.
Les écoles devraient aussi promouvoir l'hygiène des mains et un code respiratoire et être suffisamment dotées de fournitures
requises. Une ventilation et un entretien adéquats des locaux et des mesures pour réduire l'entassement des élèves dans un
espace restreint sont aussi conseillés.
Alors que l'OMS déclare qu'elle ne peut fournir de recommandations spécifiques pour ou contre la fermeture d'une école,
elle offre des conseils d'ordre général.
Elle note que la fermeture d'une école peut opérer comme une mesure dynamique, destinée à réduire la transmission dans
l'école et la propagation dans la communauté. Le principal bénéfice en termes sanitaires est le ralentissement de la
propagation de l'épidémie dans une zone donnée.
« En ralentissement la propagation, la fermeture d'école peut aussi permettre de gagner du temps pour que les pays
intensifient les mesures de préparation ou renforcent les fournitures de vaccins, d'antiviraux et d'autres
interventions », selon
l'OMS.
La fermeture d'une école peut aussi être une mesure réactive quand le niveau d'absentéisme élevé rend difficile de faire
fonctionner l'école.
L'OMS souligne également que le moment de fermeture est crucial et que son effet
est le plus positif quand elle intervient au
début d'une épidémie, idéalement avant que 1% de la population tombe malade. Si les écoles ferment trop tard, l'impact
risque d'être limité sur la transmission.
L'agence des Nations Unies relève enfin que les autorités doivent être conscientes des coûts économiques et sociaux élevés
(absentéisme des parents) que peuvent avoir la fermeture d'écoles comparés aux bénéfices potentiels.
Il est conseillé de se laver les mains avec
du savon et de l'eau comme mesure de
précaution contre la grippe A(H1N1).
Bulletin quotidien de l
’ONU
3
11 septembre
200
9
Burkina Faso : L'ONU lance un appel de fonds de 18,4 millions
de dollars
11 septembre - En réponse aux inondations qui ont frappé le Burkina Faso, l'ONU et ses
partenaires ont lancé vendredi un appel de fonds d'urgence de 18,4 millions de dollars
auprès des donateurs pour assister 150.000 personnes pendant six mois.
« J'espère que les bailleurs de fonds répondront rapidement pour aider les survivants de ces
inondations dévastatrices, qui ont frappé beaucoup de gens qui étaient déjà très pauvres », a
déclaré le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires humanitaires, John
Holmes. « Alors que l'impact économique sur le long terme risque aussi d'être grave,
l'assistance actuelle sera cruciale pour les efforts de réhabilitation qui doivent suivre ».
Depuis juin, de fortes pluies dans plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest ont causé la mort de près de 160 personnes et des
destructions massives. Au niveau régional, quelque 600.000 personnes ont été touchées au Burkina Faso, au Ghana, au
Niger, au Sénégal et en Sierra Leone.
Le principal hôpital du Burkina Faso
inondé.
COUP DE PROJECTEUR : Lutter contre le
changement climatique
dans la vie quotidienne
11 septembre - Voyageant aux quatre coins de la
planète pour convaincre les sceptiques de
la nécessité de combattre le changement du climat, Rajendra Pachauri, le président du
Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), contribue à son
corps défendant aux émissionq de gaz à ef
fet de serre et il doit trouver d'autres moyens pour
réduire son empreinte carbone.
« Il y a un domaine dans lequel malheureusement je me sens coupable d'une empreinte
carbone plutôt importante et il s'agit des voyages », dit-il dans un entretien au Centre
d'actualités de l'ONU.
Selon lui, il n'a pas d'autre choix que de continuer à voyager pour diffuser le message sur l'urgence à s'attaquer au problème
du changement climatique. « Je dois aller partout dans le monde et je dois convaincre les gens qu'il s'agit d'un problème
sérieux que nous devons traiter. »
Depuis 2002, Rajendra Pachauri est le Président du GIEC, qui réunit des milliers de scientifiques du monde entier. Cet
organe a été créé en 1988 par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et l'Organisation
météorologique mondiale (OMM) avec pour but de fournir aux gouvernements une vision scientifique claire de l'évolution
du climat mondial.
