Séquence 1-SE11 15
Les activités
économiques
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Sommaire séquence 1-SE11 17
Introduction
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Chapitre 1 > Les entreprises et la production
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A
Défi nition
B
La combinaison des facteurs de production
C
Les consommations intermédiaires
D
L’investissement
E
L’amortissement
Chapitre 2 > Les ménages et la consommation
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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A
Définition
B
Les revenus des ménages
C
L’emploi du revenu par les ménages
Chapitre 3 > Les administrations publiques
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
25
Chapitre 4 > Les sociétés financières
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Chapitre 5 > Le circuit acteurs/activités
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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A
La notion de circuit économique
B
Un exemple de circuit visant à expliquer les relations
entre les entreprises et les ménages
Chapitre 6 > Les échanges extérieurs
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A
Économie fermée, économie ouverte
B
Le commerce international
C
La comptabilisation des échanges avec le reste du monde
Chapitre 7 > Le tableau de bord du circuit économique
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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A
La valeur ajoutée
B
Le produit intérieur brut (PIB)
Travaux dirigés
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Séquence 1-SE11 19
ntroduction
La vie économique et sociale d’un pays est rythmée par les activités de toutes sortes auxquelles se
livrent les individus et les organisations. Ces activités sont innombrables et il serait impossible de les
décrire une par une dans le détail. Il faut donc les regrouper autour de quelques fonctions essentielles :
produire des richesses, les distribuer, les consommer. À ce classement par nature des opérations économi-
ques sont associés des grandes catégories d’agents qui ont en commun de prendre une part importante
à la réalisation de ces activités. Les entreprises produisent des richesses, les administrations publiques
interviennent dans la distribution des richesses, les ménages les consomment… L’une des premières
tâches des économistes consiste à dresser un tableau synthétique de ces activités et de ces agents.
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Séquence 1-SE11
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Les entreprises et la production
ADéfinition
Dans sa définition la plus étroite, l’entreprise est un lieu de production, c’est-à-dire de création de
richesses. Elle produit des biens et des services qu’elle vend sur le marché en vue de réaliser un profit
(ou bénéfice). Le bénéfice correspond à ce qui reste dans les caisses de l’entreprise une fois qu’elle a
prélevé sur son chiffre d’affaires (montant de ses ventes) de quoi payer les différentes charges qu’elle
a engagées pour réaliser la production (exemple : rémunération des salariés, achat des matières pre-
mières, intérêts versés aux prêteurs…).
Dans l’exemple donné ci-dessus, les ventes de la SARL Titanic ne permettent pas de couvrir tous ses
frais ; son résultat est négatif. A l’inverse, la SARL Savafor dégage un profit qu’elle peut utiliser pour
se développer dans la durée.
Le fait de vendre sur un marché en vue de réaliser un profit conduit à qualifier les entreprises d’orga-
nisations marchandes.
Au-delà de sa fonction de production des richesses, l’entreprise est également un lieu de vie sociale
pour une grande partie de la population active. Les personnes qui travaillent dans l’entreprise disposent
de ce fait d’un statut socio-économique auquel est attaché un revenu, un mode de vie, des relations de
pouvoir… L’entreprise est donc un lieu de relations sociales qui mêlent des éléments de coopération
et de conflit.
Enfin, l’entreprise est un acteur du système économique national. Son rôle dans la création et la dis-
tribution des richesses est essentiel. Elle dispose d’un pouvoir de décision autonome et l’exercice de
ce pouvoir la place au cœur des activités économique nationales et des relations entre la Nation et
le reste du monde puisque l’entreprise exporte une partie de sa production et qu’elle contribue aux
importations de biens et de services.
Compte tenu de la multiplicité et de la complexité des rôles joués par l’entreprise dans l’activité éco-
nomique et la vie sociale d’un pays, elle suscite des jugements opposés. Pour certains, l’entreprise est
le lieu privilégié où s’exercent les facultés de création et d’initiative, où se construit la compétitivité
d’une économie, où se forge le progrès économique et l’avenir économique d’un pays (promoteurs de
l’entreprise libérale). Pour d’autres, l’entreprise est un lieu d’exploitation économique et d’aliénation
sociale, une survivance des formes pré-démocratiques de gestion des problèmes et des hommes (contes-
tataires anciens ou nouveaux de l’entreprise).
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Séquence 1-SE11 21
BLa combinaison des facteurs de production
Pour produire, l’entreprise a besoin de ressources qu’elle va combiner selon les proportions et les pro-
cessus qui lui apparaîtront les meilleurs. L’analyse économique privilégie deux ressources particulières
qui sont appelées facteurs de production : le travail et le capital.
Le travail correspond à la mobilisation des aptitudes humaines, physiques (force) et intellectuelles
(savoir, expérience, dextérité…) afin de contribuer à la création de richesses.
Le capital est constitué des ressources matérielles (machines, usines…) ou immatérielles (marques,
logiciels…) qui sont associées au travail pour produire les richesses.
L’un des choix les plus importants pour une entreprise consiste à déterminer la combinaison productive
qu’elle va mettre en œuvre pour produire les biens ou les services qu’elle veut vendre sur le marché.
Les ingénieurs et les financiers vont devoir se pencher sur les différentes combinaisons que l’on peut
envisager pour la fabrication d’un même produit. L’entreprise dispose très généralement de la possibi-
lité de moduler la proportion de travail et de capital dans la combinaison qu’elle retient. On dit que le
travail et le capital peuvent se substituer l’un à l’autre dans une certaine mesure. Il est généralement
possible de produire un même bien en utilisant un processus de production très mécanisé (par exemple
à base de robots qui réalisent l’essentiel des opérations) ou davantage fondé sur le travail humain (par
exemple à base de machines outils qui sont pilotées par des hommes). Ce choix de la combinaison
productive est plus ou moins libre mais il est toujours essentiel car si la combinaison retenue n’est pas
performante, l’entreprise aura le plus grand mal à s’en remettre.
Travail
Capital
Combinaison
des facteurs
Production de
richesses
CLes consommations intermédiaires
Dans la comptabilité nationale (qui enregistre les activités économiques au niveau d’un pays), on
appelle consommation intermédiaire l’achat des matières premières, produits semi-finis et énergie qui
sont utilisés au cours du processus de production.
Pour fabriquer du pain, le boulanger utilise de la farine, de l’eau, du sel et du levain qu’il travaille dans
un pétrin et qu’il fait ensuite cuire dans un four. Dans les comptes nationaux, la farine, l’eau, le sel, le
levain, l’électricité sont des consommations intermédiaires, c’est-à-dire des richesses qui ont été détruites
pour donner naissance à un nouveau produit.
Il faut bien distinguer les consommations intermédiaires (utiliser une richesse pour en produire une
autre) de la consommation finale, c’est-à-dire de l’utilisation d’un produit sans intention d’en créer un
autre. Lorsque je mange le pain acheté chez les boulanger, il s’agit bien d’une consommation (c’est-
à-dire d’une destruction du produit) mais pour me nourrir et sans intention de produire un autre bien.
Elle est donc qualifiée de consommation finale et non pas de consommation intermédiaire.
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