Découvrez le dossier de presse du spectacle.

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présente
Musique et texte interprétés par Pascal Amoyel – piano
Tandem Concerts – Mme Argine Jermann – 2 rue des Ecoles – 68700 Wattwiller France
Tel : 06 47 01 27 42 – [email protected]
DES FORMES NOUVELLES DE SPECTACLES
Après s’être risqué avec succès à incarner tour à tour à tour un musicien juif interné à Auschwitz ou
un officier SS, aux côtés d’Emmanuelle Bertrand dans « Le Block 15 », Pascal Amoyel nous revient
avec un nouveau spectacle musical consacré à son Maître, György Cziffra :
« Le pianiste aux cinquante doigts »
CONTENU
Ce spectacle nous invite dans la loge de
Pascal Amoyel, juste avant son entrée en
scène. Il déballe ses partitions, retrouve une
enveloppe adressée au n°16 de la rue
Ampère, où Cziffra et Amoyel se succédèrent.
Alternent ensuite pièces du répertoire, piano
préparé, improvisations, scie musicale, voix
parlée avec ou sans musique…
INTERPRETATION MISE EN SCENE ADAPTATION
Dans ce nouveau spectacle, Pascal Amoyel
s’inspire de sa relation avec György Cziffra et
évoque en musique sa vie, du bidonville de
son enfance à son premier concert à
Budapest.
La mise en scène est signée Christian
Fromont, qui avait assisté Jean Piat et
coaché Emmanuelle Bertrand et Pascal
Amoyel dans la mise en scène du spectacle Le
Block 15.
L’interprète qui débute le spectacle dans son
propre rôle, se glisse dans la peau de György
Cziffra, replonge dans sa première rencontre
avec le Maître à l’âge de 13 ans et entraîne le
spectateur dans la vie incroyable de ce
légendaire pianiste hongrois.
Pascal Amoyel, « actuellement considéré
comme l’un de ses héritiers spirituels », a
compté parmi les rares élèves de Cziffra. Il lui
rend ici un vibrant hommage.
Le jeu scénique et musical s’articule dans une
mise en lumière réalisée par Attilio Cossu.
PROGRAMME MUSICAL
Franz Liszt
Invocation (extrait)
Robert Schumann
Olivier Greif
Le Carillon de Chérence
(5e mouvement de la Sonate pour piano n°22)
Scène d’enfants Op. 15
“Gens et pays étrangers”
George Gershwin
Alexandre Scriabine
Duke Ellington
Etude Op. 8 n°12 en ré# mineur
improvisation sur The man I love
Franz Liszt
Solitude
transcription de Pascal Amoyel
Funérailles (extrait)
Franz Liszt
Aram Katchatourian
Danse du sabre,
d’après une transcription de Georges Cziffra
Troisième Consolation
Franz Liszt
Rhapsodie hongroise n°2
Frédéric Chopin
Nocturne en ut# mineur Op. posthume
Improvisations de Pascal Amoyel
« Un jour, alors que je « faisais mes gammes », la gardienne de mon immeuble vint frapper à la
porte pour m'annoncer fièrement que le grand pianiste Georges Cziffra avait habité le même
appartement quelques mois auparavant. «Tu vois, c'est peut-‐être ton destin! » dit-‐elle.
Il s'occupait désormais d'une fondation à Senlis qui aidait les jeunes musiciens. Insouciant, du
haut de mes 13 ans, j’allai auditionner devant le Maître et lui interpréter… quelques unes de
mes improvisations ! Il en fut touché, et se prit d’affection pour moi.
Plus tard, je revins le voir pour suivre plusieurs de ses master classes en France et en Hongrie,
puis il accepta de me faire travailler en privé. Je réalise aujourd'hui le grand privilège qu'il
m'accorda.
Je me souviendrai toujours de ces rencontres : cet homme, qui avait connu les pires
souffrances, paraissait jouer sa vie à travers la musique. Il ne parlait pas beaucoup, mais son
regard était parfois bien plus évocateur que tous les mots. Un regard d'écorché vif,
profondément humain. Pour lui, la musique était comme le prolongement de l’amour et de la
fraternité humaine.
Cziffra fut l’un des plus grands pianistes du 20e siècle. Ses concerts faisaient délirer les foules.
En 1956, son interprétation légendaire du 2e Concerto de Bartók fit se ruer des personnes par
milliers dans les rues de Budapest qui scandèrent l’hymne national avant le soulèvement.
Ses dons étaient tellement inconcevables qu'ils lui valurent les surnoms de « réincarnation de
Franz Liszt », « interprète aux moyens paranormaux », « pianiste aux 50 doigts »... Il était à la
fois adulé et jalousé.
Il me parlait parfois de son passé. La réalité dépassait la légende. Sa vie est un véritable roman
qui traverse tous les tourments du 20e siècle.
Du petit prodige de 5 ans qui jouait dans les cirques pour gagner le salaire de sa famille au
soldat perdu dans les affres de la guerre servant sous le drapeau nazi puis russe; de l'homme
qui tenta de s'enfuir de Hongrie et condamné à soulever des blocs de pierre au pianiste de bar
jouant des chansons à boire dans des cabarets sordides de Budapest.
En adaptant son incroyable et bouleversante histoire, je souhaite marcher sur les pas de ce
pianiste hors norme qui reste l'une des plus figures les plus nobles de l'histoire de la musique.
Récits et musiques s'imbriqueront comme pour illustrer la vie et l'œuvre qui sont
indissociables. »
Pascal Amoyel
Livre d’Or
« On voyage, on s’évade et on comprend comment un enseignant peut devenir le point de
départ d’une destinée, transcender et sublimer la vie. »
Mathilda May, comédienne - 2014
« Si Alceste est l'un des plus grands personnages de théâtre, c'est parce que Molière le
représente dans les aspects les plus divers et les plus contradictoires de sa nature, c'est à dire
dans la complexité universelle de son humanité.
Pascal Amoyel, par la diversité de son tempérament et la richesse de son jeu, comble ainsi les
aspects les plus variés de nos natures.
Sa virtuosité technique lui donne l'aisance de la liberté; il sert ainsi les plus hautes
performances factuelles et la plus délicate sensibilité des œuvres qu'il interprète. Sa tenue de
la ligne mélodique refusant tous les effets de surface nous livre en profondeur la miraculeuse
immédiateté avec laquelle la musique le traverse.
Sa fraîcheur proche de l'innocence sauvegardée d'une certaine enfance, une souffrance sousjacente et pudiquement masquée, une tendresse suspendue, une grande intelligence ameublie
par un regard de compassion pour l'humanité souffrante, lui permettent à travers la fidélité de
son admiration filiale pour Cziffra, de nous présenter tous les aspects des cinquante doigts et
de l'âme du virtuose hongrois.
Il réussit à exister pleinement lui-même en servant un autre, par l'amplitude de ses moyens
musicaux qu'il enrichit d'une qualité d'acteur basée sur une vérité faite de simplicité précise et
tendre.
Pour illustrer enfin ce que nous ressentons de la salle, écoutons Paul Valéry quand il évoque
"ces accords de sons qui vont plus loin que la limite du désir de l'ouïe et qui font tout l'être se
fondre, se rendre à je ne sais quelle naissance de confusion bienheureuse de ses forces et de
ses faiblesses..." et qui semble nous parler ici de "l'effet Amoyel", qui réussit, tout en pensant
au sens qui s'élabore et à l'assemblage qui constitue l'idée, à nous toucher au cœur avec les
filtres si subtils de son immense sensibilité. »
François Beaulieu, Sociétaire honoraire de la Comédie Française - 2014
« Quel moment formidable. Ce qui lui a été transmis, Pascal Amoyel le transmet à son tour et
c’est très émouvant. »
Irène Jacob, comédienne - 2014
« Tout artiste sait combien il a souvent suffi d'une rencontre pour décider de son destin. Un
maître, un mentor, un exemple, peu importent les titres. Nous devrions tous rendre hommage,
comme le fait Pascal Amoyel, à ces êtres rares qui ont, parfois même sans le vouloir, décidé de
notre avenir. Peu d'entre nous cependant ont eu le privilège de côtoyer un personnage aussi
haut en couleurs que le grand Georgy Cziffra! En évoquant la vie de ce Klavier-héro quasi
mythologique, Pascal Amoyel nous fait également revivre des heures parmi les plus torturées
de l'histoire européenne du siècle passé. Ses armes? Un Steinway de concert, un pied de lampe,
quelques partitions, et un amour pour son professeur qu'il nous transmet sans effort, avec la
grâce toute enfantine de la découverte. Merci pour le voyage ! »
Natalie Dessay et Laurent Naouri, chanteurs- 2014
« Ce spectacle est un grand moment de théâtre et de musique, où le thème de l’héritage
artistique et spirituel est traité comme nul part ailleurs »
Jacques Mougenot, comédien - 2014
« Le concert-spectacle du remarquable pianiste Pascal Amoyel autour de György Cziffra est
une pure merveille ! »
Cyprien Katsaris, pianiste - 2014
« Cela commence avec quelques rires, une désinvolture de clown, puis peu à peu Pascal Amoyel
nous entraîne avec émotion et fantaisie dans le fabuleux voyage de la vie de Georges Cziffra.