En 2007, le GIEC a publié son quatrième rapport d'évaluation, qui a constaté que le monde clairement se réchauffait en
raison des activités humaines. Cette année-là, le groupe d'experts et l'ancien vice-président américain Al Gore ont partagé le
Prix Nobel de la paix pour leur travail destiné à faire prendre conscience des changements climatiques dus à l'homme.
Dans sa vie personnelle, Rajendra Pachauri, qui a démarré sa carrière comme ingénieur en mécanique, déclare qu'il fait
attention de ne pas trop consommer. « Je ne suis pas un consumériste, qui achète et jette. Je fais attention concernant les
moyens de transport que j'utilise dans ma vie quotidienne. Je m'assure de maintenir le thermostat du climatiseur à un niveau
élevé afin de sentir un certain degré d'inconfort. »
Il est aussi devenu végétarien « parce que la production de viande est extrêmement consommatrice d'énergie ». Et il s'assure
que quand il se déplace d'une pièce à l'autre, il éteint les lumières et ne les laisse pas allumées quand il n'en a pas besoin. »
Rajendra Pachauri, chef du GIEC.
Bulletin quotidien de l
’ONU
4
11 septembre
200
9
Depuis qu'il a commencé à s'impliquer dans le domaine du changement climatique il y a vingt ans, il estime que beaucoup
de choses ont changé dans la manière dont le réchauffement de la planète est perçu.
« En 1988, quand le GIEC a été créé et quand je me suis profondément intéressé à l'étude du changement climatique, il n'y
avait pas de preuves convaincantes et nous avancions avec ce que la science nous disait. Mais maintenant nous avons des
observations, nous avons toute une série de données qui montrent que le changement climatique est une réalité », dit-il.
Malgré ces preuves, il regrette l'inertie de beaucoup pays. « Il est malencontreux que les dirigeants dans la plupart des pays,
même s'ils comprennent ce qui doit être fait, se cachent derrière des intérêts dits nationaux, étroits et à très court terme », dit-
il.
Aussi espère-t-il que le Sommet sur le changement climatique à Copenhague en décembre permettra d'aboutir à un accord
réduisant fortement les émissions de gaz à effet de serre.
Guatemala : Situation alimentaire désespérée, selon le PAM
11 septembre - Le Programme alimentaire mondial (PAM)
a exprimé vendredi sa profonde
inquiétude concernant la situation alimentaire au Guatemala, alors que le Président Alvaro
Colom a annoncé qu'un « état de calamité » avait été déclaré pour répondre aux graves
pénuries alimentaires.
Des femmes et des enfants sont pris dans le tourbillon de cette crise alimentaire et se battent
de manière désespérée pour survivre, a ajouté le PAM dans un communiqué.
La combinaison de la crise économique mondiale, des prix alimentaires élevés, de la chute
des transferts d'argent par les expatriés, du chômage et de la pauvreté, en plus du manque de pluies dû à El Nino, a conduit à
une situation qui menace la vie des gens pauvres vivant dans les campagnes.
Près de 50% des enfants âgés de moins de 5 ans au Guatemala souffrent de sous-nutrition chronique. Selon les autorités
locales, 54.000 familles vivent dans le « corridor de la sécheresse », dans l'est du pays, ne peuvent pas avoir accès à la
nourriture dont elles ont besoin. Le manque de pluies signifie que les récoltes de maïs et de haricots ont été durement
affectées.
Des femmes guatemaltèques avec leurs
enfants.
Yémen : L'appel auprès des donateurs n'a reçu aucun
financement
11 septembre - L'appel de fonds de 23,75 millions de dollars lancé le 2 septembre auprès
des donateurs pour venir en aide au Yémen n'a encore reçu aucun financement, a indiqué
vendredi le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA).
