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Depuis qu'il a commencé à s'impliquer dans le domaine du changement climatique il y a vingt ans, il estime que beaucoup
de choses ont changé dans la manière dont le réchauffement de la planète est perçu.
« En 1988, quand le GIEC a été créé et quand je me suis profondément intéressé à l'étude du changement climatique, il n'y
avait pas de preuves convaincantes et nous avancions avec ce que la science nous disait. Mais maintenant nous avons des
observations, nous avons toute une série de données qui montrent que le changement climatique est une réalité », dit-il.
Malgré ces preuves, il regrette l'inertie de beaucoup pays. « Il est malencontreux que les dirigeants dans la plupart des pays,
même s'ils comprennent ce qui doit être fait, se cachent derrière des intérêts dits nationaux, étroits et à très court terme », dit-
il.
Aussi espère-t-il que le Sommet sur le changement climatique à Copenhague en décembre permettra d'aboutir à un accord
réduisant fortement les émissions de gaz à effet de serre.
Guatemala : Situation alimentaire désespérée, selon le PAM
11 septembre - Le Programme alimentaire mondial (PAM)
a exprimé vendredi sa profonde
inquiétude concernant la situation alimentaire au Guatemala, alors que le Président Alvaro
Colom a annoncé qu'un « état de calamité » avait été déclaré pour répondre aux graves
pénuries alimentaires.
Des femmes et des enfants sont pris dans le tourbillon de cette crise alimentaire et se battent
de manière désespérée pour survivre, a ajouté le PAM dans un communiqué.
La combinaison de la crise économique mondiale, des prix alimentaires élevés, de la chute
des transferts d'argent par les expatriés, du chômage et de la pauvreté, en plus du manque de pluies dû à El Nino, a conduit à
une situation qui menace la vie des gens pauvres vivant dans les campagnes.
Près de 50% des enfants âgés de moins de 5 ans au Guatemala souffrent de sous-nutrition chronique. Selon les autorités
locales, 54.000 familles vivent dans le « corridor de la sécheresse », dans l'est du pays, ne peuvent pas avoir accès à la
nourriture dont elles ont besoin. Le manque de pluies signifie que les récoltes de maïs et de haricots ont été durement
affectées.
Des femmes guatemaltèques avec leurs
enfants.
Yémen : L'appel auprès des donateurs n'a reçu aucun
financement
11 septembre - L'appel de fonds de 23,75 millions de dollars lancé le 2 septembre auprès
des donateurs pour venir en aide au Yémen n'a encore reçu aucun financement, a indiqué
vendredi le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA).
Certaines agences des Nations Unies utilisent de l'argent du Fonds central d'intervention
pour les urgences humanitaires (CERF) pour financer leurs opérations humanitaires.
En attente d'une réponse des bailleurs de fonds à l'appel, le Haut Commissariat des Nations
Unies pour les réfugiés (UNHCR) a approuvé un prêt de 2,5 millions de dollars pour les
activités d'urgence au Yémen, a précisé OCHA.
Au 8 septembre, 170 tonnes de nourriture ont été distribuées à 14.917 personnes déplacées qui se trouvent dans des camps.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a achevé la distribution de rations alimentaires pour un mois.
Le ministre yéménite de la santé, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) et leurs partenaires ont conclu, après
une évaluation menée dans le camp d'al-Mazrak, que 7% des enfants âgés de moins de cinq ans sont sévèrement malnutris.
L'UNICEF aidera les autorités locales à mettre en place un centre de nutrition thérapeutique dans un hôpital pour les enfants
Déplacés dans la région d'al-Mazrak, au
nord du Yémen.