Pascal Amoyel fait côtoyer la comédie et le drame avec justesse et nous livre au piano des
moments de musique très rares, qu'on aurait pour rien au monde voulu manquer. »
Christophe Malavoy, comédien - 2014
«Un spectacle magique, bouleversant et tellement généreux ! »
Marianne Denicourt, comédienne - 2014
« L’acteur Amoyel rejoint « l’Amoyel » pianiste ! par la qualité de son interprétation, sa
personnalité, la sincérité et l’efficacité d’une action bien maîtrisée et parfaitement mise en
scène, ou l’humour n’est pas exclu, Pascal offre aux spectateurs 90 minutes de bonheur,
d’émotion et de sourire. »
Jean Piat, comédien - 2011
« Enfin un Pianiste, et quel Pianiste, qui parle lors d'un concert.
Grâce à Pascal Amoyel, nous partons dans un conte musical où les grandes œuvres pour Piano
brûlent sous ses doigts et sont ponctuées par son texte qui nous raconte la vie hors du commun
de György Cziffra. Bravo à l'artiste. »
Jean-Paul Farré, comédien, Molière du Théâtre musical 2010 - 2010
« Un magnifique concert ! »
Frédéric Mitterrand, Ministre de la Culture
Festival de musique de La Chaise Dieu, sur France Musique - 2010
Théâtre Le Ranelagh - Paris
reprise du 15 janvier au 30 mars 2014
Critiques
Mars-Avril 2014
14 janvier 2014
Culture > Musique
Le pianiste aux 50 doigts
Toujours plus vite et plus fort
De plus en plus de musiciens courent derrière la
virtuosité de Paganini, Cziffra, ou Sarasate. Enquête.
Une minute et vingt-sept secondes! C'est le temps
d'exécution record du Vol du bourdon de RimskiKorsakov par la pianiste chinoise Yuja Wang, dans
sa transcription pour piano par Georges Cziffra.
[...] « il y a chez beaucoup de jeunes pianistes une
quête du toujours plus vite toujours plus fort, qui
mène à une certaine standardisation du son »,
constate Denisj de Winter, l'accordeur en chef de
la Folle journée de Nantes et du festival de La
Roque-d'Anthéron. [...]
Génie du clavier
Le véritable sens de la virtuosité. Telle est la quête
que s'est fixée le pianiste Pascal Amoyel depuis
son adolescence. Le musicien rend hommage à
partir de mercredi à celui qui fut son mentor,
Georges Cziffra, dans un spectacle poétique: Le
pianiste aux cinquante doigts. Il revient sur sa
rencontre avec ce génie du clavier quand il avait
12 ans. Un moment qui changea sa vie et lui
permet de distiller aujourd'hui l'image
profondément humaine d'un Cziffra qui dans
l'intimité préférait jouer Chopin que Liszt, et qui
tranche avec le technicien qu'on a souvent décrit.
«Un jour il m'a dit: ne travaille pas trop! Lui pouvait
s'exercer douze heures par jour, se contraindre au
clavier muet auquel il avait fait rajouter des plombs
à l'avant des touches pour travailler la puissance
de son toucher, mais il ne voulait pas que l'enfant
que j'étais se perde en se focalisant là-dessus», se
souvient Amoyel.
Au fond, la technique n'avait qu'un but: «Arriver à
une détente de toute autre partie du corps que les
doigts ou les interosseux de la main afin que
l'esprit soit totalement détaché pour se consacrer
seulement à l'interprétation.» Et de conclure: «On
décrit souvent la virtuosité comme un synonyme
de spectaculaire, la manifestation extérieure d'un
don technique. Mais l'étymologie du mot n'a rien à
voir avec la biomécanique: c'est aussi celle du mot
vertu.»
Thierry Hillériteau
Pascal Amoyel © Charlotte SPILLEMAECKER
Mis en scène par Christian Fromont, le
spectacle musical conçu et interprété par
Pascal Amoyel en hommage à Cziffra est repris
au théâtre Le Ranelagh.
Lorsqu’il se fraye un chemin à travers le public, il passe presque inaperçu, gravit quelques marches,
monte sur la scène. Pascal Amoyel s’installe au piano, se relève, pose ses documents, suspend
une veste de costume. Indécis, il retourne au
piano. Le public est intrigué, amusé, le contact est
établi. Ce 19  janvier, au théâtre Le Ranelagh, à Paris, commence alors l’étonnante épopée de György Cziffra, terriblement bouleversante. Pascal
Amoyel, polymorphe, sera tour à tour ce jeune
garçon de 12 ans qui rencontre à Paris un géant
du piano, puis ce pianiste hongrois au destin
improbable, et encore le petit György âgé de 5 ans
pauvre et exceptionnellement doué, un officier
allemand…
Il déroule alors la vie de Cziffra, les années
d’apprentissage en Hongrie, la guerre, l’évasion, la prison, le piano-bar… Enfin la promesse du premier concert à 30  ans passés. Dès les premiers instants, on est touché par la tendresse des
propos, ceux de l’élève pour le maître, mais aussi par la douceur de l’adulte pour l’enfant qu’il était. Pascal Amoyel raconte, joue, passe de la parole à
la musique avec fluidité.
Le répertoire est merveilleusement choisi :
effrayantes Funérailles de Liszt pour les
douloureux moments face aux nazis, très dur
Carillon de Chérence de Greif alors qu’il évoque les ravages d’un bombardement. Malgré tout, l’humour est omniprésent, qui rend le spectacle léger. Un brin de jazz avec Gershwin ou Duke
Ellington, de l’improvisation brillante, une furieuse Danse du sabre de Khatchatourian dans le noir
total  (!), des incursions sonores dans la table d’harmonie pour brosser un paysage sonore bluffant. Le tout est habillé de sobres jeux de
lumière qui subliment le récit. Pour finir, la
Rhapsodie hongroise n°2 de Liszt terriblement
poignante d’émotion qui laisse le spectateur la
gorge serrée. Un spectacle vraiment formidable
que l’on peut voir jusqu’au 30 mars.
Sylvia Avrand-Margot
26 février2014
31 janvier 2014
Chantal de Saint-Rémy
THEME
Pascal Amoyel commence son spectacle/
concert en étant lui-même, puis il s’oublie
petit à petit pour se fondre dans la peau de
son maître, György Cziffra, qui fut son
professeur pendant 12 ans. Il nous conte le
destin de cet homme exceptionnel,
accompagné de son piano et d’un programme
éclectique passionnant.
POINTS FORTS
1 Amoyel nous émerveille par son immense
talent de pianiste. Le programme choisi est
magnifique. Il y ajoute quelques fantaisies
comme cet instant où nous sommes vraiment
dans sa locomotive grâce une utilisation
inhabituelle de son piano… Un grand
moment !
2 C'est un conteur extrêmement juste et
émouvant, qui exprime avec une grande
pudeur et une non moins grande profondeur,
le respect, l’admiration qu’il voue à son
maître, à son histoire tellement humble et
cruelle. Il en empreinte l’accent, les gestes
d’une façon telle, qu’en sortant, on a
l’impression de l’avoir nous-mêmes
rencontré… Il nous a raconté avoir failli
prendre un comédien pour l’accompagner !