Certaines agences des Nations Unies utilisent de l'argent du Fonds central d'intervention
pour les urgences humanitaires (CERF) pour financer leurs opérations humanitaires.
En attente d'une réponse des bailleurs de fonds à l'appel, le Haut Commissariat des Nations
Unies pour les réfugiés (UNHCR) a approuvé un prêt de 2,5 millions de dollars pour les
activités d'urgence au Yémen, a précisé OCHA.
Au 8 septembre, 170 tonnes de nourriture ont été distribuées à 14.917 personnes déplacées qui se trouvent dans des camps.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a achevé la distribution de rations alimentaires pour un mois.
Le ministre yéménite de la santé, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) et leurs partenaires ont conclu, après
une évaluation menée dans le camp d'al-Mazrak, que 7% des enfants âgés de moins de cinq ans sont sévèrement malnutris.
L'UNICEF aidera les autorités locales à mettre en place un centre de nutrition thérapeutique dans un hôpital pour les enfants
Déplacés dans la région d'al-Mazrak, au
nord du Yémen.
Bulletin quotidien de l
’ONU
5
11 septembre
200
9
malnutris qui ont besoin d'un traitement.
Somalie : L'insécurité alimentaire risque de s'aggraver d'ici fin
décembre
11 septembre - L'insécurité alimentaire risque de s'aggraver d'ici à la fin de l'année dans
certaines régions de la Somalie affectées par la sécheresse, selon le Bureau de la
coordination des affaires humanitaires (OCHA).
Dans certaines zones, les sources de revenus et les denrées alimentaires pour les familles
vivant dans les villes sont étroitement liées aux marchés de bétail et au commerce, qui sont
sérieusement affectés par la sécheresse, précise OCHA.
En attendant, le Programme alimentaire mondial (PAM)
a fait des interventions qui sauvent des vies une priorité, tels que les
programmes de suppléments alimentaires. Mais en raison de la précarité du transport de l'aide alimentaire, le PAM doit
échelonner l'aide aux programmes de nutrition maternelle et infantile dans douze centres situés dans trois régions de
Somalie.
Environ 3,76 millions de Somaliens, soit 50% de la population du pays, ont besoin d'une assistance humanitaire en Somalie,
précise OCHA.
Une famille somalienne à Baidoa.
Le Togolais Paul Ahyi est nommé Artiste de l'UNESCO pour la
paix
11 septembre - Le directeur général de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation,
la science et la culture (UNESCO), Koïchiro Matsuura, a nommé Artiste de l'UNESCO
pour la paix l'artiste togolais Paul Ahyi lors d'une cérémonie qui s'est déroulée vendredi par
vidéoconférence entre le Togo et le siège de l'UNESCO à Paris.
Paul Ahyi est nommé en reconnaissance « de sa contribution à la promotion des idéaux de
l'UNESCO au travers de ses activités artistiques ».
Diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 1959, Paul Ahyi sculpte, peint, fait de la céramique, de
la tapisserie, des bijoux. Il s'intéresse aussi à l'architecture d'intérieur et au design d'objets usuels. Plusieurs de ses sculptures
monumentales décorent des édifices au Togo mais aussi au Bénin, en Côte d'Ivoire, au Sénégal, au Nigeria, en République
de Corée et au Vatican.
Les Artistes de l'UNESCO pour la paix sont des personnalités qui mettent leur influence, charisme et réputation au service
du message de l'UNESCO. Parmi eux on compte : le musicien Manu Dibango (Cameroun), l'actrice Patricia Velasquez
(Venezuela), le musicien Gilberto Gil (Brésil), la danseuse Miyako Yoshida (Japon), la soprano Sumi Jo (République de
Corée), le chanteur et fondateur des Gypsy Kings Chico Bouchikhi (France) et le chef d'orchestre Valery Gergiev (Russie).
Paul Ahyi.
1 / 6 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !