présente
Musique et texte interprétés par Pascal Amoyel piano
Tandem Concerts Mme Argine Jermann 2 rue des Ecoles 68700 Wattwiller France
Tel : 06 47 01 27 42 [email protected]
DES FORMES NOUVELLES DE SPECTACLES
Après s’être risqué avec succès à incarner tour à tour à tour un musicien juif interné à Auschwitz ou
un officier SS, aux côtés d’Emmanuelle Bertrand dans « Le Block 15 », Pascal Amoyel nous revient
avec un nouveau spectacle musical consacré à son Maître, György Cziffra :
« Le pianiste aux cinquante doigts »
INTERPRETATION MISE EN SCENE ADAPTATION
Dans ce nouveau spectacle, Pascal Amoyel
s’inspire de sa relation avec György Cziffra et
évoque en musique sa vie, du bidonville de
son enfance à son premier concert à
Budapest.
La mise en scène est signée Christian
Fromont, qui avait assis Jean Piat et
coaché Emmanuelle Bertrand et Pascal
Amoyel dans la mise en scène du spectacle Le
Block 15.
Le jeu scénique et musical s’articule dans une
mise en lumière réalisée par Attilio Cossu.
CONTENU
Ce spectacle nous invite dans la loge de
Pascal Amoyel, juste avant son entrée en
scène. Il déballe ses partitions, retrouve une
enveloppe adressée au n°16 de la rue
Ampère, Cziffra et Amoyel se succédèrent.
Alternent ensuite pièces du répertoire, piano
préparé, improvisations, scie musicale, voix
parlée avec ou sans musique
L’interprète qui débute le spectacle dans son
propre rôle, se glisse dans la peau de György
Cziffra, replonge dans sa première rencontre
avec le Maître à l’âge de 13 ans et entraîne le
spectateur dans la vie incroyable de ce
légendaire pianiste hongrois.
Pascal Amoyel, « actuellement considéré
comme l’un de ses héritiers spirituels », a
compté parmi les rares élèves de Cziffra. Il lui
rend ici un vibrant hommage.
PROGRAMME MUSICAL
Franz Liszt
Invocation (extrait)
Robert Schumann
Scène d’enfants Op. 15
Gens et pays étrangers
Alexandre Scriabine
Etude Op. 8 n°12 en ré# mineur
Franz Liszt
Funérailles (extrait)
Aram Katchatourian
Danse du sabre,
d’après une transcription de Georges Cziffra
Olivier Greif
Le Carillon de Chérence
(5e mouvement de la Sonate pour piano n°22)
George Gershwin
improvisation sur The man I love
Duke Ellington
Solitude
transcription de Pascal Amoyel
Franz Liszt
Troisième Consolation
Franz Liszt
Rhapsodie hongroise n°2
Frédéric Chopin
Nocturne en ut# mineur Op. posthume
Improvisations de Pascal Amoyel
« Un jour, alors que je « faisais mes gammes », la gardienne de mon immeuble vint frapper à la
porte pour m'annoncer fièrement que le grand pianiste Georges Cziffra avait habité le même
appartement quelques mois auparavant. «Tu vois, c'est peutêtre ton destin! » ditelle.
Il s'occupait désormais d'une fondation à Senlis qui aidait les jeunes musiciens. Insouciant, du
haut de mes 13 ans, j’allai auditionner devant le Maître et lui interpréter… quelques unes de
mes improvisations ! Il en fut touché, et se prit d’affection pour moi.
Plus tard, je revins le voir pour suivre plusieurs de ses master classes en France et en Hongrie,
puis il accepta de me faire travailler en privé. Je réalise aujourd'hui le grand privilège qu'il
m'accorda.
Je me souviendrai toujours de ces rencontres : cet homme, qui avait connu les pires
souffrances, paraissait jouer sa vie à travers la musique. Il ne parlait pas beaucoup, mais son
regard était parfois bien plus évocateur que tous les mots. Un regard d'écorché vif,
profondément humain. Pour lui, la musique était comme le prolongement de l’amour et de la
fraternité humaine.
Cziffra fut l’un des plus grands pianistes du 20e siècle. Ses concerts faisaient délirer les foules.
En 1956, son interprétation légendaire du 2e Concerto de Bartók fit se ruer des personnes par
milliers dans les rues de Budapest qui scandèrent l’hymne national avant le soulèvement.
Ses dons étaient tellement inconcevables qu'ils lui valurent les surnoms de « réincarnation de
Franz Liszt », « interprète aux moyens paranormaux », « pianiste aux 50 doigts »... Il était à la
fois adulé et jalousé.
Il me parlait parfois de son passé. La réalité dépassait la légende. Sa vie est un ritable roman
qui traverse tous les tourments du 20e siècle.
Du petit prodige de 5 ans qui jouait dans les cirques pour gagner le salaire de sa famille au
soldat perdu dans les affres de la guerre servant sous le drapeau nazi puis russe; de l'homme
qui tenta de s'enfuir de Hongrie et condamné à soulever des blocs de pierre au pianiste de bar
jouant des chansons à boire dans des cabarets sordides de Budapest.
En adaptant son incroyable et bouleversante histoire, je souhaite marcher sur les pas de ce
pianiste hors norme qui reste l'une des plus figures les plus nobles de l'histoire de la musique.
Récits et musiques s'imbriqueront comme pour illustrer la vie et l'œuvre qui sont
indissociables. »
Pascal Amoyel
Livre d’Or
« On voyage, on s’évade et on comprend comment un enseignant peut devenir le point de
départ d’une destinée, transcender et sublimer la vie. »
Mathilda May, comédienne - 2014
« Si Alceste est l'un des plus grands personnages de théâtre, c'est parce que Molière le
représente dans les aspects les plus divers et les plus contradictoires de sa nature, c'est à dire
dans la complexité universelle de son humanité.
Pascal Amoyel, par la diversité de son tempérament et la richesse de son jeu, comble ainsi les
aspects les plus variés de nos natures.
Sa virtuosité technique lui donne l'aisance de la liberté; il sert ainsi les plus hautes
performances factuelles et la plus délicate sensibilité des œuvres qu'il interprète. Sa tenue de
la ligne mélodique refusant tous les effets de surface nous livre en profondeur la miraculeuse
immédiateté avec laquelle la musique le traverse.
Sa fraîcheur proche de l'innocence sauvegardée d'une certaine enfance, une souffrance sous-
jacente et pudiquement masquée, une tendresse suspendue, une grande intelligence ameublie
par un regard de compassion pour l'humanité souffrante, lui permettent à travers la fidélité de
son admiration filiale pour Cziffra, de nous présenter tous les aspects des cinquante doigts et
de l'âme du virtuose hongrois.
Il réussit à exister pleinement lui-même en servant un autre, par l'amplitude de ses moyens
musicaux qu'il enrichit d'une qualité d'acteur basée sur une vérité faite de simplicité précise et
tendre.
Pour illustrer enfin ce que nous ressentons de la salle, écoutons Paul Valéry quand il évoque
"ces accords de sons qui vont plus loin que la limite du désir de l'ouïe et qui font tout l'être se
fondre, se rendre à je ne sais quelle naissance de confusion bienheureuse de ses forces et de
ses faiblesses..." et qui semble nous parler ici de "l'effet Amoyel", qui réussit, tout en pensant
au sens qui s'élabore et à l'assemblage qui constitue l'idée, à nous toucher au cœur avec les
filtres si subtils de son immense sensibilité. »
François Beaulieu, Sociétaire honoraire de la Comédie Française - 2014
« Quel moment formidable. Ce qui lui a été transmis, Pascal Amoyel le transmet à son tour et
c’est très émouvant. »
Irène Jacob, comédienne - 2014
« Tout artiste sait combien il a souvent suffi d'une rencontre pour décider de son destin. Un
maître, un mentor, un exemple, peu importent les titres. Nous devrions tous rendre hommage,
comme le fait Pascal Amoyel, à ces êtres rares qui ont, parfois même sans le vouloir, décidé de
notre avenir. Peu d'entre nous cependant ont eu le privilège de côtoyer un personnage aussi
haut en couleurs que le grand Georgy Cziffra! En évoquant la vie de ce Klavier-héro quasi
mythologique, Pascal Amoyel nous fait également revivre des heures parmi les plus torturées
de l'histoire européenne du siècle passé. Ses armes? Un Steinway de concert, un pied de lampe,
quelques partitions, et un amour pour son professeur qu'il nous transmet sans effort, avec la
grâce toute enfantine de la découverte. Merci pour le voyage ! »
Natalie Dessay et Laurent Naouri, chanteurs- 2014
« Ce spectacle est un grand moment de théâtre et de musique, le thème de l’héritage
artistique et spirituel est traité comme nul part ailleurs »
Jacques Mougenot, comédien - 2014
« Le concert-spectacle du remarquable pianiste Pascal Amoyel autour de György Cziffra est
une pure merveille ! »
Cyprien Katsaris, pianiste - 2014
« Cela commence avec quelques rires, une désinvolture de clown, puis peu à peu Pascal Amoyel
nous entraîne avec émotion et fantaisie dans le fabuleux voyage de la vie de Georges Cziffra.
Pascal Amoyel fait côtoyer la comédie et le drame avec justesse et nous livre au piano des
moments de musique très rares, qu'on aurait pour rien au monde voulu manquer. »
Christophe Malavoy, comédien - 2014
«Un spectacle magique, bouleversant et tellement généreux ! »
Marianne Denicourt, comédienne - 2014
« L’acteur Amoyel rejoint « l’Amoyel » pianiste ! par la qualité de son interprétation, sa
personnalité, la sincériet l’efficacité d’une action bien maîtrisée et parfaitement mise en
scène, ou l’humour n’est pas exclu, Pascal offre aux spectateurs 90 minutes de bonheur,
d’émotion et de sourire. »
Jean Piat, comédien - 2011
« Enfin un Pianiste, et quel Pianiste, qui parle lors d'un concert.
Grâce à Pascal Amoyel, nous partons dans un conte musical les grandes œuvres pour Piano
brûlent sous ses doigts et sont ponctuées par son texte qui nous raconte la vie hors du commun
de György Cziffra. Bravo à l'artiste. »
Jean-Paul Farré, comédien, Molière du Théâtre musical 2010 - 2010
« Un magnifique concert ! »
Frédéric Mitterrand, Ministre de la Culture
Festival de musique de La Chaise Dieu, sur France Musique - 2010
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