Heureusement qu’il ne l’a pas fait ! Il n’aurait
pas retransmis son âme comme il l’a fait, lui
qui l’a côtoyé, admiré et aimé…
3 Et quand à la sortie, on le rencontre, il a la
simplicité et la modestie des très grands…
POINTS FAIBLES
A mon sens, aucun !
EN DEUX MOTS ...
Quel enrichissement d’assister à ce genre de
spectacle ! Le talent nous submerge,
l’authenticité de ce magnifique interprète
nous émeut. On a du mal à sortir de cet écrin
du Ranelagh qui a une acoustique excellente
et qui se prête parfaitement à cet évènement
exceptionnel
RECOMMANDATION
En priorité
16 janvier 2014
LE PIANISTE CZIFFRA CONTÉ PAR SON
ANCIEN ÉLÈVE
Le pianiste français Pascal Amoyel. Devant le
succès de son spectacle, Le pianiste aux 50
doigts, Pascal Amoyel reprend du service. Auteur
et interprète révélé au public en 2005 alors qu’il remporte une victoire de la musique dans la
catégorie « Révélation soliste », il rend
hommage à son maître, le pianiste hongrois
Georges Cziffra. Entre récits, anecdotes et
interprétations de Liszt, Schumann, Chopin,
Duke Ellington etc., Pascal Amoyel met en
musique le destin de Cziffra dont il deviendra
l’élève. De l’enfant prodige, issu des bidonvilles, qui donna son premier concert à 5 ans dans un
cirque d’Europe centrale à son exil en France en 1956, en passant par sa mobilisation, ses
années de travaux forcés, le pianiste ouvre une
parenthèse
enchanteresse
et
originale
1er février 2014
N°170
Le superbe spectacle Le Pianiste aux cinquante
doigts (voir n°162) après une tournée en régions
revient du 15 janvier au 30 mars 2014 au Théâtre Le
Ranelagh. Conçu et interprété par le pianiste
concertiste Pascal Amoyel, à l’occasion du vingtième anniversaire de la disparition de son Maître, Georges
Cziffra, cet attachant spectacle musical classique est
une évocation et un hommage, tour à tour drôles et
touchants, d’un élèves (et non des moindres) pour son maître, dans une mise en scène inventive et une
excellente direction d’acteur de Christian Fromont et
superbement éclairé par Attilio Cossu.
Bernard Gray
Pour rendre hommage à son maître Gyorgy Cziffra,
Pascal Amoyel a choisi un lieu confidentiel mais bien
connu des amateurs éclairés, ceux d’un théâtre raffiné, d’un cinéma d’art, un lieu nourri en outre d’un passé dédié à la musique, le Théâtre du Ranelagh à Paris.
Car si le château de Boulainvilliers a disparu, l’ombre du marquis reste présente. Lui qui, le louant pour la vie
à Alexandre de la Pouplinière, lui offrait par ce geste un
brillant destin. Voltaire et Rousseau y furent de ses
hôtes, et lorsqu’au cœur de l’élégante demeure fut créé le salon de musique, petit joyau qui seul subsiste
aujourd’hui, Rameau y joua tous les étés.
En homme de goût, Pascal Amoyel n’eut pas d’hésitation. C’est là que devait se produire le spectacle époustouflant qu’il nomma « Le pianiste aux 50
doigts », l’un des surnoms qui fut donné à Cziffra.
Il entre subrepticement par la salle, bondit sur la scène
et commence une partie de farces à la Mr Bean. Me
suis-je trompée de spectacle ? A quoi vais-je assister ? A
des sketchs ? A une comédie ? A une parodie de
concert ? Je m’esclaffe, mais la salle, médusée, ayant lu toutes les critiques annonçant une soirée bouleversante
d’émotion, reste muette. Eh bien oui. Soirée bouleversante d’émotion. Du rire, Pascal Amoyel nous plonge sans préambule dans le
drame. Et c’est par l’immense tendresse que l’on pressent chez ce grand pianiste pour son maître dont
nous fêtons le vingtième anniversaire de la mort, qu’il nous emporte dans le parcours d’une vie. Sachant mêler en une évidence miraculeuse notes et paroles, il nous
embarque dans le destin rude, blessé, désespéré,
surprenant, lumineux, glorieux, triomphant de l’artiste hongrois, tirant comme fil rouge son propre
cheminement dans l’ombre du maître.
Pascal Amoyel est décidément un être rare. S’il se permet de s’identifier à Gyorgy Cziffra tout en restant son disciple dans une sorte d’habile schizophrénie, c’est que lui-même est un pianiste hors pair, usant d’une singulière technique au profit tantôt de la légèreté, tantôt
de la tempête ou des larmes contenues.
Mais ce qui restera de ce spectacle dont on ne sort pas
indemne, c’est le mystère impénétrable de cette amitié réciproque que Pascal Amoyel, tout en la partageant
généreusement avec nous, garde secrètement au fond du
cœur .
Mais nous l’avons percé à jour …
Sophie Landowski
Rédactrice en chef Unimedia USA - Los Angeles - New-York
en tournée - saisons 2012 et 2013
L’émotion partagée
La séparation a été douloureuse. Personne ne
voulait laisser partir Pascal Amoyel. Combien de
rappels ? Innombrables. Pascal Amoyel a offert
plus qu’un simple concert, un spectacle à part
entière, un « one man show » exceptionnel
J-Ph. C.
Le concert de clôture a résonné comme un
bouquet final étincelant avec la venue du
pianiste Pascal Amoyel dont la prestation
musicale et théâtrale a été à la hauteur de la
carrière de Georges Cziffra.
Bastien Devidal
De l’or au bout des « cinquante doigts »
Tous les ans le festival Cziffra d’Unieux rallume
la flamme du pianiste à la biographie
homérique. Qui d’autre aurait pu se permettre
d’utiliser le surnom du maître (3le pianiste aux
cinquante doigts »- que son génial disciple,
Pascal Amoyel ?
Le jeu pianistique de Pascal Amoyel incarne la
plasticité, la sobriété subtil d’un toucher qui est
l’apanage des plus grands. Au concert, on en
vient à duter que le piano soit un instrument à
cordes frappées tant le pouvoir harmonique et
mélodique du son est inversement proportionnel
à l’intensité sonore.
Alain Koenig
Festival d’Avignon - du 7 au 28 juillet 2012
Vaucluse matin
En un mot : grandiose !
Très vite la virtuosité du maître se confond avec
elle de l’élève et quand Pascal Amoyel dit que
« la discipline des mains frise le paranormal »,
ou encore que sur la porte de Cziffra on pouvait
lire « ici se produit le pianiste aux 50 doigts »,
les phrases pourraient s’appliquer à son propre
jeu. Comme son maître, dont il nous dévoile la
dure existence, il « soulève une partie du voile
du mystère de la vie » alors que ses doigts
courent et virevoltent sur le clavier entre des
morceaux de Liszt (incontournable), Schumann,
Katchatourian, Gershwin… et ses improvisations.
Une merveille !
Marie-Félicia Albert – 13.07.2012
♥♥♥♥
Pascal Amoyel revient sur sa première rencontre
avec György Cziffra alors qu’il était âgé de 13
ans. Il se glisse ensuite dans la peau du maître
pour nous raconter l’histoire de ce pianiste
hongrois. L’œuvre est un très bel hommage à
Cziffra. Son élève parvient à nous plonger dans
une atmosphère intime, parfois drôle, parfois
bouleversante, en communion avec son piano à
queue.
Des extraits de l’œuvre de Franz Liszt sont
joués avec beaucoup d’expressivité, en
particulier la si célèbre deuxième Rhapsodie
hongroise. Pascal Amoyel est capable de tout :
une grande technique, une virtuosité éclatante,
une grande capacité d’improvisation, une
élégance bien marquée et beaucoup d’humour.
Pascal Amoyel est un artiste complet qui éblouit
par tant de générosité avec son public.
Julien Roustan - 16.07.2012
Pascal Amoyel élargi avec Bonheur son registre
d’expression. Il a conçu, réalisé et interprète un
spectacle musical en hommage à son maître
György Cziffra fabuleux pianiste hongrois au
destin étroitement lié à l’histoire cruelle du
XXème siècle.
Pascal Amoyel évoque avec émotion l’histoire de
György Cziffra. Il reprend le jeu du maître dans
ses interprétations musicales de Liszt, Chopin,
Khatchatourian, Duke Ellington avec une
mention particulière pour l’interprétation très
émouvante du Nocturne de Chopin.
Une lumière soignée magnifie les mains et les
cordes du piano.
Le public de connaisseurs ne s’y est pas
trompé : la salle était archi pleine. Il est vrai
que voir et entendre dans l’intimité et la
proximité d’une petite salle de théâtre, un
musicien de cette virtuosité et de cette qualité
musicale est un bonheur rare.
Anny Avier – 26.07.2012
Théâtre Le Ranelagh - Paris
du 23 novembre 2011 au 15 janvier 2012
Critiques
♥♥♥
Pascal Amoyel plonge dans ses souvenirs
d’enfance. Sa rencontre avec György Cziffra ! Il
avait 13 ans quand il frappa à la porte du
célèbre pianiste hongrois. Ilen a 40 et il n’a pas
oublié une seule de ses leçons (si) particulières
avec le maître. « Son regard en disait souvent
plus long que les mots ou les notes » confie-t-il
en coulisse.
Ce regard ou brillait l’intensité d’une vie
d’homme et de pianiste hors du commun,
Amoyel l’a tellement intériorisé qu’il narre
comme personne son étonnant parcours. Seul en
scène, tantôt avec humour tantôt avec
tendresse mais sans jamais céder au pathos, il
rend un vibrant hommage à l’interprète et
improvisateur virtuose que l’on appela
« pianiste aux cinquante doigts ». Traverse-t-il
l’histoire ou est-ce l’histoire qui le traverse ?
En l’entendant jouer les pièces chères au cœur
de Cziffra, en le voyant « jouer » (avec
d’insoupçonnables qualités d’acteur) son propre
rôle et celui de son professeur, on oublie d’être
surpris par la forme hybride de ce spectacle. On
se laisse transporter des faubourgs de Budapest
aux geôles communistes hongroises. Le rideau
tombe. Une vie en musique vient de s’achever.
On se souvient alors que la musique, quand elle
n’est pas domestiquée par le rituel du concert,
c’est la vie.
Thierry Hilleriteau – 14.12.2011
Ce spectacle se présente comme l’hommage
d’un élève, le pianiste Pascal Amoyel, à son
mentor, Georges Cziffra. Amoyel émeut par son
jeu délicat avec les ivoires et les silences et
marche avec un talent éblouissant sur les traces
de Cziffra dont il reprend les morceaux de
bravoures. Ce faisant, il reproduit le bruit d’un
train avec son piano, imite l’accent à couper au
couteau de Cziffra et livre quelques anecdotes
truculentes, comment le maître l’a pris sous sa
coupe à l’âge de 13 ans, l’encourageant parfois
d’un baiser. Surtout, Amoyel joue de façon
sublime la 2e Rhapsodie Hongroise de Liszt,
impressionne par sa dextérité sur la Danse du
Sabre de Khatchatourian et captive en égrenant
les mesures d’un Nocturne de Chopin. Où il
montre que ce sobriquet affublé à son mentor
« Le pianiste aux 50 doigts », il mérite de le
porter aisément.
Fidèle à l’enseignement de son maître György
Cziffra, le pianiste Pascal Amoyel lui rend
hommage en se fondant dans la musique pour
soulever le mystère de sa vie. Seul sur scène, il
mêle souvenirs et improvisations personnelles à
des extraits de Liszt et Schumann où le virtuose,
rescapé des goulags hongrois, s’est illustré.
Superbe.
Olivier Olgan - 10.12.2011
La critique parisienne
Tendresse et passion, un spectacle musical
inédit !
A l’âge de 13 ans, le futur pianiste Pascal
Amoyel rencontre à Senlis le grand pianiste
d’origine hongroise Georges Cziffra. Sur scène,
le petit musicien devenu grand se fait comédien
et, devant son piano à queue, l’élève devient le
maître. Il convoque Liszt, Chopin, Gershwin
pour conter en paroles et en musique le roman
noir de la vie de Cziffra. De ses débuts dans les
bas-fonds de Budapest au sommet de la gloire
internationale, le petit Tzigane aura tout
traversé, la guerre, les pianos-bars de l’Europe
centrale, la détention politique… Un destin à
partager, entre humour et émotion.
Le 15.12.2011
Un des tous meilleurs pianistes français rend
hommage à son maître György Cziffra au cours
d’un spectacle aussi bien musicalement
captivant qu’émouvant.
La première partie de la vie du « pianiste aux 50
doigts » est ainsi scénarisée de façon très habile
et permet à Pascal Amoyel, pianiste,
chambriste,
compositeur,
professeur
de
conservatoire et… comédien, de montrer qu’il
est le digne successeur de son maître.
Emmenez-y vos enfants ou petits-enfants !
Thierry Vagne
En attendant... Paris
Le Pianiste aux 50 doigts est un concert
magnifique !
Bien sûr, il est structuré par un récit qui fait
plus qu'introduire chaque morceau et qui lui
donne une gravité certaine (la reconnaissance
du talent de Cziffra n'est arrivée que fort tard
et après une vie difficile), mais on reste quand
même dans le registre du concert interprété par
une pointure - Pascal Amoyel - qui fut élève et
proche du maître au point d'être considéré
comme un de ses héritiers spirituels. Sans doute
du fait de cette proximité, on sent l'émotion de
l'interprète et son désir de rendre hommage à
celui qui a su l'accueillir, puis le mener souvent plus par le regard que par les mots,
rappelle l'intéressé - sur le chemin de la
musique.
Pierre FRANÇOIS – 13.12.2011
2012 en virtuose : Amoyel rend hommage à
Cziffra
Le pianiste français Pascal Amoyel provoque des
sensations fortes. Il déchaîne des arpèges
telluriques et presque aussitôt marque un
silence transcendant, dévoile une implacable
volonté par une technique impeccable et tout
autant se révèle un coloriste rare.Assistez au
spectacle qu'il a conçu en hommage à György
Cziffra, virtuose disparu voici plus de quinze
ans, dont hélas on ne cite plus guère le nom.
«La virtuosité est souvent galvaudée parce
qu'elle est associée à l'artifice et l'esbroufe,
regrette Pascal Amoyel. Mais son étymologie
prend sa source dans le mot de vertu, ce qui
montre à quel point elle peut être positive». Et
le pianiste de citer Liszt qui, dans la fameuse
Danse macabre, n'a pas voulu épater la galerie,
mais susciter l'effroi, prendre l'auditeur à la
gorge. «Même quand nous devons jouer avec
douceur, ajoute Pascal Amoyel, la virtuosité
nous aide à toucher l'essence de la musique.
György Cziffra, c'était exactement cela : un
artiste mobilisé par l'urgence d'une expressivité
musicale». Un esprit qui ne peut manquer de
nous émouvoir.
Fréderick Casadesus – 06.01.2012
"Le pianiste aux 50 doigts", titre inspiré par la
publicité du cabaret où se produisait Cziffra, et
créé en 2010 pour l'inauguration de l'auditorium
Cziffra à la Chaise-Dieu qui accueille depuis
quarante ans un festival de musique sacré, est
composé de belle manière sans sombrer ni dans
l'élégie ni dans le larmoyant.
Toute l'émotion est dispensée par la musique,
mais également par celle émanant de Pascal
Amoyel quand il relate les moments partagés
avec son maître dont il jouera le morceau
favori, un nocturne posthume de Chopin, sur
lequel s'achèvera le spectacle.
Sous les belles lumières et projections de Attilio
Cossu notamment avec l'ombre diffractée du
pianiste dont les mains véloces qui, dans un
morceau de virtuosité pianistique, évoque des
images du film de Roy Rowland, "Les 5 000
doigts du Docteur T." et la direction de Christian
Fromont, ce spectacle, placé sous le signe de
l'excellence, de l'émotion, du souvenir et du
partage, est un moment rare d'infinie harmonie
qui, et de loin s'en faut, n'est pas réservé aux
mélomanes avertis.
M.M. – 12.2011
Merveilleux… L’art rencontre l’humanité !
Le pianiste Pascal Amoyel a ce talent unique et
souvent exceptionnel d’allier la majesté de son
art à sa réelle humanité.
Dans ce spectacle magnifiquement interprété,
c’est un hommage vibrant d’amour et de
respect que ce musicien acteur rend ainsi à son
regretté maître et ami d’origine Rom qu’il
rencontra à l’âge de treize ans, le regretté
pianiste et arrangeur virtuose György Cziffra. Ce
spectacle écrit et interprété avec une très belle
sensibilité par Pascal Amoyel, est l’histoire
retracée de cette destinée peu commune qui a
traversé la vie de cet homme peu commun.
Ce récital théâtralisé avec finesse et talent par
Christian Fromont et « mis en lumière » par
Attilio Cossu est un voyage merveilleux et
historique qui convie chacun des spectateurs à
rencontrer l’âme du maître Georgy Cziffra.
L’œuvre de Cziffra est ainsi revisitée par un
répertoire enrichi de pièces musicales, autant
romantique que contemporain. L’humour allié à
des émotions diverses et touchantes parsèment
ainsi cet hommage profond.
« Inoubliable »est bien le mot qui convient pour
décrire l’enthousiasme, le charme et la poésie
qui imprègnent la salle, traversant avec
fulgurance les rangs des spectateurs au fur et à
mesure que s’égrènent les notes sous les mains
de ce pianiste magistral. Et c’est beau ! Venez
donc partager ce moment musical et poétique
que vous fera vivre le talentueux et
sympathique Pascal Amoyel !
Safia Bouadan
Musicien d’exception
Quand un pianiste devient pédagogue de son
art, c’est une belle et grande chose. Quand, qui
plus est, il sait rendre hommage à son maître,
c’est encore plus beau. Nous sommes ici dans
l’art de la transmission, lieu de fécondité par
excellence, où se nouent sur scène les liens et
l’hommage que Pascal Amoyel veut rendre à son
incomparable maître Georges Cziffra. Autour de
la rencontre de celui qui offrit son premier
concert à 5 ans dans un cirque, Amoyel a conçu
un spectacle imbriquant récits et musique pour
nous faire partager l’œuvre et la vie de cet
homme et musicien d’exception. Pendant une
heure trente ; la vie du légendaire « pianiste
aux cinquante doigts » est retracée et évoquée
sous nos yeux, vie riche en évènements
aventureux, prise dans les affres de la guerre et
du communisme, mais toujours transcendée par
cette passion de la musique.
A ne pas manquer !
Pierre Durrande – 3.12.2011
Pascal Amoyel a imaginé et créé un spectacle
musical, « Le Pianiste aux 50 doigts », en forme
d’hommage au célèbre pianiste hongrois György
Cziffra avec lequel il a travaillé. Le spectacle,
mis en scène par Christian Fromont, évoque
« l’incroyable destinée » du musicien, du
bidonville de son enfance jusqu’à son premier
concert à Budapest. C’est un véritable roman
musical, une épopée moderne bouleversante et
tragique à la fois auquel le spectateur est
convié. Les souvenirs et les objets qui se broient
dans l’Histoire accompagnent le piano de Pascal
Amoyel. Le répertoire joué, pour l’essentiel
romantique, est comme imbriqué dans la parole
et le silence. A ne pas manquer.
Nov.-Dec. 2011
Gloire à Cziffra
En 1921, nait György Cziffra. Comme tout Rom
sous le soleil, l’enfant sera musicien. Premier
cours de piano à 4 ans, premier récital à 5,
entrée dans la sévère Académie Franz-Liszt de
Budapest à 9. Le prodige grandit plus vite que
son ombre. Ces mains acrobates, ce rythme du
diable, cette liberté insolente jusque dans les
traits les plus arides : Dieu est avec lui. Il survit
à la guerre, aux prisons du Parti communiste
hongrois, aux travaux forcés, avant de gagner
Paris. Ensuite : La Chaise-Dieu, la gloire, le
mépris, la hauteur… D’où l’idée de son disciple
Pascal Amoyel : clore l’an Liszt par un hommage
à… Georges Cziffra, « pianiste aux 50 doigts ».
Généreuse initiative.
I.A.A. – 22.12.2011 (Annonce)
Les plus belles sorties de fête
Un spectacle alléchant : « Le pianiste aux 50
doigts ou l’incroyable destinée de György
Cziffra », conçu et interprété par le pianiste
Pascal Amoyel.
Le 19.12.2011 (Annonce)
Création à La Chaise Dieu - 20 et 21 août 2010
Monsieur Frédéric Mitterrand
Ministre de la Culture
« Un magnifique concert ! »
En direct du festival de musique de La Chaise
Dieu le 20.08.2010 sur France Musique
Monsieur Pascal Perrin
Maire de La Chaise Dieu
« Je n’oublierai jamais ce 25 septembre 1966
où, pour la première fois, j’ai entendu jouer
Georges CZIFFRA. J’avais 9 ans, et j’assistais,
dans la majestueuse abbatiale, au concert qui
allait donner naissance au festival de LA CHAISE
DIEU. Plus de deux mille personnes se pressaient
là, avec une ferveur surprenant même les
organisateurs, dont nos parents faisaient partie.
CZIFFRA est revenu de nombreuses années, et,
chaque fois, le miracle a eu lieu, transportant
dans une émotion indescriptible un public
passionné.
Cette émotion, je l’ai retrouvée ce 20 août
2010, en écoutant le merveilleux hommage au
Maître disparu que vous nous avez donné pour
inaugurer l’auditorium qui porte son nom.
Le « pianiste aux cinquante doigts » était là,
devant nous, et tous ceux qui, comme moi, ont
eu la chance de l’avoir rencontré ont passé, les
larmes aux yeux, un de ces instants magiques
qu’on voudrait éternel.
Aussi ému que nous, vous avez fait étalage de
tout votre talent, non seulement de grand
interprète, mais aussi d’artiste complet,
comédien, clown parfois, tout au long d’un
spectacle parfaitement huilé nous amenant
crescendo jusqu’à l’ultime hommage, où, pour
quelques instants encore, on pu, fermant les
yeux, revoir le visage de Georges CZIFFRA
transfiguré par la musique.
Encore merci, cher Pascal Amoyel, pour ce
grand moment d’émotion et de bonheur. »
Monsieur Jean-Paul Farré, comédien
Molière du Théâtre musical 2010
« Enfin un Pianiste, et quel Pianiste, qui parle
lors d'un concert.
Grâce à Pascal Amoyel, nous partons dans un
conte musical où les grandes œuvres pour Piano
brûlent sous ses doigts et sont ponctuées par
son texte qui nous raconte la vie hors du
commun de György Cziffra. Bravo à l'artiste. »
Le Magazine des Festivals
« Le spectacle de Pascal Amoyel sur Cziffra…
Bouleversant…
des
frissons ! On
apprend
énormément de choses sur la vie du créateur de
ce festival de la Chaise Dieu où nous sommes en
direct. »
Marc Dumont les 19 et 21.08.2010
Festival
La Chaise Dieu
Parfum d’authenticité
« Privée de liberté, la foi mise en musique n’est
que parodie. Message que Pascal Amoyel laissait
entendre dans son récital-hommage à Cziffra,
qui fut pour lui plus qu’un pédagogue et dont
une discrète mise en espace rendait
omniprésente l’aura d’un artiste hors du
commun.
Amoyel se gardait de toute déférence ou
surlignage didactique. Une distance légère
s’installait, renvoyant les harmoniques du nondit à travers la pudeur des mots. Jusqu’à cette
visionnaire
Rhapsodie
hongroise
n°2
littéralement habitée par l’absence, portée par
un
souffle
supérieurement
maîtrisé,
quintessence
d’un
enseignement
fécond
toujours recomposé.
Amoyel n’enferme jamais son jeu dans un
mécanisme désincarné. Timbré, lumineux, il
respire de bruissements, d’effleurements d’une
débordante vitalité. Une hauteur d’engagement
qui n’est jamais emphase mais poésie. »
Roland Duclos le 22.08.2010
Musiques en scène - Festivals
« La 44e édition du festival casadéen a d’abord
été marquée par l’inauguration du nouvel
auditorium Cziffra. En hommage à son maître,
le pianiste Pascal Amoyel y brossa une
émouvante fresque sous la forme d’un concert
théâtral relatant la vie de Georges Cziffra qui
fut, faut-il le rappeler, à l’origine du festival. »
Laurence Bresset 1ère quinzaine octobre 2010
« Le nouvel auditorium était inauguré par un
spectacle dédié à Georges Cziffra. Pascal
Amoyel, musicien, acteur et pianiste s’est fait
le double - y compris au clavier ! - d’un maître
qu’il aimait, nous laissant entrevoir la stature
de l’homme et l’immensité de la musique.
D’éblouissantes
et
précoces
capacités
naturelles, un labeur acharné, de la chance
malgré tout - ou le destin -, et aussi les
épreuves d’une vie - celles qui ont précédé la
réussite sociale - : la pauvreté, la guerre, les
totalitarismes… - la musique, forcément brisait
les cadres : les maîtres - Chopin, Liszt,
Schumann… - , les transcriptions, les
improvisations, le jazz, les cabarets, le
cymbalum des tsiganes, le son des souvenirs une locomotive - réinventé au piano préparé.
Personne ne pourra ravir la liberté. Pourquoi, à
notre époque, ce message est-il si troublant ? »
Olivier Marion le 27 août 2010
Interview de Pascal Amoyel
Festival de La Chaise Dieu : le pianiste Pascal
Amoyel parle de György Cziffra sur France 3
Le concert du jour
« Une évocation émouvante, ponctuée par de
courtes pièces de Chopin, Schumann, Greif,
Gershwin et naturellement Liszt dont Pascal
Amoyel interprète la redoutable 2e rhapsodie
hongroise, hommage ultime à la virtuosité et
aux origines de Cziffra. »
Antonio Mafra le 21.08.2010
« Le ministre a d’abord pu apprécier le talent
de Pascal Amoyel, lui-même élève de Georges
Cziffra et qui a pris un plaisir non dissimulé à
retracer la vie de son maître en musique, dans
un récital de piano, ou plutôt de piano-théâtre,
qui restera dans les annales du festival…
Voilà le ministre immergé dans un grand
moment d’émotions comme seule La ChaiseDieu sait en procurer !
Sous l’œil ému d’Isabelle Cziffra, petite fille du
virtuose hongrois, hommage a été rendu à celui
sans qui ce festival n’existerait pas, et dont il
fut d’ailleurs le premier directeur artistique.
Saisissant,
stupéfiant,
édifiant.
Une
représentation à la lumière des lieux et d’un
décor splendide. »
Guillaume Laurens le 21.08.2010
« Un mot sur Pascal Amoyel dans « Le pianiste
aux cinquante doigts » qui jouait vendredi et
samedi, dans le bel auditorium à peine
inauguré, un spectacle inspiré de la vie de
Georges Cziffra, très réussi, pédagogique et
virtuose. Un défi tenu. »
Dominique Machabert le 23/24 août 2010
« En présence de Frédéric Mitterrand, Pascal
Amoyel a magnifiquement retracé avec
beaucoup d'émotion les premières années de la
vie de György Cziffra, concert clos par une
enthousiasmante interprétation de la Deuxième
Rhapsodie hongroise de Franz Liszt.
Pascal Amoyel rend un hommage très émouvant
à György Cziffra, le fondateur du festival de la
Chaise-Dieu. »
Le 21.08.2010
2014, 20e anniversaire de la disparition de Georges Cziffra
György Cziffra - Pascal Amoyel
une rencontre
artistique et humaine
Pascal Amoyel, d'où vous est venue l'idée
d'imaginer des spectacles qui ne ressemblent
pas à des concerts habituels ?
Parfois, ce que l'on souhaite transmettre
engendre une forme nouvelle - et la forme, il
faut le rappeler, c'est quatre-vingts pour cent
d'un spectacle ! Plus précisément, il faut
remonter au concert théâtral intitulé Block 15,
que j'ai créé avec la violoncelliste Emmanuelle
Bertrand : l'histoire vraie d'une violoncelliste et
d'un pianiste qui ont survécu à Auschwitz grâce
à la musique. Nous avions d'abord pensé choisir
deux comédiens, et finalement nous avons dit
les textes nous-mêmes en prenant, pendant
deux ans, des cours de comédie. C'est Jean Piat
qui a signé la mise en scène, assisté de Christian
Fromont qui signera cette fois celle du pianiste
aux cinquante doigts. Et cela reste la plus belle
expérience artistique de notre vie.
A La Chaise Dieu, vous consacrez un spectacle
à Georges Cziffra...
J'ai souhaité rendre hommage à un artiste qui
n'était pas que le bateleur génial et autodidacte
qu'on a souvent décrit. György Cziffra était aussi
l'interprète magnifique de compositeurs comme
Rameau ou Beethoven, et j'ai eu l'occasion de le
côtoyer dans le cadre de stages et, ce qui est
beaucoup plus rare, de cours privés. J'ai appris
le piano sur le tard, vers onze ans, d'oreille, et
en pratiquant l'improvisation. Un jour, vers
treize ans, la gardienne de l'immeuble où
j'habitais, 16, rue Ampère à Paris, m'a dit que
Cziffra venait de déménager pour habiter à
Senlis où il venait d'ouvrir sa fondation. Il avait
donc vécu à l'adresse même où je venais
m'installer ! Alors, je suis allé le voir à Senlis, et
j'ai vu comme il était bon, ouvert, généreux, ce
qui n'est pas le cas de tous les interprètes
prestigieux ! Il ne mettait aucune frontière
entre lui-même et ses interlocuteurs ; d'ailleurs,
il parlait peu, mais sa musique parlait entre
nous.
Un seul de ses regards m'apprenait souvent plus
que tous les mots.
Sur quelles sources vous êtes-vous appuyé
pour écrire les textes qu'il y aura dans ce
spectacle ?
Sur ce qu'il m'a dit. Et aussi sur d'autres
témoignages comme ceux de sa femme, morte il
y a deux ans. Dans toutes les circonstances,
mêmes les plus dramatiques, la musique l'a
ramené à la vie. Ce qui rappelle le spectacle
Block 15. Cziffra naît dans les bidonvilles de
Budapest, son père joue dans des bars, puis le
jeune garçon, pour subvenir aux besoins de la
famille, se met à son tour à jouer, mais dans des
cirques. La guerre va contrarier ses études
musicales. Un S.S, intrigué par son talent, aurait
bien voulu le présenter à Richard Strauss, mais
Cziffra avait du sang tzigane : le projet restera
sans suite. Viendra une série d'épisodes
rocambolesques: il va voler une locomotive à la
Wehrmacht, les Russes vont le prendre pour un
déserteur et l'enfermer dans une ancienne mine
pendant un an. Là, il trouve un instrument de
musique qui le sauvera. A la fin de la guerre, il
deviendra à son tour, comme son père, pianiste
de bar. Au moment d'être embauché, il voit le
patron du bar s'approcher des différents
candidats et leur poser une question à l'oreille.
Vient son tour: "Est-ce que tu sais improviser ? Oui. -Dans le noir ? - Quel noir ? - Le noir
complet ! – J’en suis capable." Il s'agissait en
réalité de jouer dans un bar à prostituées ! Plus
tard, après s'être opposé au régime communiste
hongrois, il sera condamné à soulever pendant
trois ans des blocs de pierre. C'est pourquoi il
portait toujours des poignets de cuir lorsqu'il
jouait, afin de tenir l'arthrose qui le faisait
souffrir.
Pourquoi avoir choisi Le Pianiste aux
cinquante doigts comme titre du spectacle ?
C'est le nom qu'on lui avait donné dans un autre
bar où il jouait, afin de faire venir du monde.
Etait ajouté: "Pourquoi se faire voler ailleurs ?
Les autres pianistes n'ont que dix doigts !" Un
beau jour, alors que des personnes qui
fréquentaient l'établissement envoyaient des
lettres au ministère de la Culture pour dire
quelle était leur admiration, Cziffra voit arriver
un fonctionnaire qui l'écoute et lui dit: " Vous
serez le fleuron national hongrois". Et c'est ainsi
que Cziffra fut aidé par un régime qui le
haïssait, qu'il joua à l'Ouest, qu'il fut invité à la
table de De Gaulle, qu'il se fit naturaliser et
appeler Georges Cziffra et qu'il mena la carrière
que l'on sait.
Comment allez-vous rendre ces renaissances
successives ?
Je commencerai en parlant du Cziffra de cinq
ans et je m'arrêterai au moment de son premier
concert. Le spectacle prendra la forme d'un
mini-oratorio, avec des airs, qui seront les
morceaux de musique, et des récitatifs, qui
seront les paroles. Il y aura une imbrication
entre les uns et les autres. Musicalement, je
vais donner à imaginer un voyage sonore de
manière acoustique. D'abord, je vais préparer le
piano...
Comme John Cage ?
Oui, j'ai fait construire des accessoires
spécifiques, comme un archet qui frotte les
cordes, ou une scie musicale. Cette vie, je la
raconte parce que j'ai connu Cziffra. Cziffra que
je jouerai, que je serai, car il ne s'agira pas d'un
concert-lecture.
Quelles musiques allez-vous jouer ?
Il n'y aura pas que du Chopin et du Liszt. Il y
aura aussi du Schumann, du Gershwin, du Duke
Ellington - Cziffra a beaucoup joué dans des
boîtes de jazz - ainsi que de l'improvisation.
J'ajouterai certaines de ses transcriptions,
comme celle de la Danse du sabre, et aussi le
carillon de Chérence d'Olivier Greif, qui traite
de la seconde guerre mondiale. Ce spectacle, je
voulais le faire depuis longtemps: c'est le succès
de Block 15 qui m'a donné confiance.
Propos recueillis par Christian Wasselin
György Cziffra
1921 - 1994
Issu d’une famille de musiciens Roms, il montre dès son enfance un don particulier pour la
musique. Son père lui donne ses premières leçons de piano, et à l’âge de quatre ans, il
reproduit à l’oreille ce que joue sa sœur ainée. A cinq ans, il donne son premier concert dans
un cirque. Il est accepté à neuf ans dans la prestigieuse Académie Franz Liszt de Budapest où
son professeur est Ernst von Dohnanyi. A 13 ans, il finit l’opérette d’un autre compositeur en
un temps record. Dès l’âge de 16 ans il débute les tournées à travers l’Europe, notamment en
Hongrie, Hollande et Scandinavie. La guerre l’appelle, il doit donc cesser d’étudier la
musique, puis il est fait prisonnier, par l’armée nationaliste hongroise, par les Partisans et
enfin par les Russes. Libéré, démobilisé, il rejoint sa femme et son fils, et continue son étude
du piano un an plus tard en 1947, auprès de György Frenczy, tout en gagnant sa vie en jouant
dans des bars de Budapest mais aussi en Autriche avec son ami Elek Bacsik. Très opposé au
régime communiste hongrois, il tente de fuir le pays mais est fait prisonnier politique de 1950
à 1953, et est soumis aux travaux forcés, comme porteur de pierre, ce qui lui vaudra à sa
libération de longs mois de rééducation et des douleurs persistantes aux articulations.
En 1955, après avoir recommencé à donner des concerts, il obtient pourtant le prix Franz
Liszt, le grand prix de la virtuosité pianistique, remis pour la première fois ç un pianiste qui
n’est pas lui-même compositeur. Il décide en 1956 de fuir le régime communiste et de
s’exiler en France avec sa famille, profitant d’un concert donné à Vienne. Il est apprécié par
le public dès son arrivée à Paris, et il enregistre en 1957 sa fameuse interprétation des
Rhapsodies hongroises de Liszt, Liszt qui restera son compositeur de prédilection.
Cziffra dans de nombreuses œuvres, allait plus loin que l’interprétation, il s’est aussi prêté au
jeu de l’arrangement, par exemple avec les Danses hongroises de Brahms, dont il a fait
beaucoup plus qu’une simple transcription pour piano à deux mains, ou encore avec Le vol du
bourdon (extrait de l’opéra Les contes du tsar Saltan, de Rimsky-Korsakov). On lui a souvent
reproché son excentricité, l’influence de son humeur sur son jeu lors de ses concerts, sa
recherche d’un public populaire. En fait, son immense talent, sa virtuosité hors du commun,
avaient réussi à le propulser au premier plan, mais en dehors des chemins traditionnels qui
mènent les pianistes au panthéon de la renommée… Quoi qu’il en soit, il faut le considérer
comme l’un des plus grands pianistes du XXème siècle.
En 1966, il fonde avec son fils György Jr. le festival de
musique de La Chaise Dieu en Auvergne. Il est naturalisé
français en 1968 et devient Georges Cziffra. En 1974, il
crée la Fondation Cziffra pour soutenir des jeunes
talents.
Pascal Amoyel
Piano
En 2010, Pascal Amoyel est récompensé par un Grand Prix du Disque décerné par la Société
Fryderyk Chopin à Varsovie -à l’instar de Martha Argerich et Nelson Freire- pour son intégrale
des Nocturnes de Chopin. Le magazine Classica - Le Monde de la Musique a accueilli cet
enregistrement comme «un miracle que l'on n'osait plus espérer : tout simplement une
version idéale, qu'on écoute bouche bée, en état d'apesanteur, ravi, au sens le plus fort du
terme, par tant de beauté...».
En 2009, son interprétation des Funérailles de Liszt est sélectionnée par cette même revue
comme l'une des 4 références historiques. Deux ans plus tôt, son enregistrement "Harmonies
Poétiques et Religieuses" de Liszt a été élu par la chaîne Arte parmi les 5 meilleurs disques de
l'année.
Personnalité hors norme née en 1971, Pascal Amoyel est révélé au grand public en remportant
une Victoire de la Musique en 2005 dans la catégorie « Révélation soliste ».
Pascal Amoyel montre très tôt des aptitudes pour l’improvisation au clavier sans l'avoir encore
étudié. A 10 ans, lorsqu'il débute ses études à l'Ecole Normale de Musique de Paris (classe de
Marc André), il est très vite remarqué par György Cziffra qu'il suit en France et en Hongrie.
A 17 ans après un baccalauréat scientifique, il se consacre entièrement à la musique. Il
obtient une Licence de concert à l'ENMP puis entre au CNSM de Paris (classe de Jacques
Rouvier et Pascal Devoyon) où il obtient en 1992 les Premiers Prix de piano et de musique de
chambre. La même année, il devient Lauréat des Fondations Menuhin et Cziffra, puis
remporte le Premier Prix du Concours International des Jeunes Pianistes de Paris. Il se
perfectionne auprès de Lazar Berman, Aldo Ciccolini, Pierre Sancan, Daniel Blumenthal, JeanPaul Sevilla, Charles Rosen… C'est le début d'une carrière internationale qui l'amène à se
produire en récital sur les plus grandes scènes d’Europe -Philharmonie de Berlin, Cité de la
Musique, Salle Pleyel à Paris, Bruxelles, Amsterdam…-, aux Etats-Unis, au Canada, en Russie,
en Chine, au Japon et en Corée, ou en soliste avec l’Orchestre de Paris (enregistrement d’un
DVD), les Orchestres Nationaux de Lille, de Montpellier, l’Orchestre Symphonique de la Radio
Nationale Bulgare, l’Orchestre Symphonique d’Etat de Moscou, l’Orchestre Philharmonique de
Wuhan…
Il aime aborder des répertoires peu visités ou mystiques, et s'investit dans la création de
formes nouvelles de concert. Il crée notamment le concert-théâtral "Block 15, ou la musique
en résistance" (mise en scène Jean Piat) sur la vie de deux musiciens à Auschwitz qui furent
sauvés par la musique, et qui a fait l'objet d'une adaptation pour France Télévisions, ainsi que
"le pianiste aux 50 doigts, ou l'incroyable destinée de György Cziffra" (mise en scène
Christian Fromont), qui a triomphé au théâtre Le Ranelagh et au Festival d’Avignon.
Sa rencontre avec la violoncelliste Emmanuelle Bertrand est essentielle ; depuis 1999, ils
forment un duo dont les enregistrements ont obtenu les meilleures récompenses : Cannes
Classical Awards, Diapason d’Or de l'Année, «Choc» du Monde de la Musique, 10/10 de
Classica...
En tant que compositeur, Pascal Amoyel est Lauréat de la Fondation d’Entreprise Banque
Populaire 2010. Il est notamment l’auteur du cycle «Job, ou Dieu dans la tourmente» et de
«Lettre à la femme aimée au sujet de la mort» (sur des poèmes de Jean-Pierre Siméon) et
d'Itinérance (édité au Chant du Monde). Il a collaboré avec des compositeurs tel Olivier Greif
et est le dédicataire de plusieurs œuvres (El Khoury, Lemeland, Agobet…).
Professeur de piano et d’improvisation au CRR de Rueil-Malmaison, il s’investit également
auprès du jeune public en publiant un ouvrage « Une petite histoire de la grande Musique »
(bleu nuit éditeur) et en créant le Juniors Festival dont les enfants furent les acteurs, y
compris ceux porteurs de handicap. Toujours désireux de rendre la musique accessible au plus
grand nombre, il a produit et animé sur France culture une série d’émissions intitulée « Une
histoire de la Musique ».
Il dirige le festival Notes d’Automne, rencontres musicales et littéraires qu’il a créé au
Perreux-sur-Marne, et y est le commanditaire de plus d'une vingtaine de créations.
Pascal Amoyel s'est vu décerner le Premier Grand Prix International « Arts-Deux Magots »
récompensant "un musicien aux qualités d'ouverture et de générosité" ainsi qu’en 2012 le
« Prix Jean Pierre-Bloch » de la Licra, récompensant "un artiste et son œuvre dans son
rapport aux Droits de l’Homme". Il est Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.
www.pascal-amoyel.com
Christian Fromont
Metteur en scène, artiste interprète
Christian Fromont a été formé au Laboratoire de l’acteur - Hélène Cheruy ; au Cours René Simon et à
l’Ecole Nationale de Musique de Gennevilliers (Clarinette).
Il se fait remarquer au Théâtre dans Vestiaire m/s Nino d’Introna et Michel Belletante, Mademoiselle
Julie d'August Strindberg m/s Jacques Dupont, 20h50 d’Ygal Levy m/s de l’auteur,Tous les hommes sont
mortels d’après S. de Beauvoir m/s A. Dadier,On ne badine pas avec l’amour d’Alfred de Musset m/s
J.P. Bazziconi, La grande échappée d’A. Dadier m/s de l’auteur, Lettre d’une inconnue d’après S. Zweig
m/s J.P. Bazziconi, Bleu à l’âme de J. Naciri m/s de l’auteur, La plus grande pièce du monde
Monologue de D. de Malherbe m/s de l’auteur, Théâtre de M. Boulgakov m/s C. Jarousseau et La
Moschetta de Ruzante m/s H. Cinque.
Pour la Compagnie du Savoir, il a participé à plusieurs dramatiques audios : Mozart, Bach, Dracula et a
tenu le rôle titre de Michel Strogoff.
A la télévision il parait dans Le Shtar, réalisation Jalil Naciri (52 mn).
Pour le cinéma, il tourne dans C.U.S.H., réalisation Lionel Abeillon, Séquestration, réalisation Thomas
Cappeau (court-métrage) et L’histoire d’un mec, réalisation: Antoine Decaunes.
Sur le plan musical, il se produit dans De Manessier à Reverdy m/s F. Révol (CDN des deux Savoies),
L'enfance de Christ - Berlioz m/s B. Jacobs / Festival Berlioz, Le concert du masque Production de
l'ensemble 2e2m / Auditorium St Germain, L'histoire du soldat - Stravinsky m/s C. Fromont / festival
Berlioz, Le rossignol et la rose - O. Wilde m/s P. Kaid / Péniche Opéra et Léonce et Léna - Georg
Büchner m/s P. Blaise / Péniche Opéra.
Attilio Cossu
Réalisateur, Metteur en scène, Chorégraphe
Danseur-chorégraphe à l'origine, Attilio Cossu écrit et met en scène diverses créations à caractère
musical, théâtral et chorégraphique ("La Mort de Marthe", "Barrueco", "Le rêve de Koko", "L'Alphabet
des Anges"…) avec la Cie Fabulazioni. Il se consacre ensuite à la réalisation audiovisuelle pour les
principales chaînes de télévision et pour le web. En 2006, il fonde ArtZybrides, association qui a pour
vocation de créer des passerelles entre les diverses formes et artistiques, en fédérant la musique, la
danse et l’image.
Principales réalisations audiovisuelles - Télévision
"Les Notes de l’Espoir" d’après le spectacle musical “Le Block 15”, Breakout Films - Les Jeunesses
Musicales de France - France 3
"Sur les pas de Noureev" les années à l’Opéra de Paris du célèbre danseur russe, Cinétévé - France 3 France 5 - Opéra National de Paris - INA
"Susheela Raman, beyond the world" portrait de la chanteuse world anglo-indienne, Les Films Jack
Fébus - France3 – Mezzo
"Eclats de danse –Suresnes Cités Danse" dixième anniversaire du festival, Les Films Pénélope - ARTE France 3 - TSJV
"Musiques en mer" festival en méditerranée à bord du 5 mats “Royal Clipper”, morgane production France 3
"Agathe et... la scénographe" (Chantal Thomas) le métier de la scénographe, Les Films d’Ici - ARTE
"Akâdémia, Le Combat" journal de l’enregistrement de l’Ensemble Akâdémia, Les Films Jack Fébus France3
"Sacha et... la créatrice lumières" (Marion Hewlett) le métier de l’éclairagiste, ARTE - les Films d’Ici
"Académies musicales de Saintes" panorama d’un des prestigieux festivals d’été, Mezzo - TV10 - OCE Les Films Jack Fébus
"Les Caramels Fous" les “rois” incontestables de la comédie musicale iconoclaste, Bel Air Média Canal 8 - Mezzo
"Giara Club, les petits princes de Sardaigne" découverte d’un club hippique pas comme les autres,
France 3 - 24 Images - TV 10
"L’Algérie en fête à Mogador”, Captation des concerts Lili boniche et Les orientales,MK2 - Warner - Le
Film à Retordre – Archipel - AP§PA
PRODUCTION ET DISTRIBUTION :
Tandem Concerts – Argine Jermann – 2 rue des Ecoles – 68700 Wattwiller France
Tel : 06 47 01 27 42 – [email protected]
2010
Festival de musique de La Chaise Dieu, création pour l’inauguration de l’Auditorium Cziffra
2011
Festival de Saint Riquier - Festival d’Hardelot – Théâtre de Saint Dizier - Festival Notes
d’Automne, Le Perreux sur marne - Auditorium Michel Petrucciani, Montélimar - Espace
Culturel Boris Vian, Les Ulis - Théâtre Le Ranelagh, Paris
2012
Seoul Spring Festival (Corée) - Festival Piano à Riom - Musicales de Soyons, Saint-Péray Festival d’Avignon, Théâtre Les 3 Soleils - Musicalp, Courchevel – Franconville - Festival 1, 2,
3 Musique !, Gradignan - Fondation Bodmer, Genève (Suisse) - La Barbacane, Beynes - Les
concerts de Marivel, Sèvres - Les 3 Pierrots, Saint-Cloud
2013
Quartier Libre, Ancenis - La Montgolfière, Vaucresson - Carré SAM, Boulogne sur Mer Juliobona, Lillebonne - Comoedia, Aubagne - Festival Georges Cziffra, Unieux - Salle des
fêtes, Savigny sur Orge - Festival les Alizés, Essaouira (Maroc) - Musique au Pays de Gabriel
Fauré, Pamiers - Théâtre Chaptal, Paris - Festival de la Vezère, Brive la Gaillarde – Busan
Maru International Music Festival (Corée) - Théâtre, Beaune - Agora, Bonneville - Le Geyser,
Bellerive sur Allier - Théâtre de Saint Maur - Théâtre André Malraux, Rueil Malmaison - Salle
Malesherbes, Maisons-Lafitte - La Marmite, Chevry Cossigny - Esplanade du Lac, Divonne les
Bains - Théâtre Maurice Novarina, Thonon les Bains – L’Archipel, Granville
A venir…
Théâtre Le Ranelagh – Paris
Carré Sévigné, Cesson Sévigné
Les Concerts de l’Auditorium, Villefranche sur Saône
Théâtre André Malraux, Gagny
Le Kiosque, Mayenne
Nancyphonies, Nancy
A portée de mains, Autun
Montrond les Bains
…
du 15 janvier au 30 mars 2014
18 mars 2014
1er avril 2014
6 mai 2014
9 mai 2014
18 juillet 2014
28 septembre 2014
21 novembre 2014
2014, 20e anniversaire de la disparition de Georges Cziffra
04/03/2014
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