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FREDERIC CHOPIN (1810 -1849)
Né près de Varsovie le 1er mars 1810, mort à Paris le 17 octobre 1849, ce fils d’un Français et
d’une Polonaise reçut une double hérédité. Ses années de jeunesse assez heureuses à Varsovie,
furent essentiellement centrées sur la musique : à quatorze ans il entrait au conservatoire, à
quinze ans, il faisait publier une première œuvre. Entre 1828 et 1829, des voyages le menèrent à
Berlin, à Vienne, à Prague, alors que dans la capitale polonaise il était déjà fêté comme le
meilleur pianiste de la ville.
Il quitta son pays natal en 1830, à la veille de l’insurrection de Varsovie. Il découvrit Paris après
une année de voyage, et c’est dans ce Paris romantique, où il se fixa définitivement fin 1831,
que devait se faire sa consécration. Se partageant entre la composition et l’enseignement, il
renonça alors à la carrière de virtuose peu conforme à son tempérament.
Entre 1837 et 1846, les étés se passèrent à Nohant, chez George Sand, où Chopin écrivit
l’essentiel de son œuvre. Ses amis étaient Liszt, Delacroix, Meyerbeer, Heine, Balzac… il ne fut
jamais un grand voyageur : de courts déplacements en Allemagne où il rencontra Schumann et
Mendelssohn, et un court séjour à Londres un an avant sa mort, en 1848.
La vie de Frédéric Chopin est une de celles qui a suscité le plus de légendes. Qui ne connait
l’image souvent dénaturée du musicien élégant, séducteur et amoureux ? Qui ne connait les
épisodes de son amour déçu pour Marie Wodzinska, les péripéties de sa liaison orageuse et de
sa rupture avec George Sand, et la tristesse du séjour manqué à Majorque ?
ALFRED DE MUSSET (1810 -1857)
Louis Charles Alfred de Musset-Pathay, est un poète, auteur dramatique et romancier français.
Né le 11 décembre 1810 à Paris dans un milieu aisé et cultivé, doué de grandes facilités, le
jeune Musset mena une adolescence dissipée de dandy. Il entreprit des études de droit et de
médecine qu’il ne termina pas, et fréquenta, dès 1828, le Cénacle romantique chez Hugo et chez
Nodier, où il rencontra notamment Vigny, Mérimée et Sainte-Beuve. Précoce, brillant, célébré,
il publia son premier recueil de vers, contes d’Espagne et d’Italie à l’âge de dix-neuf ans et
remporta un succès immédiat. Malgré cette gloire précoce, il connut une infortune relative avec
ses pièces de théâtre. La mort de son père en 1832 l’amena à se consacrer entièrement à la
littérature et à en faire son métier. Auteur doué et sûr de son talent, il fut cependant
profondément blessé par l’échec de la Nuit vénitienne ; il décida alors que les pièces qu’il
écrirait seraient désormais destinées non pas à la représentation, mais exclusivement à la lecture.
En 1833, Musset rencontra celle qui devait être le grand amour de sa vie, la romancière George
Sand, de sept ans son aînée. Tumultueuse, orageuse, leur relation s’interrompit momentanément
en 1834. En 1835, après plusieurs ruptures violentes, cette passion prit définitivement fin,
laissant à Musset la douleur d’un échec sentimental cuisant, mais donnant à son œuvre une
profondeur qui lui manquait encore.
Le cycle des Nuits, écrits après sa rupture et ancré dans son expérience sentimentale, conforta sa
réputation de grand poète. Cette œuvre allégorique, où le poète dialogue avec sa Muse,
comporte quelques-unes de ses meilleures pages. Refusant la mission sociale de l’écrivain
prônée par le nouvel esprit romantique, il y privilégiait l’émotion, s’attachant à décrire la variété
et la complexité des sentiments qui accompagnent la passion amoureuse.